PubliĂ© le 19/08/2015 Ă 11h00 , mis Ă jour le 27/01/2017 Ă 11h09 Validation mĂ©dicale 27 January 2017 L'accouplement du chat ne doit pas ĂȘtre laissĂ© au hasard. Il est important de ne faire saillir votre chatte que si vous ĂȘtes certain de le vouloir et de pouvoir assurer le bien-ĂȘtre et le placement des chatons. L'accouplement du chat a lieu pendant les chaleurs de la chatte. Celles-ci ont une durĂ©e variable, mais surviennent gĂ©nĂ©ralement du printemps Ă l'automne. A la suite de la saillie, la gestation dure de 63 Ă 68 jours. Pendant ce temps-lĂ , votre chatte va changer physiquement et dans son comportement. L'accouplement du chat et de la chatte Les chaleurs et la recherche de partenaire Les chaleurs de la chatte ont une durĂ©e variable, avec une moyenne de 10 Ă 15 jours. Elles reprennent aprĂšs un arrĂȘt de deux Ă trois semaines. Elles surviennent surtout du printemps Ă l'automne et la chatte peut donc avoir deux ou trois portĂ©es par an. On considĂšre qu'il faut attendre une bonne maturitĂ© sexuelle pour une premiĂšre portĂ©e, soit Ă partir des deuxiĂšmes ou troisiĂšmes chaleurs dix ou douze mois. Quand les chaleurs arrivent, la chatte est plus agitĂ©e, elle mange moins et le marquage urinaire est plus intense. Elle se fait plus affectueuse, se frotte davantage contre vous et contre les meubles, miaule et prend souvent la position de l'accouplement. Le mĂąle est, quant Ă lui, toujours prĂȘt Ă s'accoupler, mĂȘme s'il est plus excitĂ© au printemps. Il est attirĂ© par les miaulements rĂ©pĂ©titifs et forts de la chatte, ainsi que par les phĂ©romones prĂ©sentes dans ses urines. L'accouplement a lieu le plus souvent sur le territoire du chat. La saillie C'est la femelle qui choisit son partenaire. Quand elle accepte la saillie, elle prend une position particuliĂšre pattes avant baissĂ©es, ventre au sol, pattes arriĂšre tendues, queue relevĂ©e. Elle accepte le chevauchement. Le chat l'immobilise en prenant la peau de son cou dans sa gueule aprĂšs un flehmen intense et une sĂ©ance de reniflements. Il y a pĂ©nĂ©tration et Ă©jaculation sur une durĂ©e trĂšs courte. La saillie dure rarement plus de dix Ă quinze secondes. La chatte se dĂ©gage en poussant un cri perçant de fin de copulation. Pour qu'il y ait ovulation, la chatte doit ĂȘtre saillie plusieurs fois. Ces saillies sont sĂ©parĂ©es par des pĂ©riodes dites "rĂ©fractaires". Elles durent de cinq Ă quinze minutes chez le chat, et de cinq Ă soixante minutes pour la chatte. Durant ces moments-lĂ , la chatte n'acceptera plus d'ĂȘtre saillie. L'idĂ©al est de laisser les deux animaux ensemble durant les deux ou trois premiers jours des chaleurs. La gestation de la chatte La gestation de la chatte dure entre 63 et 68 jours. AprĂšs la saillie, il est recommandĂ© de sĂ©parer la chatte et le chat. La durĂ©e de la gestation va ĂȘtre influencĂ©e par le nombre de chatons. S'il n'y en a qu'un seul, la gestation sera prolongĂ©e et inversement. Avant 58 jours, les chatons ne seront pas viables, c'est pourquoi il convient d'ĂȘtre particuliĂšrement attentif durant les quinze derniers jours. Il est important de ne pas trop dĂ©ranger la mĂšre ; il faut la laisser se reposer, Ă©viter de lui faire peur. Durant la gestation, la chatte doit recevoir une alimentation adaptĂ©e, Ă la fois riche et Ă©quilibrĂ©e. Une visite vĂ©tĂ©rinaire confirmera son Ă©tat. DĂšs le 25e jour, un examen Ă©chographique permettra de compter les chatons. A partir de quatre Ă cinq semaines, une simple palpation de l'abdomen par le vĂ©tĂ©rinaire confirmera la prĂ©sence des fĆtus. La grossesse de la chatte Pendant la grossesse de la chatte, laissez-la vivre normalement. Evitez simplement de la porter en serrant son abdomen. Elle va prendre trĂšs rapidement du poids, mais c'est surtout pendant le dernier tiers de la gestation que son appĂ©tit va augmenter. Elle ne peut manger beaucoup Ă chaque repas, car les chatons compriment son estomac. Laissez donc toujours de la nourriture de qualitĂ© Ă sa disposition. A partir de quatre semaines, elle devra manger des croquettes destinĂ©es aux chatons, plus riches. Les mamelles peuvent apparaĂźtre vingt Ă trente jours aprĂšs l'accouplement. Elles sont plus gonflĂ©es et d'un rose sombre. Ă voir aussi Faut-il vermifuger la chatte durant la gestation ? Oui, il est important de traiter votre chatte contre les diffĂ©rents parasites. Un parasitisme important peut ĂȘtre dangereux pour la chatte et ses chatons. Il est nĂ©cessaire de vermifuger la chatte gestante quinze jours avant la mise bas avec un mĂ©dicament adaptĂ© Ă la situation. Il faudra Ă©galement la vermifuger Ă nouveau quinze jours aprĂšs la mise bas. Dr Elisabeth TanĂ©, vĂ©tĂ©rinaire.
Quevous ayez soignĂ© vous mĂȘme votre chat / chaton ou que ses plaies aient Ă©tĂ© traitĂ©es par votre vĂ©tĂ©rinaire, il faut rester vigilant(e) pendant le temps de cicatrisation.. Selon la nature des lĂ©sions et leur cause, les risques dâinfection,
Une cavitĂ© buccale en bon Ă©tat assure le bien-ĂȘtre et la santĂ© du chat car câest un des prĂ©alables pour une alimentation sans difficultĂ©s. De ce fait, toute affection Ă ce niveau peut perturber la prise alimentaire chez le chat. Parmi ces affections qui touchent la cavitĂ© buccale du chat le tartre qui est loin dâĂȘtre une simple maladie buccale pouvant ĂȘtre ignorĂ©e sans courir de sĂ©rieux dĂ©sagrĂ©ments. SymptĂŽmes du tartre chez le chat Lâaccroissement et la minĂ©ralisation de la plaque bactĂ©rienne accumulĂ©e sur les surfaces dentaires donnent ce quâon appelle du tartre dentaire. Contrairement Ă la plaque bactĂ©rienne qui est une couche de couleur blanchĂątre, le tartre se distingue par sa couleur orangĂ©e. Il faut savoir que les dents entartrĂ©es chez le fĂ©lin tout comme chez lâĂȘtre humain sont souvent une source de douleurs et de gĂȘne notamment lors des repas. Lâanimal montre une certaine difficultĂ© Ă sâalimenter pour cause de douleurs provoquĂ©es et des saignements au contact de la nourriture. Une mauvaise haleine ou halitose, une salivation excessive, lâapparition de dĂ©mangeaison et de collections purulentes, des rĂ©cessions gingivales surtout au niveau des dents postĂ©rieures signalent Ă©galement une prĂ©sence tartrique dans sa cavitĂ© buccale quiâil ne faut certainement pas ignorer. La Formation du tartre chez le chat La cavitĂ© buccale du fĂ©lin abrite plus de 350 bactĂ©ries qui viennent se coller aux surfaces dentaires en prĂ©sence des dĂ©bris alimentaires en particulier les polysaccharides, et qui forment une pellicule blanchĂątre, de consistance molle, dĂ©tachable appelĂ©e la plaque dentaire. Avec le temps et surtout en absence dâune bonne hygiĂšne, cette pellicule va sâĂ©paissir avec la prolifĂ©ration microbienne lâapparition de plusieurs couches, se minĂ©raliser par la prĂ©cipitation des ions calciques et des minĂ©raux contenus dans la salive de lâanimal pour devenir plus solide et dure, donnant naissance Ă des dĂ©pĂŽts tartriques. Ces derniers ne vont plus tarder Ă devenir de couleur brune, orange ou noir avec un pouvoir pathogĂšne accru et menaçant la santĂ© et le bien-ĂȘtre du chat. Diagnostic du tartre chez le chat En rĂšgle gĂ©nĂ©rale le tartre est perceptible Ă lâĆil nu, les surfaces amĂ©laires des dents sont recouvertes par une couche jaunĂątre, brunĂątre ou orangĂ©e notamment au niveau des dents des secteurs postĂ©rieurs, il suffit juste dâouvrir dĂ©licatement la gueule de lâanimal pour pouvoir lâinspecter et repĂ©rer les formations tartriques. NĂ©anmoins ce nâest pas toujours facile de localiser le tartre avec un simple coup dâĆil, dans certains cas le tartre est sous gingival câest-Ă -dire quâil est enfoui sous la gencive en contact de la racine et non pas la partie visible de la dent. Câest ainsi que le vĂ©tĂ©rinaire fait appel Ă lâexamen radiologique qui met en Ă©vidence des spicules tartriques le long des racines, leurs Ă©tendues, les groupes de dents touchĂ©es en plus dâĂ©ventuelles affections qui peuvent accompagner le tartre. Par ailleurs des bilans sanguins, biochimiques peuvent ĂȘtre prescrits en cas de souffle nausĂ©abond afin dâexclure tous autre trouble mĂ©tabolique comme le diabĂšte. Complication du tartre chez le chat la gingivite Le tartre nâest pas quâun simple prĂ©judice esthĂ©tique ou une affection anodine mais il peut bien ĂȘtre Ă lâorigine de nombreux dĂ©sagrĂ©ments parmi lesquels lâinflammation gingivale ou la gingivite. En effet, lâaccumulation du tartre sur les dents et en sous gingival irrite fortement la gencive du fĂ©lin, elle devient trĂšs rouge, tumĂ©fiĂ©e et fragilisĂ©e par les rĂ©actions inflammatoires, douloureuse et saignante au moindre contact en particulier lors des repas. De plus la prĂ©sence du tartre engendre un dĂ©chaussement gingival ou rĂ©cession mettant Ă nu les dents qui vont devenir sensiblement douloureuses et susceptibles Ă dĂ©velopper des caries voire mĂȘme sâabcĂ©der si elles ne sont pas traitĂ©es dans lâimmĂ©diat. Responsable aussi dâune mauvaise haleine nausĂ©abonde, et Ă long terme dâun affaiblissement du systĂšme immunitaire du chat suite Ă la prolifĂ©ration des bactĂ©ries contenues dans les couches tartriques, et qui peuvent Ă©galement viser dâautres organes et les altĂ©rer comme le cĆur, les reins ou le foie insuffisance cardiaque, rĂ©nale, arthrite.., ou encore entraĂźner une inflammation de la couche profonde du cĆur endocardite ou pire le passage de germes pathogĂšnes dans la circulation sanguine pour infester tout lâorganisme on parle alors de septicĂ©mie. Câest la raison pour laquelle une consultation chez le vĂ©tĂ©rinaire de façon rĂ©guliĂšre sâavĂšre essentielle. PrĂ©disposition du tartre chez le chat De nos jours, il existe de nombreuses Ă©tudes qui plaident pour une prĂ©disposition gĂ©nĂ©tique chez certaines races fĂ©lines Ă dĂ©velopper du tartre. Mais cette thĂ©orie nâest pas seule Ă ĂȘtre incriminĂ©e, en parle aussi de certains facteurs qui prĂ©disposent et favorisent la formation, lâĂ©volution et lâentretien du tartre, on peut Ă©voquer LâĂąge du chat au fur et Ă mesure que le chat vieillit, il devient de plus en plus prĂ©disposĂ© Ă dĂ©velopper du tartre. Une alimentation humide et molle favorise la formation des dĂ©pĂŽts tartriques chez le chat, qui ne va pas trop mĂącher son aliment et donc moins dâabrasion dentaire et plus dâaccumulation du tartre. De ce fait tout autre facteur qui peut rĂ©duire lâamplitude et la frĂ©quence masticatoire chez lâanimal est en faveur de lâapparition du tartre. Lâabsence dâune bonne hygiĂšne bucco-dentaire chez le fĂ©lin. Certaines atteintes telles que les fractures, les processus tumoraux ou encore les gingivites. Ces derniĂšres sont causĂ©es par le tartre mais si elles ne sont pas traitĂ©es, elles vont entretenir sa progression. La morphologie buccalecaractĂ©ristique de certaines races, fait dâelle un terrain propice Ă la formation du tartre, lâexemple des chats Persan et British qui sont les plus prĂ©disposĂ©s Ă cette affection buccale. Traitement et intervention pour dĂ©tartrage pour le chat Face Ă une gencive enflĂ©e, tumĂ©fiĂ©e de couleur rouge vif et douloureuse, il est recommandĂ© dâamener votre chat au vĂ©tĂ©rinaire pour une sĂ©ance de dĂ©tartrage dentaire. En effet le dĂ©tartrage permet de retirer les blocs du tartre collĂ©s aux surfaces dentaires, il sâagit dâun acte opĂ©ratoire indolore pratiquĂ© sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale, de courte durĂ©e, qui utilise des ondes ultrasonores et une pĂąte Ă polir pour assainir les dents. Pour certains chats cette intervention est nĂ©cessaire dĂšs leur jeune Ăąge, et qui doit ĂȘtre renouvelĂ©e tous les deux ans en fonction de la vitesse dâapparition du tartre. Pour certains chats, ils nâont pas besoin dâeffectuer un dĂ©tartrage. Le dĂ©tartrage doit ĂȘtre complĂ©tĂ© par un polissage afin de favoriser la guĂ©rison des tissus endommagĂ©s, de donner une nouvelle orientation des fibres et prĂ©venir la rĂ©apparition du tartre. Par ailleurs la gencive lĂ©sĂ©e doit ĂȘtre systĂ©matiquement soignĂ©e par un simple curetage gingival ou encore une chirurgie muco-gingivale. Les dents fragilisĂ©es par les caries, les processus nĂ©crotiques ou inflammatoires doivent ĂȘtre extraites ainsi tout foyer infectieux susceptible de dĂ©velopper du tartre est Ă©radiquĂ©. Cependant pour une meilleure efficacitĂ© le dĂ©tartrage doit ĂȘtre combinĂ© avec un traitement mĂ©dical et un traitement hygiĂ©nique. Le premier consiste Ă administrer des substances pharmaceutiques antimicrobiennes, dont lâaction est Ă visĂ©e anti-plaque et antiseptique, voire bactĂ©ricide et virucide. Ces molĂ©cules se prĂ©sentent sous forme de liquide ou sous forme de poudre et peuvent ĂȘtre administrĂ©es pour une courte durĂ©e de 15 jours maximum, ou Ă long terme et de maniĂšre rĂ©guliĂšre si le risque tartrique est Ă©levĂ©. Quant au traitement hygiĂ©nique, il se base principalement sur le brossage rĂ©gulier des dents Ă lâaide dâune brosse souple ou dâun doigtier et une alimentation adĂ©quate surtout pas humide. PrĂ©vention et hygiĂšne dâentretien chez le chat La prĂ©vention reste toujours la meilleure solution pour Ă©viter tout dĂ©sagrĂ©ment. Lâinspection rĂ©guliĂšre des dents de lâanimal est une Ă©tape trĂšs importante pour prĂ©venir la formation du tartre. NĂ©anmoins la prĂ©vention et lâentretien de la santĂ© buccale du fĂ©lin reposent sur deux grands volets le traitement hygiĂ©nique prophylactique proprement dit et le traitement dentaire. Le traitement hygiĂ©nique Comme on lâa prĂ©cĂ©demment avancĂ©, ce traitement se base sur le brossage des dents, un assainissement rĂ©gulier et une alimentation adaptĂ©e aux besoins du chat. Il est clair que manipuler la gueule du chat nâest pas une tĂąche facile, câest pourquoi il est primordial de lâinitier au brossage dĂšs son jeune Ăąge avec des doigtiers souples, des pĂątes Ă dĂ©tartrage et nettoyante. Le brossage doit sâeffectuer verticalement depuis la partie rose de la gencive vers la couronne de la dent en un mouvement de balayage. Quant Ă lâalimentation du chat elle doit ĂȘtre choisie avec prĂ©caution. LâidĂ©al est dâopter pour une nourriture croquante qui assure un effet mĂ©canique abrasif doux non pas agressif de peur de lĂ©ser davantage la gencive sur le tartre et les surfaces dentaires. Certaines marques proposent des produits alimentaires Ă base de fibres offrant un bien meilleur nettoyage et polissage des dents rendant lâaccumulation de la plaque bactĂ©rienne et le tartre difficile, de plus ces produits contiennent des antioxydants qui sâopposent au processus de lâoxydation cellulaire dont les toxines bactĂ©riennes sont responsables. De mĂȘme lâadministration des comprimĂ©s Ă croquer, lamelles Ă croquer ou des pulvĂ©risateurs vont renforcer davantage lâaction du brossage et lâeffet abrasif que procure lâalimentation. Le traitement dentaire Lâensemble des affections et lĂ©sions concomitantes doivent ĂȘtre prises au sĂ©rieux et soignĂ©es prĂ©cocement, parmi ces atteintes La carie dentaire une affection rare chez le fĂ©lin qui peut ĂȘtre Ă lâorigine de lâapparition tartrique en lui offrant une niche pour sâaccumuler, comme elle peut ĂȘtre une des consĂ©quences de la prĂ©sence du tartre en intra-buccal. Dans tous les cas une destruction de lâĂ©mail doit ĂȘtre vite traitĂ©e. Câest le mĂȘme cas pour les pulpites inflammation pulpaire, les nĂ©croses mortification de la pulpe, les fractures des dents ou les troubles de lâocclusion, lâextraction de la dent causale dans ces cas va soulager Ă©normĂ©ment lâanimal. Prix dâun dĂ©tartrage chez le chat Un dĂ©tartrage doit sâeffectuer rĂ©guliĂšrement. Pour Ă©viter les gonflements des gencives voire des infections, seul le dĂ©tartrage sera efficace. Le prix dâun dĂ©tartrage reste abordable. Cette intervention peut coĂ»ter jusquâĂ 100 euros. Libre des tarifs, les vĂ©tĂ©rinaires appliquent le prix du dĂ©tartrage quâils souhaitent. Lâacte de dĂ©tartrer nâest pas le plus cher dans le forfait vĂ©tĂ©rinaire. Effectivement, le prix du dĂ©tartrage pour un chat comprend une anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale du chat. Le vĂ©tĂ©rinaire doit pouvoir effectuer ce soin sans que lâanimal bouge. Afin de prĂ©venir lâapparition du tartre des mĂ©thodes de prĂ©vention existent Alimentation anti-tartre prix 12âŹ/kg Friandises anti-tartre prix 2âŹ/100g DĂ©tartrage prix JusquâĂ 100⏠Brosse Ă dents doigtier pour chat prix 3⏠Dentifrice anti-tartre pĂąte pour chat prix 12⏠Dentifrice anti-tartre spray pour chat prix 11⏠Une assurance chat peut prendre en charge jusquâĂ 100% les actes de confort comme le dĂ©tartrage. En optant pour une assurance chat, le propriĂ©taire nâa plus Ă se soucier du cĂŽtĂ© financier du suivi santĂ© de son chat. Aujourdâhui en France, prĂšs de 7% de propriĂ©taires font le choix de souscrire Ă une assurance animaux afin de prodiguer des soins vĂ©tĂ©rinaires rĂ©guliers, de qualitĂ© leurs compagnons. Questions frĂ©quentes La multiplication pathologique des bactĂ©ries au sein de la plaque dentaire, Ă©voluĂ©e par la suite en dĂ©pĂŽts tartriques, est Ă lâorigine de la mauvaise haleine ou lâhalitose. Câest pourquoi lâusage des antibiotiques et antiseptiques sous forme de bain de bouche Ă base de chlorhexidine, pour une courte durĂ©e sâavĂšre trĂšs efficace. Cependant ce traitement nâest pas un traitement curatif dĂ©finitif. Pour remĂ©dier Ă ce problĂšme, il faut plutĂŽt chercher Ă Ă©liminer le tartre qui en est responsable si vous dĂ©sirez vous dĂ©barrasser de cette odeur nausĂ©abonde chez votre animal de compagnie, et le complĂ©menter par un brossage quotidien et des complĂ©ments alimentaires anti-plaques. Cela dit le tartre nâest pas la seule cause dâune halitose chez le chat, il se peut quâil souffre dâune insuffisance rĂ©nale, hĂ©patique, ou dâun problĂšme endocrinien, gastro-intestinal, dâune infection respiratoire ou toute autre pathologie dont une mauvaise odeur buccale fait partie de son tableau clinique. Alors nâhĂ©sitez surtout pas face Ă une telle manifestation Ă consulter votre vĂ©tĂ©rinaire traitant pour faire passer des examens complĂ©mentaires analyses hĂ©matologiques, biochimiques.., et de mettre en Ă©vidence la vraie origine de la mauvaise haleine chez votre animal. Le tartre chez le fĂ©lin naĂźt Ă partir de la pellicule acquise exogĂšne recouvrant les surfaces dentaires et sur laquelle les molĂ©cules minĂ©rales contenues dans la salive viennent se prĂ©cipiter. Avec le temps lâensemble va se minĂ©raliser. Une accumulation importante du tartre peut devenir source de douleurs, de risque infectieux, handicap pour le chat et mĂȘme ĂȘtre gĂȘnant et repoussant pour son propre maĂźtre. Et donc sâen dĂ©barrasser devient une nĂ©cessitĂ©, alors comment faire ? Un dĂ©tartrage rĂ©alisĂ© chez le vĂ©tĂ©rinaire est la premiĂšre Ă©tape pour assainir la cavitĂ© buccale du chat, associĂ© Ă un traitement chimique mĂ©dical Ă base dâantiseptiques pour renforcer lâaction mĂ©canique du dĂ©tartrage, et un rĂ©gime alimentaire dotĂ© de pouvoir anti-tartrique adaptĂ© aux besoins de lâanimal. Cependant si ce traitement nâest pas respectĂ© et surtout nâest pas systĂ©matiquement associĂ© Ă un brossage correct et rĂ©gulier, le tartre risque toujours de rĂ©apparaĂźtre et altĂ©rer la santĂ© buccale du fĂ©lin. Comme chez les humains le brossage permet de nettoyer les dents, les protĂ©ger contre lâagglutination calcique et les maintenir en bon Ă©tat. NĂ©anmoins avec un chat ĂągĂ© et non habituĂ© Ă cette pratique, cela ne sera pas une tache si agrĂ©able, câest la raison pour laquelle il est nĂ©cessaire dâapprendre Ă votre fĂ©lin de se laisser brosser les dents depuis quâil est tout petit. Faites intĂ©grer progressivement le brossage dans le quotidien de votre chat, utilisez des brosses Ă dents souples, ou des doigtiers qui sont encore plus faciles Ă utiliser avec des pĂątes dentifrices aromatisĂ©es, pensez Ă choisir lâarĂŽme prĂ©fĂ©rĂ© de votre animal domestique cela va rendre les sĂ©ances de brossage plus agrĂ©ables pour votre fĂ©lin. La mĂ©thode du brossage est en fait si simple une fois lâanimal habituĂ©, prenez les canines comme un point de dĂ©part, nettoyez-les en suivant des mouvements de va-et-vient verticaux, nâutilisez jamais de la pĂąte dentifrice que vous vous en utilisez personnellement car en cas dâingestion votre chat peut bien tomber malade, cependant lors du brossage essayez de le laisser lĂ©cher la pĂąte pour sây habituer Ă son goĂ»t. Avec le temps vous allez pouvoir lui brosser toutes les dents, il suffit dây aller tous doucement. Le choix de la nourriture joue un rĂŽle trĂšs important dans la lutte contre le tartre chez le chat. Heureusement il existe une alimentation sous forme de croquettes qui permettent par leurs textures dâeffectuer un nettoyage efficace des surfaces dentaires. En rĂ©alitĂ©, lors de la mastication la rugositĂ© de ses croquettes va assurer lâeffet mĂ©canique abrasif. Elles vont venir se frotter contre les parois dentaires, comme pour les polir et les dĂ©barrasser de tous les dĂ©bris alimentaires qui sây collent, en plus de la plaque dentaire et les dĂ©pĂŽts tartriques sâils sont dĂ©jĂ installĂ©s. Ces croquettes ont Ă©galement un rĂŽle de retarder lâapparition de ces plaques et dĂ©pĂŽts tartriques chez le chat.. Il faut savoir que ces aliments font partie du plan du traitement de votre chat, ils sont adaptĂ©s Ă ses besoins notamment sâil est prĂ©disposĂ© Ă dĂ©velopper du tartre. Comme on lâa prĂ©cĂ©demment exposĂ©, le tartre nâest pas une affection banale sans consĂ©quences. En effet ces formations calciques infectĂ©es par les bactĂ©ries irritent le tissu superficiel qui protĂšge les structures profondes la gencive ». Dans un premier temps, le tartre fragilise cette barriĂšre, elle est alors tumĂ©fiĂ©e et sanglante mais la lĂ©sion reste jusquâalors rĂ©versible, ce qui veut dire que si un traitement appropriĂ© est entrepris au bon moment tout peut rentrer dans lâordre. En revanche dans lâabsence dâune prise en charge adĂ©quate la lĂ©sion initialement rĂ©versible progresse en profondeur et dĂ©truit les structures internes pour devenir irrĂ©versible, la gencive devient fragilisĂ©e, une collection purulente apparaĂźt et les dents atteintes deviennent mobile. Dans les stades avancĂ©s, les organes dentaires vont ĂȘtre inĂ©vitablement expulsĂ©s. Et donc oui, si le tartre nâest pas traitĂ© sĂ©rieusement cause une perte dentaire chez le fĂ©lin. Par ailleurs il se trouve que lâextraction dâune dent infectĂ©e sâimpose dans le plan du traitement parodontal du chat, Ă ce moment ne craignez rien, cet acte ne fera que du bien pour votre chat, il en retrouvera mĂȘme son appĂ©tit de jadis. Le tartre comme toute autre affection pathologique se traduit cliniquement par un certain nombre de signes PrĂ©sence de traces de sang sur la nourriture de votre animal ou mĂȘme Ă lâintĂ©rieur de sa gueule aprĂšs ses repas, Une couche orangĂ©e dure dĂ©posĂ©e sur les surfaces amĂ©laires, La gencive qui entoure la dent entartrĂ©e est rouge et enflĂ©e, PrĂ©sence du pus, une mauvaise haleine, ou encore une perte dâappĂ©tit et de poids par la suite. Dans ces circonstances vous avez un animal avec des dents entartrĂ©es et qui nĂ©cessite une bonne prise en charge parodontologique chez votre vĂ©tĂ©rinaire traitant.
4 AprĂšs une inhalation, attendez au moins 1 heure avant de sortir car les muqueuses dilatĂ©es par lâeau chaude sont plus sensibles au froid et permĂ©ables aux microbes. 5. Surveillez toujours un enfant ou une personne ĂągĂ©e en inhalation : la respiration doit ĂȘtre facilitĂ©e, lâinhalation agrĂ©able. En cas de gĂȘne quelconque, il faut
Comme pour les humains, les dents des chats subissent lâattaque permanente de bactĂ©ries qui sont Ă lâorigine de la formation de la plaque dentaire. Attention! Cette formation de tartre peut ĂȘtre suivie de graves troubles de santĂ© ! Soyez vigilants⊠Les bactĂ©ries contenues dans la bouche plus de 350 bactĂ©ries recensĂ©es dans la cavitĂ© buccale ! sâagglutinent Ă la surface des dents et produisent des substances glycoprotĂ©ines et polysaccharides qui se dĂ©posent sur les dents. Ces bactĂ©ries sâagencent en biofilm qui recouvre lâensemble des surfaces dentaires et provoque des inflammations des gencives gingivite. Câest un phĂ©nomĂšne continu aprĂšs un soin dentaire, il suffit de 6 Ă 8 heures pour que le biofilm bactĂ©rien recouvre Ă nouveau lâensemble des dents ! Lâaccumulation de ce biofilm forme une pellicule de couleur orange qui, progressivement, prend de lâĂ©paisseur câest alors la plaque dentaire. La plaque est une immense accumulation de bactĂ©ries 1 milligramme de plaque dentaire contient environ 10 millions de bactĂ©ries. Cette plaque constitue lâĂ©tape prĂ©liminaire Ă lâapparition du tartre, par minĂ©ralisation. Câest aussi une source dâodeurs nausĂ©abondes Avec le temps, la plaque se minĂ©ralise et sâĂ©tend sous la gencive, on dit que lâanimal a du tartre. Au fur et Ă mesure de son dĂ©veloppement, le tartre contient une quantitĂ© de plus en plus importante de bactĂ©ries la concentration en germes dans le tartre peut ĂȘtre aussi importante que dans les selles dâoĂč un danger pour lâorganisme. Sachez, de plus, quâil existe une prĂ©disposition pour le tartre chez les Persans et les Burmese. On reconnaĂźt facilement le tartre par la couche orangĂ©e qui recouvre les dents, on constate aussi gĂ©nĂ©ralement des saignements au moment des repas, une mauvaise haleine. Le chat devient aussi difficile» et ne mange plus aussi bien ses repas en raison bien souvent de la douleur provoquĂ©e. Les consĂ©quences du tartre Le tartre chez le chat nâest pas uniquement un problĂšme esthĂ©tique, mais un rĂ©el problĂšme de santĂ© avec de nombreuses consĂ©quences Le tartre est souvent responsable de la mauvaise haleine du chat un chat qui a les dents propres est un compagnon beaucoup plus agrĂ©able car moins nausĂ©abond ! Le tartre sâaccumule rĂ©guliĂšrement et sâinsinue sous la gencive qui est en permanence irritĂ©e et fragilisĂ©e câest une gingivite inflammation de la gencive qui devient trĂšs rouge, qui peut provoquer des saignements au moment des repas. Le tartre entraĂźne aussi Ă terme des infections buccales, voire des abcĂšs. Les dents aussi peuvent ĂȘtre atteintes, et il nâest pas rare de voir des dents totalement rongĂ©es par les caries, qui tombent ou qui ne tiennent plus dans la bouche que par la couche de tartre ! De plus les microbes qui se dĂ©veloppent dans le tartre passent dans le sang et peuvent se fixer dans diffĂ©rents organes cĆur, reins contribuant ainsi au dĂ©veloppement de maladies qui peuvent ĂȘtre graves notamment, des insuffisance cardiaque et rĂ©nale chez lâanimal ĂągĂ©. Sans oublier la souffrance engendrĂ©e Ă votre chat car, mĂȘme sâil ne lâexprime pas, votre compagnon souffre forcĂ©ment lorsque le tartre devient important. Que faire si votre chat a les dents entartrĂ©es ? Tout dâabord, surveillez bien lâapparition du tartre en regardant rĂ©guliĂšrement les dents de votre chat le tartre apparaĂźt dâabord au niveau des dents du fond, les prĂ©molaires, et plus tardivement sur les crocs. Il est difficile de dire Ă quel moment le tartre sâinstalle certains chats auront besoin dâun dĂ©tartrage dĂšs lâĂąge de 1 an, dâautres nâen auront jamais vous voyez que les gencives sont rouges, enflĂ©es ou quâelles saignent parfois, il est temps de faire dĂ©tartrer votre chat. Pour la majoritĂ© des animaux, il faudra pratiquer un dĂ©tartrage rĂ©gulier tous les deux ou trois ans. Le dĂ©tartrage est une intervention indolore pratiquĂ©e par votre vĂ©tĂ©rinaire le chat est placĂ© sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale, ceci afin quâil reste immobile la gueule ouverte pendant la durĂ©e de lâintervention. Le tartre est dĂ©collĂ© par ultra-sons, comme chez le dentiste donc sans douleur, puis le vĂ©tĂ©rinaire applique une pĂąte pour polir les dents. Il se peut que le vĂ©tĂ©rinaire doive enlever les dents dont la racine est atteinte rassurez-vous, cela sera plutĂŽt un soulagement pour le chat car les douleurs liĂ©es Ă la prĂ©sence de dents trĂšs entartrĂ©es disparaitra et le chat sâalimentera souvent mieux quâavant. Le dĂ©tartrage est un traitement, mais ne constitue pas une prĂ©vention du tartre. GrĂące Ă quelques prĂ©cautions, il est possible de retarder lâapparition ou la rĂ©apparition du tartre. Que faire pour prĂ©venir lâapparition du tartre ? Comme pour les ĂȘtres humains, la santĂ© buccale passe par un brossage rĂ©gulier des dents. Il faut les habituer dĂšs le plus jeune Ăąge surtout que ce nâest pas trĂšs facile sur des chats. Le brossage doit sâeffectuer verticalement sur toutes dents, avec une pĂąte Ă dĂ©tartrer pour chats et une brosse trĂšs souple. Le rinçage nâest pas nĂ©cessaire. Lorsque le brossage est impossible, on peut utiliser dâautres produits de lutte contre les problĂšmes dentaires comprimĂ©s Ă croquer, lamelles Ă croquer, pulvĂ©risateursâŠDĂ©couvrez toute une sĂ©lection de dentifrices et produits dâhygiĂšne bucco-dentaire pour chat. Lâutilisation dâune nourriture dont la composition et la texture permettent un nettoyage naturel des dents une alimentation sous forme de croquettes est fondamentale. En effet, grĂące Ă la mastication et Ă leur texture les croquettes frottent sur les dents et retardent lâapparition du tartre, tandis que les boĂźtes et la pĂątĂ©e favorisent au contraire son dĂ©veloppement. Il existe mĂȘme des croquettes spĂ©cialement conçues pour avoir une action de brossage Hillâs Science Plan Feline Oral Care et Royal Canin Oral Sensitive 30. En conclusion, il est important dâassurer une bonne hygiĂšne buccale Ă votre chat. Surveillez bien les premiers signes dâapparition de la plaque dentaire et, si le tartre est dĂ©jĂ bien installĂ©, nous vous conseillons vivement de faire rĂ©aliser un dĂ©tartrage par votre vĂ©tĂ©rinaire. Cela pourra Ă©viter bien dâautres complications et surtout amĂ©liorer la santĂ© et le bien-ĂȘtre de votre compagnon. Dre BĂ©nĂ©dicte Hivin Docteure vĂ©tĂ©rinaire diplomĂ©e de l'Ecole Nationale VĂ©tĂ©rinaire de Lyon, j'ai travaillĂ© comme vĂ©tĂ©rinaire conseil chez Wanimo de 2010 Ă 2022. 1025 articles
DĂ©tartragede ma petite chĂ©rie d'amour, je suis trĂšs anxieuse concernant lâanesthĂ©sie et le professionnalisme du vĂ©to. Combien de temps dure cette opĂ©ration de
Consultez Ă©galement les autres discussions qui parlent de SantĂ©. 11/11/2016 Ă 190441 lavocate DĂ©tartrage de ma petite chĂ©rie d'amour, je suis trĂšs anxieuse concernant lâanesthĂ©sie et le professionnalisme du vĂ©to. Combien de temps dure cette opĂ©ration de dĂ©tartrage, anesthĂ©sie comprise ? 12/11/2016 Ă 103228 chapachat Bonjour, un dĂ©tartrage, une fois ok ..... mais Ă©vitez ....moi je suis contre ....achetez du dentifrice pour chat .....et des croquettes pour le tartre ..... 12/11/2016 Ă 103601 lavocate Bonjour, moi Ă©galement, mais suite Ă sa visite annuelle vaccin etc.. il m'a fortement conseillĂ© de dĂ©tartrĂ© ma chĂ©rie d'amour. 12/11/2016 Ă 111202 poros Bonjour, les vĂ©tos sont trĂšs fans du dĂ©tartrage... Et du coup je me raccroche aux wagons Moi j'ai un chat de 12 ans et le vĂ©to me pousse Ă le faire dĂ©tartrer. C'est un amour mais je ne suis pas sĂ»re du tout de pouvoir lui brosser les dents j'ai dĂ©ja bcp de mal Ă lui faire avaler une pilule, je serais donc heureuse de savoir s'il y a une solution moins radicale que l'anesthĂ©sie etc... Pour un chat de cet Ăąge mais qui n'a le droit de manger qu'un seul type de croquettes contrĂŽle du poids. Merci d'avance. 12/11/2016 Ă 163402 fredj Cherche algues en poudre pour cela, simplement de la viande pour animaux en supermarchĂ©s, Colin surgelĂ©, saucisse Strasbourg etc bref nourriture qui lui fait mastiquer croq c'est du pocorn, mais vĂ©to en vendant te diront que c'est le top alors que pire que mc do... 13/11/2016 Ă 092847 agnes1 bonjour, avez-vous regardĂ© dans sa bouche ? est-ce qu'il y a beaucoup de tartre ? , est-ce qu'elle a les gencives gonflĂ©es et est-ce qu'elles saignent ? aussi certaines dents peuvent se dĂ©chausser . demandez l'avis d'un autre vĂ©tĂ©rinaire . cordialement . 13/11/2016 Ă 125035 lucilem J'ai eu le mĂȘme problĂšme, il faut le faire si les dents sont trĂšs entartrĂ©es et les gencives gonflĂ©es mon vĂ©to m'a dit que ça pouvait "tomber sur le coeur" sinon j'ai essayĂ© le dentifrice avec le doigt en caoutchouc ou la brosse c'est nul, beaucoup trop gros... Il existe des "stations de lavages", sur zooplus qui peuvent aider, il y a des picots en caoutchouc au bout et le chat vient se frotter les dents contre s'il a du tartre il le fera de lui-mĂȘme, sinon on peut lui mettre un peu d'herbe Ă chats sĂ©chĂ©e dessus, c'est vendu avec, et sinon on peut lui enlever dĂ©licatement avec un petit bĂątonnet de buis pour repousser les cuticules 13/11/2016 Ă 192143 mÄo Je pense que parfois il faut le faire, dâautant quâon ne fait pas ça souvent. Les croquettes spĂ©ciales et autres trucs ne marchent pas pour enlever le tartre une fois quâil est lĂ , bien installĂ©. Par contre, ça peut ĂȘtre bien aprĂšs le dĂ©tartrage, pour limiter sa rĂ©apparition.. 19/11/2016 Ă 163851 nabucho Le dĂ©tartrage chez le chat se pratique moins courament que chez le chien. Le dents principalement concernĂ©es sont les premiĂšres prĂ©molaires supĂ©rieures, en forme de "Mont Blanc" inversĂ©. Dans une moindre mesure les canines supĂ©rieures. Si le chat est conciliant, en position couchĂ©e sur une table, on peut lui tenir la tĂȘte dans le plat de la main et utiliser une cuillĂšre Ă cafĂ© de l'autre, pour rĂącler de haut en bas le tartre des dents supĂ©rieures. idem le procĂ©dĂ© au baton de buis. Il est important d'Ă©valuer les lĂ©sions associĂ©es sur les gencives et au fond de la bouche de part et d'autre des piliers constituĂ©s par les branches montantes mandubulaires. En cas d'inflammation et ou d'ulcĂšre des tissus mous rouge framboise, un traitement anti-inflammatoire et ou antibiotique est Ă prĂ©voir au long court. La rĂ©traction des gencives par l'envahissement par le tartre impose une anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale afin de dĂ©tartrer les espaces sous gingivaux Ă l'insert Ă ultra son, suivi d'un polissage. La gingivite chronique ou rĂ©cidivante doit mettre sur la piste d'une infection latente par un des rĂ©tovirus immunosuppresseurs fĂ©lins FelV et FIV, ou d'une calicivirose chronique. Des tests sanguins et par Ă©coouvillonnage buccal sont simples Ă mettre en oeuvre. Une virose chronique en cause peut justifier non seulement un dĂ©tartrage frĂ©quent tous les deux ans mais parfois aussi l'arrachage de toutes les molaires et prĂ©molaires en cas de stomatite chronique. Le recours Ă des protocoles en application locale de microdoses d'interfĂ©ron fĂ©lin assez cher peuvent, en association avec des corticoĂŻdes aux effets secondaires dĂ©testables, retarder la dĂ©cision d'arrachage dentaire en cas de dĂ©chaussement et rĂ©tractation gingivale. Toute mobilisation de tartre ou de pus sous anesthĂ©sie peut s'accompagner d'embolisation de germes dans la circulation sanguine, avec risque d'implantation sur les valvules cardiaques endocardite. On prĂ©vient ce risque en prescrivant une antibiothĂ©rapie ciblĂ©e sur les germes classiquement en cause quelques jours avant puis aprĂšs l'intervention. 19/11/2016 Ă 170525 poros Nabucho, merci pour ces dĂ©tails trĂšs complets et trĂšs professionnels. 19/11/2016 Ă 185837 mÄo Oui, merci, jâen ai appris beaucoup. 21/11/2016 Ă 124433 nabucho Ă nougato Ce que vous appelez "os charnus", c'est peut-ĂȘtre les tĂȘtes proximales d'humĂ©rus ou distales de fĂ©mur Ă©piphyses en langage scientifique de poulet ou de dinde Ă©paule et genou. Ces tĂȘtes entourĂ©es de leur capsule articulaire, et riches en cartilage, peuvent ĂȘtre enfoncĂ©es par les crocs et les prĂ©molaires, ce qui rĂącle le flanc externe des dents qui est le plus souvent entartrĂ©. Le corps de ces tĂȘtes articulaires contient peu d'os compact et beaucoup d'os spongieux, rouge-sang et pour cause c'est lĂ que se forment les globules rouges, friable et peu dangereux Ă ingĂ©rer tant que la quantitĂ© en est restreinte. Si la quantitĂ© ingĂ©rĂ©e d'os spongieux devait ĂȘtre trop importante, un risque de reconstitution d'un ciment abrasif dans le colon mĂšnerait Ă la formation d'un fĂ©calĂŽme, chez les chats plus ĂągĂ©s et sĂ©dentaires, ayant tendance Ă la constipation. Dans ce cas de figure, dĂ©boucher le chat impose parfois une anesthĂ©sie pour un lavement savonneux et Ă l'eau oxygĂ©nĂ©e tiĂšdie. Point trop d'os ne faut! De mĂȘme il faut prendre garde de ne pas laisser le chat Ă©clater le corps de l'os fĂ©moral, tibial ou humĂ©ral diaphyses en langage scientifique, dont la paroi est constituĂ©e d'une corticale trĂšs compacte et cassante en Ă©clats pointus. Retirer l'os Ă ce moment. De façon gĂ©nĂ©rale, les chats ĂągĂ©s sont plus expĂ©rimentĂ©s et savent broyer finement cette corticale sans en avaler de gros morceaux pointus. Chez le chien on pourrait tout aussi bien donner une fois par mois une tĂȘte d'humĂ©rus ou de fĂ©mur de veau. Ou des tranches de pain rassi ou trĂšs dur. 21/11/2016 Ă 150951 nougato les chats sauvages se maintiennent en bonne santĂ© en mangeant les carcasses entiĂšres de leurs proies. IdĂ©alement, nous devrions nourrir nos animaux de compagnie de la mĂȘme maniĂšre. Os charnus crus Carcasses de poulet et de dinde, sous-produits de volaille incluant les tĂȘtes, les pattes, les cous et les ailes, poissons avec la tĂȘte. Les carcasses de chĂšvre, de mouton, de veau peuvent ĂȘtre coupĂ©es en gros morceaux, Les autres sous-produits, sont pieds de porc, cous de mouton, cous de porc, poitrine, os de queue, cĂŽtes. Les carcasses souris, lapins, poissons, poulets, cailles, poules.. Il existe sur le net plusieurs sites qui conseillent le BARF.. 22/11/2016 Ă 163446 ninou67 les croquettes font l'affaire. Perso je ne ferais pas confiance mais c'est mon humble avis. 22/11/2016 Ă 163950 ninou67 A moins bien sure que cela soit dĂ» Ă une maladie chronique ou que la dentition du chat soit vraiment mauvaise. 22/11/2016 Ă 171136 nabucho ATTENTION Ă la viande fraiche de porc, ou aux rĂ©sidus de charcuterie de salaison! Interdit chez le chat! Il existe un coronavirus du porc qui entraine dans cette espĂšce des avortements ou de la mortinatalitĂ© chez les porcelets la maladie d'AUJESZKY. Cette maladie fait l'objet de campagnes d'erradication pour ses lourdes consĂ©quences Ă©conomiques. Mais le chat est la seule espĂšce non porcine qui peut contracter le virus en consommant la viande non stĂ©rilisĂ©e. Les symptomes sont ceux d'une encĂ©phalite infectieuse mortelle qui peut mimer celle de l'encĂ©phalite rabique Ă©pilepsie, agressivitĂ©, prurit dĂ©labrant de la face, torpeur et coma mortel. La maladie chez le porc est en voie d'extinction, mais par principe, pas de viande porcine fraiche pour les minous SVP! 22/11/2016 Ă 172407 agnes1 merci nabuco . oui, il faut faire attention Ă ce que l'on donne Ă manger aux chats . quand on ne sait pas, mieux vaut demander un vĂ©tĂ©rinaire . 22/11/2016 Ă 175234 nougato Pour info, la France et plusieurs pays europĂ©ens sont exempt de la maladie dâAujeszky, donc pas de souci pour donner du porc Français, c'est du sanglier qu'il ne faut absolument pas donner ; certains vĂ©tĂ©rinaires commencent heureusement Ă sâintĂ©resser Ă l'alimentation crue ; il y a 40 ans, les croquettes, n'existaient pas en France, et nos animaux Ă©taient en meilleure forme ! 13/03/2018 Ă 190059 salimaliyo Contenu du message supprimĂ©. 13/04/2018 Ă 192417 nabucho DerniĂšre actualitĂ© avril 2018 en PyrĂ©nĂ©es Atlantiques ce dĂ©partement vient d'ĂȘtre dĂ©clarĂ© "exempt d'Aujeszky" suite Ă l'abattage des deux derniers cheptels infestĂ©s, on pense, par des sangliers sauvages qui continuent Ă ĂȘtre porteurs du virus sans contrĂŽle possible. Un pays indemne de foyers connus ne signifie donc pas absence de virus circulant! 20/04/2018 Ă 111239 hulia Contenu du message supprimĂ©. 21/04/2018 Ă 193628 nabucho PrĂšs de chez-moi, un Ă©lĂ©vĂąge de sanglier viens de se voir imposer une double clĂŽture d' entourage afin d" Ă©viter la contamination par lles sauvages. Lot et Garonne. Pour publier votre rĂ©ponse, vous devez ĂȘtre connectĂ©.
Lalongueur maximale pour les vidéos Snapchat est de 10 secondes. 3. Sélectionnez l'icÎne de chronomÚtre. Cette icÎne est située dans le coin inférieur gauche de l'écran. 4. Choisissez une durée. Faites défiler les options et choisissez une durée entre 1 et 10 secondes. La durée que vous choisissez est le temps pendant laquelle
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Les deux jeunes femmes nâavaient-elles pas de cesse de se faire souffrir Ă bien trop sâaimer ?Je tâaimerai toujours, tâaimerai toujours, mais il me faut penser Ă moi,Ne pas simplement me laisser crever de ton la jolie blonde sembla prĂȘte Ă tourner la page, non sans encore quelques larmes douloureuses, quelques Ă©lans dâangoisse et de regrets, dans ses mauvais jours. Evidemment, son inquiĂ©tude pour la santĂ© de son ex-conjointe ne pouvait pas sâen aller ainsi â tout comme cet amour, si puissant. Comme sâil Ă©tait impossible de sâen sĂ©parer totalement, au fond. Et sans doute Ludmila savait-elle quâelle nâaurait Ă prĂ©sent dâautre choix que de vivre en songeant Ă cette femme magnifique, qui un jour avait Ă©tĂ© sienne, et quâelle avait bĂȘtement perdu, Ă force de jalousie et de mesquineries enfantines. Mais elle souffrait Ă prĂ©sent son audace, sa nĂ©gligence, cela en Ă©tait certain. Car malgrĂ© sa dĂ©termination, malgrĂ© le temps ⊠Rien ne pouvait vĂ©ritablement sâeffacer, nâest-ce pas ?Et je tâai tant cherchĂ©, dans mon je tâai tant rĂȘvĂ©, chaque nuit, mon les jours, les semaines et les mois ne tentait plus tant de retrouver en qui que ce soit le plaisir quâelle avait pu avoir avec Dominura, le sachant vain. Ainsi prĂ©fĂ©rait-elle se concentrer Ă ses amitiĂ©s, et ce notamment avec Tyler â quâelle appelait presque tous les jours â mais aussi Jeanne, ainsi que quelques collĂšgues, avec qui elle passait la majore partie de son temps. Oh, il y en avait bien peu, tant la plus grande partie des employĂ©s du DefrawayS Ă©taient superficiels et hypocrites. Pourtant, entre eux, Ludmila avait pu dĂ©couvrir quelques personnalitĂ©s intĂ©ressantes, tout en continuant Ă progresser dans son travail. Evidemment, il Ă©tait certain que la jeune rĂ©dactrice travaillait beaucoup trop, et ce en une efficacitĂ© remarquable et sans doute apprĂ©ciĂ© de sa patronne depuis maintenant un an et demi. Ces derniers temps, sans doute prenait-elle tout de mĂȘme plus de temps pour elle, non sans prendre quelques libertĂ©s qui nâĂ©taient sans doute guĂšre au goĂ»t de Meredith. Mais peu ?âŠParce que je suis amoureuse.âŠAmoureuse ? Ou du moins, ce quâil lui semblait, alors que pour la premiĂšre fois depuis sa rupture avec Dominura, Ludmila sentait son cĆur sâemballer Ă la vue de lâun de ses amants, qui â chanceux â avait Ă©tĂ© indiscutablement choisi par lâinconscient de la jolie blonde pour lui faire quelque peu oublier la douleur de cette sĂ©paration encore bien trop fraiche. Comment cela Ă©tait-il possible ? Ludmila elle-mĂȘme nâen savait absolument rien, si ce nâĂ©tait que ce charmant blond avait Ă©tĂ© capable â il y a six mois de cela â de la mener au septiĂšme ciel, comme cela ne lui Ă©tait pas arrivĂ© depuis la charmante française. Sans doute cela pouvait-il paraĂźtre stupide ou superflu. Cela pouvait sembler malsain, ou quoi que ce soit dâautre La jolie blonde nâavait depuis ce jour plus voulu quitter cet homme, aussi charmant physique que psychologiquement, parfait sous tous les bords. Le genre de personne Ă qui on ne peut sans doute jamais rien reprocher, si ce nâest un surplus dâattention comme les bleus trĂšs bon parti, dâaprĂšs ce quâon disait. Mais cela, Ludmila ne semblait guĂšre sâen prĂ©occuper, Ă©tant de toute maniĂšre une femme indĂ©pendante, nâayant absolument pas besoin ni du soutien social dâun conjoint, et encore moins de son argent. Mais il y avait bien quelque chose, en cet homme, qui semblait lâattirer plus que tout cela. Quelque chose quâelle ne saurait dĂ©finir, tout comme lui ne semblait pouvoir mettre quelques mots sur ses sentiments envers la jeune Russe. Leur relation avait immĂ©diatement Ă©tĂ© relativement passionnel, tous deux sâĂ©tant rencontrĂ©s Ă une soirĂ©e entre amis, ayant chacun accompagnĂ© â amicalement â lâun des invitĂ©s principaux. Une rencontre plutĂŽt hasardeuse, donc. Un peu dâalcool. Beaucoup de conversations. Et une nuit qui sembla sonner la renaissance de la jeune Russe. Oh, Dominura. Je ne tâoublie pas. Mais il est lĂ , et je ne le laisserai pas la jolie blonde sâĂ©tait-elle attacher Ă cet homme, model de perfection. Certes, cela pouvait sembler des plus Ă©tonnants, venant dâune femme comme elle, qui auparavant semblait fuir ce genre de clicher. Pourtant, cette fois-ci, il semblait que ce cher Nathaniel faisait exception, parvenant Ă sĂ©duire cette jeune femme qui ne dĂ©sirait pas tant retrouver la stabilitĂ© fragile et douloureuse dâun couple. Mais Ă son grand Ă©tonnement, il se trouva que la stabilitĂ© entre le beau blond et elle nâĂ©tait pas si fragile que cela, en fin de compte. DĂ©jĂ voulait-il emmĂ©nager avec Ludmila, lui faire des enfants ⊠Oh, cela Ă©tait nĂ©anmoins trop tĂŽt pour la jeune femme, qui gardait un minimum les pieds sur terre, malgrĂ© cette amour naissant et lâ lâaime ?Pas autant que toi. Chut. <3~ClacClacClacDe longs cheveux blonds, ondulant jusque dans le dos de cette jeune femme vĂȘtue dâune robe simple et fleurie, dâun petit gilet rose parfaitement assortie. Une tenue relativement simple et lĂ©gĂšre, pour ce beau jour dâĂ©tĂ©. Pas de bijoux, trĂšs peu de maquillage â si ce nâĂ©tait un rouge-Ă -lĂšvres couleur cerise relativement voyant â Ludmila tenait gracieusement son petit sac Ă main Ă lâĂ©paule, marchant dans la rue, un fin sourire aux la premiĂšre fois depuis bien longtemps, la jeune femme avait pu prendre une journĂ©e de lâune de ses rares fois, elle pouvait se retrouver seule. Nathaniel travaillait, et personne nâĂ©tait venu la rĂ©clamer pour quoi que ce soit. Tout semblait parfait Le soleil brillait, les oiseaux chantait, et son bonheur semblait alors parfait. Parfait, tant que cette dĂ©licieuse femme venue de France ne venait pas lui passer par la tĂȘte, Ă©veillant en elles quelques pincements au cĆur, dâune douleur encore trop ne doit pas ne doit pas savoir, que je penserai toujours Ă Elle,MalgrĂ© mon amour pour sourire fin aux dĂ©marche cette odeur cerise, en cours Nath. <3DĂ©crochant rapidement son tĂ©lĂ©phone, sentant son cĆur se mettre Ă battre Ă vive allure sous lâappel de cet homme qui ne manquait pas de lâappeler au moins une fois toutes les deux heures pour savoir si elle allait bien, Ludmila lui rĂ©pondit avec enthousiasme, lui laissant alors simplement entendre quâelle se rendait au Starbucks le plus proche de chez elle, ne changeant guĂšre ses habitudes par rapport Ă ses journĂ©es de travail. Pas de cafĂ©, mais plutĂŽt un thĂ© aromatisĂ© Ă la vanille, pour la jeune femme, qui le prĂ©fĂ©rait au â et aprĂšs avoir raccrochĂ© en quelques au revoir tant adorables que mielleux â Ludmila entra dans le cafĂ© en question, prenant commande et allant sâinstaller Ă une table proche de la vitre, ayant une parfaite vue sur la rue et les passants. DĂ©cidĂ©ment, ce temps formidable ne pouvait que la faire sourire, tandis quâelle sortait nĂ©anmoins un exemplaire du nouveau DefrawayS â proche de la publication â afin de vĂ©rifier la cohĂ©rence de ce dernier, lâordre des articles, des photographies et interviews, etc. Une maquette proche de la phase terminale, qui lui avait Ă©tĂ© confiĂ©, comme cela Ă©tait trĂšs rarement le cas aprĂšs seulement moins de deux ans Ă travailler pour ce cĂ©lĂšbre magazine. Profitant donc de ce privilĂšge, Ludmila sortie un stylo, ses lunettes â quâelle posa sur son nez avec dĂ©licatesse â et commença Ă prendre quelques notes, bien quâil nây ai que trĂšs peu de choses â Ă son avis â Ă modifier dans cet travaille, malgrĂ© ce travaille, car jâaime ce que je travaille, car je nâai sans doute rien de mieux Ă me me je nây songe nây a que <3 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 16 FĂ©v - 155 "J'annonce donc officiellement la parution cette semaine de mon dernier ouvrage, comprennant l'intĂ©gralitĂ© des croquis et Illustrations personnels effectuĂ©es sur le terrain, en dehors des Illustrations scientifiques confidentielles dĂ©vouĂ©es au projet !"Tonnerre d'applaudissements, cris de joie et commentaires anjouĂ©s, flashs et ovation d'une foule invitĂ©e pour l'occasion d'une avant premiĂšre de la parution du livre de la grande femme, enfin de retour en AmĂ©rique. Souriants aux photographes, Dominura passa un instant son regard dans l'assemblĂ©e avant de quitter la scenette du festival et rejoindre les vestiaires, oĂč elle perdit quelque peu son masque de joie pour retrouver une mine plus inquiĂšte, plus tendue, moins relĂąchĂ©e et apaisĂ©e. Regard Ă droite, Ă gauche... Dieu qu'elle avait du mal Ă se refaire aux environnements froids et rigides des bĂątiments si austĂšres !Cela faisait trois jours, tout au plus, que la ravissante française, Dominura Romley, Ă©tait rentrĂ©e de son consĂ©quent voyage en Australie sauvage, qu'elle avait effectuĂ© aux cĂŽtĂ©s de la scientifique Grace SidnĂ«ather afin de vivre aux cĂŽtĂ©s des autochtones, une tribu aborigĂšne, afin d'en Ă©tudier les rites, la culture, les dĂ©marches, afin d'en croquer les Ă©motions fortes, les Ă©vĂšnements. Ces huit derniers mois, il s'Ă©tait evidemment passĂ© beaucoup de choses. Tant, et tant, qu'il serait bien trop difficile de tout dĂ©crire avec simplicitĂ© et clartĂ©. Le nom de la grande femme s'Ă©tait vu changer, lors d'un rituel des plus importants, cette derniĂšre laissant derriĂšre elle "Marcheuse des Arts" pour emprunter celui de "Grande Art". Sans doutes cela semblait-il ridicule, d'un point de vue commun, d'un point de vue de ces Hommes qui ne comprennent rien en la valeur des noms dans ces tribus, ces assemblĂ©es de personnes, d'Ăąmes. Ainsi, sous les conseils de Grace, Dominura s'Ă©tait bien gardĂ©e d'en dire quoi que ce soit aux mĂ©dias, ou bien Ă quiconque, ormis Ă Ludmila, lorsqu'elle l'avait eu, huit mois plus tĂŽt, au aura Ă©tĂ© gardĂ©e, prĂ©cieusement, au coin d'un espritMais jamais contestĂ©e. Jamais remise en cause, en a part ce dĂ©tail d'extrĂȘme importance, Dominura avait Ă©galement vĂ©cu beaucoup de dangers, les aborigĂšnes dĂ©cidant un beau jour de traverser le grand desert arride. L'ancienne Illustratrice s'Ă©tait ainsi retrouvĂ©e Ă marcher, tous les jours, pendant plus d'un mois. A ses yeux, cela avait tout d'abord semblĂ© comme de la torture, mais Grace n'avait pas manquĂ© de lui apprendre Ă voir en avant, et ce que cela pourrait lui apporter. Et, au bout de nombreux jours, la charmante Française avait dĂ» se rendre Ă l'Ă©vidence ce voyage Ă©tait extrĂȘmement formateur, notamment dans ce qu'elle pouvait dĂ©couvrir des habitudes et dexteritĂ©s des personnes qu'elle avait pourtant cotoyĂ© sept mois sans se rendre compte de certaines richesses dans leurs initiatique ? Quelque avait appris, jour aprĂšs jour, Ă se connaitre, encore et toujours plus, tant dans son esprit que dans son corps, et avait trouvĂ© une nouvelle sereinitĂ©, une nouvelle façon de voir la vie, sa vie, et de la vivre habits occidentaux, le short et le dĂ©bardeur qui lui restaient, avaient vite Ă©tĂ© troquĂ©s contre une tenue dĂ©voilant presque son entiĂšre nuditĂ©, ne cachant, par esthetisme plus que par fonctionnalitĂ© ou protection, quelques parties de son corps avec diverses associations de perles, peaux, ficelles d'animaux, bijoux divers, tous liĂ©s Ă la main avec le plus grand soin, en tant que cadeau de la part de quelques membres de la tribu pour avoir tant et tant cherchĂ© Ă se lier Ă eux et faire quelque chose pour la communautĂ©, en offrant son savoir autant qu'elle en avait Dominura en ressortait plus mature encore,Grandie, dans son Ăąme, dans sa richesse personnelle,PrĂȘte Ă aller de l'avant, encore,Sans pour autant regretter son premier vĂ©ritable amour, sa trĂšs chĂšre je penses encore Ă toi, petit chat, malgrĂ© Grace. Oui, je suis trĂšs heureuse avec elle. Oui, elle est adorable, et m'apporte beaucoup. Mais... Tout de mĂȘme, je ne puis m'empĂȘcher de songer Ă toi, parfois Ă m'en faire cela, jamais elle ne devra le l'aime tant, et pour rien ne voudrais la t'ai dĂ©jĂ perdueMalgrĂ© tout mon amour.~Trois jours, que je suis rentĂ©e. Trois jours, et dĂ©jĂ dois-je laisser Grace Ă ses laboratoires du pays, dĂ©jĂ dois-je l'abandonner aux interviews exaspĂ©rĂ©es, aux confĂ©rences surdimentionnĂ©es et monumentales, bien plus importantes que les miennes, quoique dĂ©jĂ immenses. Trois jours, et je me retrouves souvent seule, a pourtant devoir rĂ©habilier mon appartement, retrouver mes papiers, mon courrier, mon tĂ©lĂ©phone et mes biens, mes richesses dont je me passerais Ă bien moi, qui ai tant produit d'illustrations, ces derniĂšres annĂ©es ?L'album photo devra ĂȘtre mis Ă ah ! Dieu ! Que ces chaussures Ă talons me font mal !Que ce soleil me semble froid, et ma peau, que je sens comme s'Ă©chapper, s'Ă©filer, comme pĂąlir, me promettant retrouver son teint si blanc qui Ă©tait le mien ? Et tout ce maquillage, que l'on me rĂ©habitue Ă porter pour les photos, me semble si sommes nous de retour ?Ah oui, pour toi, Grace. Cela n'Ă©tait pas le mĂȘme type de voyage, pour l'essence mĂȘme de ton travail, de tes recherches, de tes j'aimerais te demanderPourquoi ne pas fuir, toutes les deux, ensemble ? Nous n'avons besoin de personne, nous n'avons besoin de rien. Et ce peuple, qui t'as adoptĂ©, et ce peuple, qui m'a acceptĂ©e parmis les leurs. A quoi bon revenir en ce pays ? Je n'ai ici envie de rien, a part de sourire de la bĂȘtise du monde. Ces gens, lĂ , superficiels, hurlant mon retour, donnant cartes, fleurs, chocolats, cadeaux divers de fans bien trop accrochĂ©s Ă ma personne, Ă mon image. Mais Ă eux, que leur dire ? Que je n'ai rien Ă faire de leur faux amour ? Je n'aimerais que leur signifier de vivre leur vie, de profiter de tout, de s'aimer avant de demander Ă ĂȘtre aimĂ© des autres... Cesser de vivre ces utopies, ces faces imprimĂ©es sur du papier glacĂ© ou le feuillis des lieu de cela, je leur souris, et leur refuse des autographes, bien trop pressĂ©e par le Ă faire ?Oh, il ne me reste plus qu'Ă attendre, en toute que Grace me dise que nous repartons. Quelques semaines Ă NewYork, seulement, et dĂ©jĂ serons nous Ă nouveau sur les routes de notre vie cette pensĂ©e, j'en ne me reste qu'Ă continuer ma vie,Cette ville n'est qu'une Ă©tape~Clac ClacClacClacSe rĂ©habituant petit Ă petit Ă ses talons hauts, la grande femme avait entreprit une descente d'une rue de la grande ville, lĂ , tout simplement. Magnifique, avec sa peau brunie par le soleil, dans une simple mais trĂšs belle robe ceintrĂ©e d'une couleur blanc-cassĂ©/ocre, les cheveux toujours tressĂ©s et relevĂ©s avec une Ă©lĂ©gance sauvage, elle marchait tranquillement en regardant autour d'elle, resserrant son sac Ă main sous ses doigts rĂ©parĂ©s et revernis. A ses yeux, un maquillage lĂ©ger mais efficace. Trace de khĂŽl et mascaras, un rouge Ă lĂšvres clair mais sobre, un ensemble tout Ă fait charmant, attirant l'oeil de bien des passants, le sourire de nombreuses tout cela lui importait seules choses qui passaient en son esprit n'Ă©taient que liĂ©es Ă deux personnes Son aimĂ©e et conjointe, Grace, actuellement occupĂ©e Ă ses laboratoires -et mĂȘme surbookĂ©e- et son ancien amour toujours prĂ©sent au fond de son coeur, y avait-il de chances pour qu'elle la croise en cette ville ?Oh, il y en avait, certainement, mais trĂšs la chance une chance ?Un regard suffit,Une vitre, un lĂ , Ă cette table, un starbucks Ă la main ?Cette beautĂ©, cette grĂące de l'Est, cette blondeur ennivrante, ces souvenirs d'odeurs fruitĂ©esGoĂ»t cerise, repassant sur mes ?Est-ce bien toi ?S'arrĂȘtant devant cette vitre, la grande femme s'y retourna alors, laissant ses yeux verts sombres se poser sur la charmante jeune femme, non sans que son coeur ne bondisse dans sa poitrine. Ludmila... Avait embelli, durant ces derniers mois, et semblait plus reposĂ©e, plus sereine et plus calme que lorsqu'elle l'avait quittĂ©e. Se mordant la lĂšvre, ne sachant pas si elle devait rentrer et lui adresser la parole ou simplement reprendre son chemin, l'Illustratrice finit par fermer les yeux, souriant d'un soupir, se prĂ©parant Ă toutes nouvelles, Ă tout les talons furent tournĂ©sEt la porte de la boutique un Caramel Macchiato passa bien entre ces mains tremblantesEt puis, Clac,Clac,Clac,Clac,Une table, regard, profond -maintenant accentuĂ© par tout ce qu'elle avait appris au sujet des regards, des aborigĂšnes-, un sourire, vague, hĂ©sitant, triste et heureux Ă la fois, mais sincĂšre, puissante chĂąleur et bienveillance, d'une femme dont la vie n'Ă©tait plus ponctuĂ©e par l'Ă©goĂŻsme"ThĂ© Ă la vanille ? Tu n'as pas changĂ©~" Et ce sourire,Simplement. Calme, suis lĂ De mes quelques anciennes habitudesMe reconnais-tu seulement ?Mon coeur batAppeurĂ© de ton rejetDouloureux de mon amourEnjouĂ© de cette rencontreEmu de cette journĂ©eJe saisQue tu n'es plus Ă moiTa sereinitĂ© me le prouveEt me tueAutant qu'elle me fait plaisirTu as vĂ©cuEt recommencĂ© Ă sourireOffrir ton sourireComme je te l'avais demandĂ©Merci, vĂ©cu. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 16 FĂ©v - 2147 Une belle â trĂšs belle journĂ©e en perspective sâannonçait pour Ludmila. Peut-ĂȘtre mĂȘme plus que ce Ă quoi elle sâattendait, lĂ , en feuilletant ce magazine quâelle finissait par connaĂźtre par cĆur ? Tenant le verre cartonnĂ© de son thĂ© Ă la vanille dâune main, lâautre faisant tourner les pages Ă un rythme rĂ©gulier, la jeune Russe gardait sur les lĂšvres un adorable sourire, tout lui semblant ĂȘtre absolument parfait dans sa vie ces derniers temps. Etait-elle rĂ©ellement heureuse ? Il lui semblait, oui. Nathaniel Ă©tait vraiment un homme charmant, prĂ©venant, et sans doute digne de confiance. Avec lui, Ludmila se sentait vĂ©ritablement telle une reine, nâayant pas Ă ressentir la moindre jalousie, tant cet homme ne la quittait jamais des yeux en sa prĂ©sence. Oh â Et puis, plus que cela Le jeune comptable nâĂ©tait pas â comme elle Ă prĂ©sent â lâune des cibles des mĂ©dias. Ainsi son idylle restait-elle relativement discrĂšte, les paparazzis y prĂ©fĂ©rant les relations oĂč les deux conjoints ont une certaine minutes passaient, et Ludmila ne prenait guĂšre le temps de regarder autours dâelle, dans son monde â comme bien souvent. Ainsi, que ne fut pas sa surprise lorsquâune voix sâĂ©leva non loin dâelle, ne manquant pas de lui transmettre une sorte de choc Ă©lectrique, son cĆur se mettant instantanĂ©ment Ă barre Ă une vitesse folle â non sans quâelle ne le comprenne pas immĂ©diatement. ThĂ© Ă la vanille ? Tu n'as pas changĂ©~ »Je nâai pas changĂ©. Non. Non, je nâai pas changĂ©, mais ⊠Une voix. Et une odeur qui lui provenait, reconnaissable, terriblement attirante. Ludmila se stoppa nette dans ses gestes, reposant sur la table le gobelet qui Ă©tait alors portĂ© Ă ses lĂšvres, se retournant doucement â en un mouvement nĂ©anmoins clair de sens, relativement vif malgrĂ© un effet de ralenti quâil lui semblait passer au travers de son ces picotements, sur mes joues rosies par le bonheur des derniers temps ? Pourquoi cette bouffĂ©e de chaleur, tandis que mon regard se pause sur âŠ- Dominura ⊠!Elan de voix, impulsif et non contrĂŽlĂ©. Elan de voix, que Ludmila nâavait pas mĂȘme pu prĂ©mĂ©diter, la surprise se lisant dans ses yeux, sur son visage, ses lĂšvres restant trĂšs lĂ©gĂšrement entrouvertes tandis que son regard restait figĂ©e sur la femme qui avait Ă©tĂ© dans sa vie pendant plus dâun an, et qui y demeurait tel un souvenir Ă la fois merveilleux et douloureux, inoubliable. Mais cette surprise figĂ©e ne tarda pas Ă se transformer un sourire heureux, une brillance nouvelle venant illuminer le regard sombre et profond de la jolie blonde, alors quâelle se rendait rĂ©ellement compte de qui elle avait en face dâ levant dâun bon de sa chaise, la jolie blonde sauta quelque peu au cou de la belle française â ne manquant pas de remarquer la nouvelle couleur de sa peau, cette coiffure diffĂ©rente qui lui donnait un air quelque peu sauvage mais indĂ©niablement craquant, ainsi que ses bijoux, son maquillages et ses vĂȘtements, relativement diffĂ©rents de ce dont elle lâavait lâhabitude par le passĂ©. Oh, Dominura restait reconnaissable, et surtout incroyablement belle, unique. Mais cela nâĂ©tait pour lâinstant guĂšre le plus important aux yeux de Ludmila, qui passait vivement mais avec attention ses bras autours du cou de la belle brune, lâenlaçant aussi fort quâelle le pouvait, avant de se reculer tout aussi rapidement, ses mains venant dâabord se poser sur les joues de la jeune femme, avant de la toucher aux Ă©paule, plus haut sur son visage, plus Ă nouveau sur ses joues, comme pour vĂ©rifier sâil sâagissait bien dâelle. Par la mĂȘme occasion, quelques mots â ne cachant pas une surexcitation soudaine et emportĂ©e â vinrent sâĂ©chapper de la bouche de la jeune Russe, enjouĂ©s - Tu ⊠Tu es rentrééée !! Je ⊠Comment vas-tu ?!Pourquoi es-tu Ă New York ? OĂč est Grace ? Combien de temps comptes-tu rester ? Tant de questions, qui me passent par la tĂȘte, tandis que mes mains reviennent Ă moi, se joignant nerveusement entre elle, dĂ©jĂ gĂȘnĂ©es dâĂȘtre venues jusquâĂ toi, compte tenue de nos relations passĂ©es. Oh, mais cela nâest pas une gĂȘne insurmontable, seulement inconsciente, tandis que mon cĆur bat Ă vivre allure. Je ne veux mâempĂȘcher de te regarder, de te sourire â encore. Evidemment, Ludmila ne sâattendait absolument pas Ă voir Dominura ici, aujourdâhui. Combien y avait-il de chance pour quâelles se croisent ainsi par hasard ? Presque aucune, sans doute. Et puis, comme cela se faisait-il quâelle nâait pas Ă©tĂ© au courant de son retour, tandis que toute la presse devait dĂ©jĂ ĂȘtre au courant ? Argh ! A force de ne lire que le DefrawayS, la jeune rĂ©dactrice finissait par manquer ce genre dâinformations cruciales. Remarquez, cela nâaurait pas changĂ© grand-chose, nâest-ce pas ? AprĂšs tout, il Ă©tait clair que â si Dominura nâĂ©tait pas venue Ă elle â Ludmila nâaurait sans doute jamais osĂ© aller la voir, craignant sans doute les souvenirs, mais aussi une confrontation qui pourrait lui ĂȘtre cela nâĂ©tait pour lâinstant pas le cas. Etrangement, la jeune Russe se sentait relativement sereine, quoi que indiscutablement euphorique, Ă voir ici la femme quâelle avait aimĂ© â et quâelle ne cesserait jamais dâaimer, malgrĂ© un leurre quâelle sâĂ©tait forcĂ©e Ă entretenir depuis quelques mois â depuis Nathaniel. Puis, lançant un furtif regard Ă la chaise face Ă la sienne â en plus dâun lĂ©ger signe de main, toujours trĂšs vif â Ludmila laissa alors entendre Ă nouveau sa voix enjouĂ©e et dĂ©licieuse Ă son ex-conjointe, ne manquant pas de se rĂ©installer par la mĂȘme occasion, sans pour autant quitter la belle française des yeux - Installe-toi ! ⊠Je veux tout savoir !Je veux tout savoir, depuis notre dernier appel. Grace tâa-t-elle pardonnĂ© dâavoir ainsi enfreint lâune de ses rĂšgles ? Es-tu toujours heureuse avec elle, comme tu semblais lâĂȘtre ? Dis-moi. Dis-moi, quâest-ce que tu as fait, durant tout ce temps ? Quâest-ce que tu as vu ? Quâest-ce que tu as appris ?Mon regard te questionne,Et mon sourire te montre tout mon bonheur Ă te revoir je nâespĂšre plus rien de nous, tu sais. Je voudrai juste ne pas tâavoir perdu totalement, et faire comme si de rien Ă©tait. Oublier nos dĂ©chirures, et les alĂ©as nĂ©gatifs de notre couple. Oublier que nous avons Ă©tĂ© malheureuses, blessĂ©es. Oublier tout cela, pour ne retrouver que notre complicitĂ©, si encore tu le Tu es beeelle ⊠Aaah ! Je suis vraiment trĂšs contente de te revoir, tu sais !Adorable et on ne peut plus avait-elle changĂ©, durant cette annĂ©e ? Cela en Ă©tait certain. Elle-aussi, avait finalement appris Ă vivre autrement, malgrĂ© le fait que son caractĂšre restait bel et bien le mĂȘme TantĂŽt on ne peut plus calme, tantĂŽt excessif. Excessivement gai, en ce jour. Mais quâimportait ? Mieux valait-il cela, plutĂŽt que des larmes de regret, nâest-ce pas ? Pourtant, Dieu sait comme je regrette, sait comme je te regrette, Comme je mâen veux de tâavoir ce temps me semble lointain, et il serait inutile dây songer Ă je tâen prie, parle-moi de toi, de tout ce que tu as pu que jâentende Ă nouveau ta voix,Afin de mâassurer,Quâil ne sâagit pas dâun rĂȘve.<3 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 16 FĂ©v - 2326 La grande femme, ayant retrouvĂ© sa trĂšs chĂšre Ludmila, ne serait-ce qu'en apparence, ne pouvait que sourire, lĂ , le coeur battant bien trop vite et bien trop fort Ă son goĂ»t cependant. Tentant tant bien que mal de se calmer, de se rationnaliser et de faire taire cet esprit qui s'Ă©tait reveillĂ© malgrĂ© elle, Dominura serrait fermement son grand gobelet de Caramel Macciato d'une main pourtant lĂ©gĂšrement tremblante, tĂ©moin d'une certaine Ă©motion qu'elle ne cherchait pourtant pas Ă dissimuler tant que cela Sans doutes n'aurait-elle aucune accusations de tord, si jamais elle laissait voir son bonheur Ă revoir la belle blonde ?Non, evidemment que non...Cela n'Ă©tait pas... Comme si elle l'embrassait, par non. Nous sommes passĂ©es par dessus tout ça, n'est-ce pas petit chat ? Je suis prise, depuis maintenant bien des mois, et toi sans doutes Ă©galement. A te voir, je le sais, le devine, et en suis tant heureuse qu'horrifiĂ©e, jalouse au fond de moi alors que je m'Ă©tais promise de ne vouloir que ton bonheur. AprĂšs tout, je ne peux pas vraiment le savoir, n'est-ce pas ? Il faudrait que tu me le dises. J'aimerais connaitre ta vie. Tu ne m'as pas oubliĂ©e, n'est-ce pas ? Raconte-moi. Raconte... tout. Tout ce qui t'es arrivĂ©e, tout ce qui s'est passĂ©e pour toi, ton travail, alors que je n'Ă©tais plus mĂȘme du Ă©panouie ? La question ne se pose mĂȘme seulement m'adresser la parole ?J'attends, mentalement, alors que mes mots ne viennent que tout juste de sortir d'entre mes lĂšvres fines et sobrement parfum, cerise, ennivrant, m'arrive au nez, aux sens, alors que je te sens te sera ton regard sur moi ?Mais le sourire ne put qu'ĂȘtre au s'Ă©tait retournĂ©e, doucement, une mine de profonde surprise sur le visage, comme un arrĂȘt direct, avant qu'elle n'explose en une exclamation qui ne manqua pas d'euphoriser quelque peu la grande femme, dont les joues brĂ»laient d'Ă©motion, sans que cela ne se voie pour autant sur sa peau sombre et hĂąlĂ©e. Je lis la surprise en tes yeux, en ton expression, et m'en amuse Je t'ai vue la premiĂšre, n'est-ce pas ? Ta rĂ©action m'amuse, tout autant qu'elle me plait Tu es tellement adorable, Ludmila. Si tu savais encore combien je souffre de tant t'avoir fait souffrir ? Tu es une figure tellement spontanĂ©e, quoi que j'aie pu en dire. Maintenant, je le vois, le sens, et le ressens, alors qu'une bouffĂ©e de chĂąleur me prends, incontrĂŽlable, Ă voir ce magnifique sourire sur tes lĂšvres, oui, ce sourire, entre autres, que j'aimais tant et dont je ne voulais pour rien au mondre perdre le souvenir, oĂč que je ne fut pas la surprise de l'Illustratrice, cependant, lorsque la si belle Ludmila se leva d'un bond, sautant de sa chaise pour se pendre Ă son cou ! Sur le moment, il n'y eut rien d'autre que de l'euphorie, une joie certaine, sans aucune douleur, Ă©trangement. Non, ce contact n'apportait ni souffrances ni regrets, seulement la vision d'un bonheur certainement Ă©phĂ©mĂšre mais que Dominura aurait souhaitĂ© durable. Un rire, et la grande femme rĂ©pondait Ă l'Ă©treinte adorable et tellement naturelle de Ludmila, quoiqu'il n'y ait plus rien entre elles d'une relation de nous seulement faire comme si rien ne s'Ă©tait passĂ© ?J'ai du mal Ă le croire, le j'ai joie de voir qu'en cet instant notre naturel nous as poussĂ©es aux sourires, Ă de charmantes retrouvailles, telles que je n'aurais osĂ© en rĂȘver. Sais-tu seulement que je repars bientĂŽt ? Peu importe. Je ne veux que de tes nouvelles, m'assurer que tu vas bien, que ta vie est bonne, te convient, avant de repartir dans les dangers et les joies de la mienne. Nos chemins se sont frĂŽlĂ©s, croisĂ©s, entremĂȘlĂ©s, sĂ©parĂ©s, mais nous nous retrouvons toujours. Au fond, nous sommes liĂ©es, n'est-ce pas petit chat ? Tant pis, si ton bonheur est auprĂšs d'un, d'une autre. Je t'ai trouvĂ©e, un jour, et ai pu avoir te toi cet amour si fort qu'il m'a portĂ© de l'avant. Maintenant ? Je ne veux que ton bien, puis je fallait seulement que je te voieQue je m'assureDe cette sereinitĂ© que je vois est ta vie, dĂ©sormais ?Quelques mots, s'Ă©chappĂšrent de la bouche de la belle russe, tandis que ses mains, adorablements maladroites et prĂ©cises Ă la fois, d'une Ă©motion enfantine adorable et charmante, passaient des Ă©paules aux joues de la dessinatrice, qui ne manqua pas de laisser Ă©chapper un rire enjouĂ© sous l'euphorie des questionnements soudains et Ă©lancĂ©s de celle qui avait Ă©tĂ© sa allait-elle ? Oh, euh...Dominura n'eut pas le temps de rĂ©pondre, vraisemblablement, car dĂ©jĂ Ludmila avait-elle, vivement, dĂ©signĂ© la chaise en face de la sienne, sur la petite table du Starbucks, partage d'un moment que l'Illustratrice savait privilĂ©giĂ©, Ă©tant donnĂ© la situation. Un geste, un regard, quelques mots a peine, et la charmante brune fut invitĂ©e Ă la table, invitĂ©e Ă partager sa vie, Ă offrir ses dires, Ă dĂ©voiler ses songes et ses aventures. Resserrant son sac contre elle le temps de contourner la table, la grande femme ne tarda pas Ă gagner la chaise qui lui avait Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e, s'y asseyant en souriant Ă l'extrĂȘme, un sourire france et sincĂšre que si peu de gens avaient l'habitude de pouvoir voir sur son visage bien trop souvent empreint de masques et de tromperies Ă©motionnelles. Ludmila Ă©tait-elle sincĂšre, lorsqu'elle disait, avec tant d'entrain, qu'elle voulait tout savoir ? Oh, oui, elle en avait bien l'air. Cela, evidemment, ne pouvait que raviver l'envie de l'Illustratrice pour ce qui Ă©tait de tout lui raconter, mais n'empĂȘchait pas pour autant Ă©galement la serieuse curiositĂ© qui la poussait Ă vouloir Ă©galement connaitre quelques dĂ©tails de la vie privĂ©e de son complicitĂ© me trouble, tout autant qu'elle m'enchante. Je m'assois, pose mon expresso au caramel et laisse une fois de plus mes yeux passer dans les tiens. Que vois-tu Ă prĂ©sent de moi ? J'ai l'impression de te connaitre tout autant que t'ĂȘtre Ă©trangĂšre. Ais-je tant changĂ© ? Une gĂȘne Ă©trange me prends au coeur, alors que je doute, peut-ĂȘtre, que tu ne me voies plus telle que j'Ă©tais avant. Peut-ĂȘtre... De cette nouvelle apparence ? Cette couleur de peau, qui me pousse Ă croire que tu pourrais ne plus me regretter ?Je ne sais plus ce que pensent les gens d' ne crois pas assez te connaitre pour ĂȘtre certaine de la stabilitĂ© de ton apprĂ©ciation de moi malgrĂ© mes certainement mes doutes sont-ils infondĂ©sCar tu me regardesMe sourisRĂ©pondant aux miensEt ajoute, de ta si mĂ©lodieuse voixQue je suis belle,Si belle, Ă te sous la bĂ©nĂ©diction de ton enjouement ?Tout comme tu parais me l'avouer, j'ose croire que tu es rĂ©ellement heureuse de me enfin, les yeux brillants, un sourire large dĂ©voilant des dents blanches et joliement alignĂ©es, je rĂ©ponds, d'une voix tout aussi enjouĂ©e qu'attentive et sincĂšre"OoHhh, si tu savais comme moi aussi !!"Je ne sais pas si je dois te dire que tu n'as pas changĂ©e, toujours aussi belleOu si je dois te remarquer plus mature, et le souligner dans mes propos. Mature, physiquement. Et dans ce regard, Ă©galement, qui me touche au plus haut point Aurais-tu tant Ă©levĂ© ton Ăąme, avec moi ? Peut-ĂȘtre ne faisais-je que te mettre et aligner les barriĂšres, au je te souris Pardonne-moi, Ludmila. Une gorgĂ©e de cafĂ©, des regards, et enfin je te rĂ©ponds, adorablement troublĂ©e par tant d'euphorie, tant de questions et de sollicitations"Eh bien... Tout va pour le mieux, comme tu peux le voir !!"En effet. Teint frais, charmant, malgrĂ© quelques rĂ©centes coupures, Ă©gratignures, que l'on pouvait toujours voir dans son cou, sur ses bras, Ă quelques endroits discrets de son visage. Et ce sourire ! On ne peut plus Ă©panoui, il en Ă©tait certain."Je suis rentrĂ©e il y a quelques jours seulement, mais je reprends mes traces petit Ă petit. Il faut dire que ce sont deux mondes tellement diffĂ©rents !"Souriant toujours, apaisant un lĂ©ger rire au fond de la voix, elle ne manqua pas de se pencher lĂ©gĂšrement au dessus de la table, les yeux brillants, haussant les sourcils, ses lĂšvres fines toujours relevĂ© en un sourire, une expression amusĂ©e, mais surtout complice, marquĂ©e sur son visage, comme si deux meilleures amies se retrouvaient aprĂšs une sĂ©paration certaine"Et toi, et toi ? Comment vas-tu ??Tu as une trĂšs bonne mine, toujours aussi charmante, parfaite sous toutes les coutures !"Evidemment, que je le pense, malgrĂ© le caractĂšre amusĂ© que j'ajoute Ă mes paroles, pour ne pas regretter la perte que j'ai eue de toi. Tu le vois, le devine, et pourtant la bonne humeur demeure, tandis que je cherche les nouveautĂ©s, les nouvelles, passant une main sous mon menton, te regardant profondĂ©ment, un instant, avant de laisser entendre, un sourire aux lĂšvres, doux, calme, sincĂšrement heureux quoique triste Ă la fois"Cela se voit que tu es aimĂ©e~" Puis, plus vivante, comme une adolescente venant aux nouvelles d'une amie promise Ă un jeune homme du lycĂ©e sous la pression des camarades"Raconte-moi ! Tu as fait des rencontres ?Qu'as-tu fait cette annĂ©e ? OooHh, il doit y avoir tellement de choses que j'ai manquĂ©es !"Cela me fait plaisir, de te demander tout celaTe demander, avant de repartir et te laisser continuer ton chemin, prennant le mien de mon cĂŽtĂ©. Devrais-je tout te raconter de moi ? De mes escapades, mes dĂ©couvertes ? Oh, je le pourrais bien, mais ne saurais par oĂč commencer ! Quelles sont, Ludmila, les questions qui te brĂ»lent les lĂšvres ?J'aimerais que tu les poses pour moiQu'est-ce qui t'intrigue, de ma vie ? Finalement, nous n'avions plus rien en coup de fil, un contactDes larmes et des souvenirsAvions nous vĂ©ritablement besoin de prendre des nouvelles de l'autre ?Oui, au pouvoir vivre chacune notre vie, dĂ©sormaisQuoique mon coeur batte encoreMoi, qui voudrais le faire taire.âȘ On s'est connuesOn s'est reconnuesOn s'est perdues d'vueOn s'est r'perdues d'vueOn s'est retrouvĂ©esOn s'est rĂ©chauffĂ©esPuis on s'est sĂ©parĂ©esChacun pour soi est repartie,Dans l'tourbillon d'la vie !J'l'ai revue un soir, Aie aie aie,Ăa fait dĂ©jĂ un fameux bailĂa fait dĂ©jĂ un fameux bail ! â«Cette bouche en ce sourireCe parfum, ennivrantEt ces souvenirs, Ce dernier baiserCette Ă©treinte que tu viens de m'offrirEt en moi ces pensĂ©es profanes virevoltent un instantTu m'as manquĂ©e, petit chat,MĂȘme si rien ne sera plus jamais comme avantJe me souviendrai toujoursDe la douceur de ces doigts contre ma peauDe la chĂąleur de ce regard sur mon corpsDe la tendre euphorie Ă la sensation de tes lĂšvres sur les miennes~ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mer 17 FĂ©v - 108 Il me semble que cela fait si longtemps, que mes lĂšvres nâont pas frĂŽlĂ© les tiennes. Est-ce mal dây songer, tandis que mon regard ce perd dans le tien, brĂ»lant dâinterrogation et de plaisir Ă te revoir ainsi Ă©panouie ? Oh, ces pensĂ©es ne font que passer, en un pincement au cĆur certain. Puis je me perds Ă dâautres songes, imaginant ta vie en Australie, dĂ©sirant en savoir plus que le peu dâinformation que jâai pu en avoir jusquâĂ prĂ©sent. Je regrette, de tâavoir tant faite souffrir. Je regrette, de tâavoir si bĂȘtement perdu, malgrĂ© tout notre amour. Mais jâai pu apaiser ces maux, et tourner la page, en quelque sorte. MĂȘme si malgrĂ© cela, tu restes en moi sourires Ă©taient francs et sincĂšres, emportĂ©s et euphoriques. Ces instants sont prĂ©cieux, nâest-ce pas ? Toi aussi, tu es heureuse de me voir, mon Amour ? Ah ! Non. Dominura ? Oh, tu resteras toujours mon Amour, nâest-ce pas ? Je ne peux pas mâempĂȘcher de te voir ainsi, au plus profond de moi. MĂȘme si mon amour pour Nathaniel est sincĂšre. MĂȘme si jâai besoin de lui, comme jâai eu besoin de toi. Peut-ĂȘtre sommes-nous moins fusionnels ? Cela nâest pas si important Je lâaime, et il mâ aux paroles de son ex-conjointe, un sourire adorable et un regard toujours brillant de joie â mais aussi dâune complicitĂ© indĂ©niable â Ă©tant rivĂ©s sur cette derniĂšre, Ludmila ne manqua pas de sourire davantage lorsque Dominura lui annonça que tout allait pour le mieux. Oh, certes, cela en avait bel et bien lâair La belle française Ă©tait tout simplement rayonnante, et si la jolie blonde avait toujours prĂ©fĂ©rĂ© les peaux pĂąles aux peaux plus bronzĂ©es, elle ne pouvait nier que â concernant Dominura â ce dĂ©tail nâavait pas de rĂ©el importance. Tu es es belle, comme je te lâai dis, sans rĂ©flĂ©chir une seconde Ă mes voudrai pouvoir encore ĂȘtre tienne, tu sais. Mais cela est impossible, et je mâen rĂ©sous, puisquâil le faut une mĂšche blonde derriĂšre son oreille, Ludmila tentait dâapaiser quelque peu son sourire, bien que son cĆur ne cesse de battre Ă une allure infernale, tant lâeuphorie de revoir Dominura persistait en elle. Entendre sa voix, sentir son odeur et voir enfin son visage, ne pouvaient que la troubler, au fond. Mais son trouble Ă©tait invisible, elle-mĂȘme ne parvenant guĂšre Ă la dĂ©celer parmi toutes les Ă©motions qui la traversaient Dominura Ă©tait rentrĂ©e depuis seulement quelques jours, se rĂ©habituant tant bien que mal au pays, sans doute en effet bien diffĂ©rent de celui oĂč elle avait vĂ©cu ces derniers mois. Puis la jeune femme se pencha lĂ©gĂšrement en avant, non sans que son interlocutrice ne sente son ventre se nouer dâune lĂ©gĂšre tension, son sourire se perdant un instant, plus fou, tandis que son regard se figeait sur Dominura, ses sourcils haussĂ©s, et cette adorable expression quâelle lui offrait alors. Une lĂ©gĂšre baisse dâattention, pure consĂ©quence de lâattraction indĂ©niable quâexerçait encore la belle française sur la jolie blonde ne tarda pas Ă se ressaisir, Dominura lâinterrogeant Ă son tour sur sa situation. Ainsi, aprĂšs avoir lĂ©gĂšrement mordillĂ© sa lĂšvre infĂ©rieure, un sourire en coin venant se dessiner sur ses lĂšvres rouges. Toujours aussi charmante ? Parfaite sous toutes les coutures ? NâĂ©tant guĂšre gĂȘnĂ©e par ces compliments â bien consciente de ses charmes â la jeune femme ne pu sâempĂȘcher de se rapprocher Ă son tour, sâaccoudant adorablement contre la table du Starbucks en un sourire en coin lĂ©gĂšrement provocateur, son regard happant celui de Dominura avec force, ceci Ă©tant sa maniĂšre de lui signifier un quelconque remerciement â nĂ©anmoins sincĂšre â vis-Ă -vis de ces paroles qui ne manquaient pas de flatter son mais tu sais, que je nâen ai pas besoin, nâest-ce pas ? Moi qui suis dĂ©jĂ bien trop sĂ»re de mes qualitĂ©s. Pourtant, de ta bouche, ces mots me touchent. Et je me redresse doucement, en un lĂ©ger rire amusĂ©. - Je vais trĂšs bien, merci. <3Adorable Ludmila, qui nâavait rien perdu de sa spontanĂ©itĂ©, de ces jeux enfantins qui ne gĂąchaient en rien sa nouvelle maturitĂ©. Bien au contraire ? La douleur dâavoir perdu Dominura nâavait pu que la faire grandir, au fond. Mais la revoir ne pouvait que lui rendre son euphorie, sa joie de vivre Ă©tant dĂ©jĂ revenue il y a quelques mois de cela, et fort heureusement pour elle, qui avait tant souffert jusquâalors. Je vais trĂšs Je suis bien. Cela se voit que tu es aimĂ©e~ »FrĂ©missement, dans le sourire de la jolie blonde, qui soudain sembla trĂšs lĂ©gĂšrement moins certain. Etait-ce si visible que cela ? Pourquoi Dominura faisait-elle cette remarque, au juste ? MalgrĂ© le bonheur quâelles avaient Ă se retrouver, il Ă©tait certain que tout ce qui concernait ou se rapprochait de leur relation passĂ© restait encore dans le domaine du sensible, Ludmila Ă©tant relativement rĂ©ticente quand Ă parler clairement de sa nouvelle relation, tout comme elle ne voulait pas rĂ©ellement de dĂ©tails au sujet de Grace et Dominura, si ce nâĂ©tait les grandes lignes. Et Dominura continua, absolument adorable. Laissant Ă©chapper un lĂ©ger rire face Ă lâemportement digne dâune adolescente de son ex-conjointe, Ludmila passa alors Ă nouveau ses dents sur sa lĂšvre infĂ©rieure, ne pouvant nier que la simple prĂ©sence de cette femme face Ă elle lui faisait lâeffet dâune bombe, explosant en elle jusquâĂ lâen faire tourner la tĂȘte. Mais cela, elle se gardait bien de le montrer, se contentant de rĂ©pondre dâun ton clairement malicieux, relativement rapidement - Câest vrai, tu as tout ratĂ© ! ^_^Sourire amusĂ©, et Ludmila continua - Non bon ~ En fait, je nâai pas fais grand-chose, je passe presque tout mon temps au travail. Mais ça va, jâai tout de mĂȘme plus dâautonomie, donc tout va bien !Se calmant trĂšs lĂ©gĂšrement vers la fin de sa phrase â se prĂ©parant Ă la suivante â Ludmila laissa alors un lĂ©ger instant de silence, adressant un sourire plus doux Ă son ex-conjointe, caressant son visage de ses yeux sombres et brillant dâun amour qui sans doute ne sâĂ©tait jamais rĂ©ellement Ă©teint en elle. - Et oui, jâai rencontrĂ© quelquâun. <3Ces mots ne manquĂšrent pas dâĂ©veiller Ă nouveau son sourire, Ludmila songeant un instant Ă Nathaniel, rĂȘvant sans doute une idylle Ă laquelle elle croyait sincĂšrement. Mais parler de lui Ă Dominura Ă©tait tout de mĂȘme quelque peu gĂȘnait, quelque soit la relation quâelle souhaitait alors entretenir avec elle. AmitiĂ© ? Sans aucun doute. Car la jeune Russe se sentait tout Ă fait incapable de simplement oublier et ignorer celle quâelle avait aimĂ©e de tout son cĆur, et qui lui avait offert tant. Tu ne te doutes sans doute mĂȘme pas, TrĂ©sor. Tu ne peux pas savoir Ă quel point je tâai aimĂ©. A quel point je tâaime dĂ©veloppant guĂšre le sujet, ne sachant trop si Dominura Ă©tait rĂ©ellement intĂ©ressĂ©e, Ludmila enchaĂźna alors sur quelques questions â emportĂ©es â quâelle ne pouvait guĂšre sâempĂȘcher de poser. Ainsi, ne cessant de sourire, la jolie blonde laissa Ă nouveau sâĂ©lancer sa jolie voix, curieuse, quoi que visiblement quelque peu plus tendue que quelques secondes auparavant - Mais ⊠Tu dormais oĂč, lĂ -bas ? Et quâest-ce que tu faisais, toute la journĂ©e ? ⊠Tu penses repartir ? Et ~ Je ⊠Ca va, avec Grace ?Je la jalouse, au Ă©tais mienne. Et je te voudrais encore je garderai les pieds sur terre, et me contenterai de te regarder, la fascination que jâai pour toi Ă©tant toujours bel et bien prĂ©sente en mon regard, en mon attitude. Et je porte ce grand gobelet Ă mes lĂšvres, ne te quittant pas des yeux, attirĂ©e. Et je ne peux pas mâempĂȘcher, au fond, de vouloir tâaguicher, de mon regard, de mes doigts â ongles peints de rouge - glissant doucement sur la table, sây frottant en une Ă©trange caresse alĂ©atoire, consciente ? Comme sâils passaient sur ta tes ta si cette table que je tu Ă moi,Juste un instant. <3 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mer 17 FĂ©v - 2153 Aurait-on voulu m'anesthĂ©sier l'esprit, les pensĂ©es, afin que je ne penses plus a toi, sans doutes n'aurait-ce pas fait d'effet, sur mes songes, l'amour que je ressentais et que je ressens toujours pour toi me recouvrant entiĂšrement, corps et Ăąme, malgrĂ© le fait que j'aie tournĂ© la page, depuis bien des mois. Oh, oui, dieu sait si j'ai tentĂ© de t'oublier, pour mon bien tout comme pour le tien ! Mais les choses se sont evidemment rĂ©vĂ©lĂ©es purement plus compliquĂ©es qu'elles en avaient l'air. Ais-je Ă©tĂ© stupide, de croire pouvoir te mettre dans un coin de mon esprit et ne plus songer Ă toi ? Ta beautĂ© d'esprit et physique, la puretĂ© de ces sourires, l'intensitĂ© de nos sentiments ? Oh, peut-ĂȘtre ais-je Ă©tĂ© quelque peu utopique, certes, de ne plus vouloir souffrir de j'ai pleurĂ©,Et j'ai gĂ©mi,Et je me suis retournĂ©, dans mon sommeil, maintes et maintes dĂ©sormais, tout est diffĂ©rent. Tout est diffĂ©rent, et jamais plus ne pourrais-je oser penser te vouloir encore Ă moi, tant je te vois Ă©panouie, lĂ , juste sous mes yeux, tĂ©moin de ta nouvelle vie qui a l'air de te faire tant de rencontre me fais nĂ©anmoins vois bien, que tu te portes comme un charme. Je le vois, le sens, le ressens, tandis que je ne te lĂąche pas de mes yeux verts sombre. De toute Ă©vidence, ton ego n'a pas diminuĂ©, tandis que mon Ăąme, portĂ©e par une culture bien diffĂ©rente, a sĂ» de son cĂŽtĂ© s'ouvrir sur quelque chose d'autre que moi mĂȘme. Mes compliments sonnent-ils Ă tes oreilles comme quelque chose de dĂ» ? Quelque chose que tu attendais, quelque chose que tu entends tous les jours, Ă ne plus savoir en peser la sincĂ©ritĂ© en ce qui me concerne ? Je n'ai plus de peurs, seulement quelques doutes. Le doute, simple, que tu n'aies plus besoin de ces mots de ma vois bien, qu'ils te le vois, Ă ton visage, Ă tes yeux, Ă cette malice que tu ce sont plus sans doutes pour les mots qui flattent ta personne que tu sais dĂ©jĂ si sĂ»re, que le fait qu'ils soient sortie de ma bouche si radine en Ă©loges d' pis,Je ne t'en veux pas, alors que tu me rĂ©ponds que tu vas trĂšs bien, appuyant sur un fait d'importance, me mettant quelque peu mal Ă l'aise, sans que je ne le effet, la grande femme commençait Ă ressentir au fond d'elle-mĂȘme une certaine distance vis Ă vis d'une Ludmila qui appuyait rĂ©ellement sur les cĂŽtĂ©s bien diffĂ©rents de sa vie, soulignant avec joie qu'elle Ă©tait 'trĂšs' bien, Ă en surpasser la prĂ©cĂ©dente. Oh, evidemment, avec le recul qu'elle pouvait avoir, Dominura en sourit interieurement, se rendant Ă l'Ă©vidence qu'elle avait toutes les raisons pour avancer de pareilles choses sur ce ton lĂ Elle paraissait bien plus heureuse et Ă©panouie que dans le couple qu'elles avaient longtemps formĂ©. Ainsi, elle ne fit qu'en sourire d'avantage, paisible et reconnaissante Ă une personne aussi haute qu'invisible d'avoir pu rendre Ludmila d'une pareille fond, n'Ă©tait-ce pas ce qu'elle avait priĂ©, bien souvent, mĂȘme si loin du continent de son ex-conjointe ?Mais c'est vraiJ'ai raison, comme tu l'approuvesJ'ai tout ratĂ©, de ce qui est arrivĂ© dans ta tout ratĂ©, mais ne sais si tu serais prĂȘte Ă m'en parler, au fond. Notre ancien amour ne nous collerait-il pas quelques frontiĂšres, maintenant ? Mon sourire persiste, mais des questions se posent par dessus mon enthousiasme. C'est terrible, de penser Ă cela. Mais tandis que tu approuves une fois de plus mes propos, m'avouant que tu as en effet rencontrĂ© quelqu'un, je ne peux m'empĂȘcher de voir que tu n'as pas envie d'entrer dans les dĂ©tails, et d'en songer tant, et tant de choses. Tu ne veux pas m'avouer ton bonheur, c'est cela ? Tu ne veux pas me le raconter, alors que tes yeux s'Ă©clairent, alors que ton Ăąme jubile, menaçant presque de m' pis, je n'insisterai pas, tes paroles faisant passer le sujet comme si tu dĂ©sirais le laisser de cĂŽtĂ©, une fois de plus, pour te concenter sur moi, dont les aventures semblent d' est-ce que je dormais ?Ce que je faisais toute la journĂ©e ?Est-ce que je penses repartir ?EtAvec Grace ?Ne quittant pas la belle russe des yeux, la grande femme passa ses lĂšvres Ă son gobelet de carton, observant avec dĂ©licatesse les diffĂ©rents gestes de la jeune femme qu'elle avait en face d'elle. Consciente ou inconsciente de ce qu'elle pouvait bien faire de ses doigts, Ludmila Ă©tait visiblement en proie Ă une de ses propres divaguations sensuelles, qui ne manquaient pas de faire quelque effet Ă Dominura, bien malgrĂ© doigts, sur cette table...Ces caresses, comme seduction, tandis qu'ils ravivent en moi des souvenirs si forts, aussi dĂ©licieux que douloureux...Mais... Non !Voyons, il faut que je me resaisisse !Nous avons fait notre vie. Nous avons choisis nos chemins, nous avons conduit nos as rencontrĂ© quelqu'un. Je ne sais pas mĂȘme si c'est une femme ou un homme, je ne connais pas mĂȘme son moi ? Moi, j'aime Grace, et en suis aimĂ©e en ne sommes que de passageJe ne dois pas me laisser aller Ă ces pensĂ©es dĂ©calĂ©es !Respire seulementEtRĂ©ponds-lui, toi ! Mon coeur, qui bat si vite, si douloureusement ! Tais-toi donc, tu m'en fais souffrir !Souriant calmement toujours, alors que ses yeux sombres repassaient sur le visage magnifique de la charmante blonde aux cheveux ondulĂ©s, la grande femme ne tarda pas Ă consentir de rĂ©pondre Ă ses questions, reposant alors son Caramel Macciatto entammĂ© mais toujours trop chaud. Par quoi commencer ? Ah oui, le couchage. Haussant lĂ©gĂšrement les sourcils, l'Illustratrice finit par dire, d'un ton amusĂ©"Eh bien... Je dormais par terre, Ă mĂȘme le sol, quoiqu'avec une peau tannĂ©e de coyote pour me protĂ©ger des insectes ou de la poussiĂšre. Evidemment, elle n'Ă©tait ni trĂšs grande ni Ă©paisse, mais je choisissais chaque jour conscienscieusement quelle partie du corps je prĂ©fĂ©rais conserver intacte !"Un lĂ©ger rire, et elle enchaina, les yeux brillants de cette aventure aussi Ă©tonnante qu'extraordinaire"Pour le lieu, eh bien cela changeait tous les jours ! Ce n'est pas un peuple sĂ©dentaire, nous couchions chaque soir Ă un endroit diffĂ©rent. TantĂŽt la pleine forĂȘt, tantĂŽt le dĂ©sert, par chance des oasis... Je peux te dire que j'ai mis longtemps, pour que mon dos accepte de se tordre chaque nuit sur quelque pierre aussi dure que du bĂ©ton ! Mais j'ai fini par m'y habituer, comme tout lĂ bas"Un sourire,Une de caractĂšre, d'esprit, un courage Ă©trange qui l'avait prit et qui ne se voyait maintenant plus qu'en des mots et en son teint ravivĂ© par la vie une nouvelle gorgĂ©e de cafĂ©, la grande femme s'accouda Ă la table, et commença Ă dire, euphorisĂ©e par ses propos"Quant Ă mes journĂ©es ! Ah ! Elles Ă©taient toujours bien remplies !! Soit nous marchions, encore et encore, soit j'apprennais les rites, les coutumes, leur art, leur langue. Soit je partais en exploration avec Grace, faisant des croquis et des prises de notes, soit je restais auprĂšs du groupe pour jouir de la communautĂ©... Jamais un jour sans une Ă©preuve, une dĂ©couverte, un nouvel apprentissage ! C'est comme cela..."Elle se pencha par dessus la table, se rapprochant lĂ©gĂšrement de Ludmila, comme pour la mettre dans la confidence, alors que les mots sortaient avec enjouement, associĂ©s Ă son regard optimiste, puissemment heureux au plus profond de son Ăąme, comme si elle comprennait, elle, le sens profond de la signification de ce qu'elle disait"... que j'ai fini par changer de nom !Je ne m'appelles plus Marcheuse des Arts, pour eux, dĂ©sormais. Mais Grande Art."Et cette nouvelle semblait plus que la pour toi, cela semblera absolument ridicule sans doutes. Ridicule, obsolĂšte, sans interĂȘt et surtout trĂšs pour eux, c'Ă©tait moi, cela est preuve d'accomplissement. Oh, si tu avais vu le rituel auquel j'ai assistĂ© pour que l'on dĂ©cide de mon nouveau nom !J'en aurais as seulement eu les larmes aux yeux, avant de les cela m'a fiertĂ©, plus que celle de qui que ce soit d'autre, M'avait alors redonnĂ© le courage, l'intime convictionQue ma voie Ă©tait dĂ©finitivement tournĂ©e vers l' tu me vois, devant toi, Ă©panouie de nouveaux rapports avec le monde, avec Ă©levation d'esprit se lit-elle sur moi, toi, qui m'as tant cotoyĂ©e ?Je l'ignore bien, mais ne te le demanderai appris, Ă ne plus demander, Ă ne plus attendre quoi que ce soit de quiconque. Si cela doit m'arriver, si cela doit m'ĂȘtre donnĂ©, alors je le reçevrai un jour ou l'autre, tĂŽt ou tard, pour mon plus grand un instant son collier naturel -offert par Grace pour une Ă©tape de vie toute particuliĂšre aux yeux de Dominura-, ayant prit la place du D que l'on avait prit l'habitude de voir sur elle, la grande femme ne se lassait pas de regarder, encore et encore, le sublime visage de son interlocutrice, avant de boire une nouvelle gorgĂ©e de son Starbucks, avant de rĂ©pondre Ă sa derniĂšre question, venue Ă l'esprit par pur hasard"Tout va trĂšs bien, oui, mĂȘme si je ne la vois plus beaucoup depuis que nous sommes part cela, j'en suis trĂšs heureuse"Et mon regard ne puis s'empĂȘcher de s'adoucir, mon amour ressurgissant, mĂȘlĂ© Ă celui qui t'es rĂ©servĂ©, alors que je baisse le regard un instant, me forcant de me calmer afin de ne pas laisser s'emballer mon coeur Ă sa pensĂ©e, Ă la tienne. Mes joues me brĂ»lent, alors que je me souviens qu'elle m'as promis que nous nous retrouverions ce soir, chez elle sans ses yeux sur son ancienne conjointe, Dominura ajouta, haussant les sourcils et perdant le calme qu'elle venait d'adopter pour retourner Ă une certaine euphorie respectueuse"En effet, je me rĂ©jouis d'avoir de si bonnes nouvelles de toi, je vais pouvoir repartir tranquilisĂ©e ! Je me faisais tellement de soucis... Nous reprennons l'avion dans un peu moins de trois semaines, dĂšs que les nouvelles analyses auront portĂ© satisfaction Ă Grace et que les confĂ©renciers daigneront la relĂącher dans la nature !"Je repartiraiEt reviendrai, un jour peut-ĂȘtre,Toujours pour les mĂȘmes raisons. ConfĂ©rences, analyses, recherches, travail de fond et de je repartirai Ă nouveau, retrouvant cette grande famille qui me manque, au les aurais vus !Tu m'aurais vue !Ce peuple, ces enfants ! Je m'en suis rapprochĂ©e, ait appris Ă communiquer, que j'ai fais le deuil de mon fils ? Sans doutes l'ignores-tu, mais je m'en garderai tout de mĂȘme d'en parler. Ne gĂąchons pas cette joie de propos Ă©lancĂ©s, je ne veux que te donner des nouvelles que tu dĂ©sires entendre, aussi vraies je suis contente de te revoir !Tu m'as les mots dĂ©passent mes lĂšvres, mon esprit dĂ©passe ma raison, alors qu'une gorgĂ©e de plus est bue"J'ai beaucoup pensĂ© Ă toi, lĂ bas ! Oh, d'ailleurs..."Se penchant un instant, elle prit son sac et farfouilla Ă l'interieur. Finalement, le reposant, elle se redressa, et se passant, adorable, les dents sur la lĂšvre infĂ©rieure, laissa entendre sa voix, Ă nouveau"Je t'ai rapportĂ© ça -Le gardant dans mon sac au cas oĂč j'aurais l'occasion de te croiser un jour"Et, sur la table, elle laissa glisser jusqu'aux doigts de Ludmila, une feuille, oui, pur vĂ©gĂ©tal, bien plus longue que large, d'une Ă©trange matiĂšre, mais surtout d'une magnifique couleur. DĂ©gradĂ©e, elle passait d'un rouge vif et profond jusqu'Ă un jaune tendre et pĂąle, Ă l'Ă©gal de la blondeur de la charmante russe. Petit clin d'oeil, sans doutes, alors que la feuille de cette plante exotique semblait avoir Ă©tĂ© crĂ©e par la nature pour la jeune femme mĂȘme, associant ses couleurs, en un graphisme naturel Ă©chapper un lĂ©ger rire amusĂ©, craignant que la jolie blonde ne soit pas aussi flattĂ©e par l'attention qu'elle ait prit du plaisir Ă la faire, la grande femme ajouta cependant, d'une voix aussi enjouĂ©e que navrĂ©e, amusĂ©e Ă la fois, Ă©trangement Ă©mue, Ă s'en mordre la lĂšvre"J'ai convaincu Grace de donner un surnom Ă la plante Ă qui appartient cette feuille~Nous l'appellons maintenant la "Ludmila", Ă cĂŽtĂ© du nom scientifique, sur les rapports"Ah, ha ! Quelle charmante attention, qui me touches peut-ĂȘtre plus que toi mĂȘme, je n'en sais encore dieu sait si j'ai eu du me souviens encore de la voix de Grace, son regard dĂ©sabusĂ©, lorsque je l'ai priĂ©e de me laisser surnommer ce feuillage. Je m'en souviens, et m'en amuse, tandis qu'elle avait finit par cĂ©der Ă ma demande, d'un de ses sourires, d'un de ses rires exaspĂ©rĂ©s qui me ravissent tant, au vois ? J'ai pensĂ© Ă toi, du fond de ma jungle, du fond de mon dĂ©sertTu m'as manquĂ©e, mais aucune tristesse ne se laisse lire sur mon visageTu ne mĂ©rites pas de souffrir de ma douleurEt puis. Tu parrais si heureuse ! Je ne te ferai pas aggression de mes feuille, magnifique, toi ?Je n'avais pas le droit de ramener grand elle m'a tout de mĂȘme cĂ©dĂ© ce je te regardeSouriant simplement, quoique beaucoup plus, et beaucoup plus sincĂšrement qu'Ă mon habitudeSimplement heureuse de t'avoir devant moi,Simplement heureuse de te savoir lĂ ,MĂȘme si tu n'es plus mienneNous vivrons tout de mĂȘmeEt mon coeur Continuera de battre secrĂȘtement pour toiMa chĂšre Ludmila,Petite Alice. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mer 17 FĂ©v - 2345 Mes doigts glissent sur le bois de la table, et mon cĆur Ă©touffe Ă te voir ainsi face Ă moi, tandis que je me persuade que ces Ă©motions ne sont que passagĂšres, seulement dues Ă ces retrouvailles inattendues. Alors ⊠Pourquoi ai-je tant envie de me rapprocher de toi, et de tâembrasser, juste une derniĂšre fois ? Pourquoi suis-je encore si amoureuse, tandis que ma vie semble tourner Ă merveille, ces derniers temps ? Tu me manques, malgrĂ© tout ce que jâai pu vivre de merveilleux ces derniers mois. Oh, je ne voudrai rien y changer, ni mĂȘme que nous soyons Ă nouveau un couple, au fond. Je voudrai juste te savoir encore un peu Ă moi, juste une fois. Mais cela est impossible, et je retire ma main de cette table, rejoignant lâautre autour de mon gobelet en carton, le portant une nouvelle fois Ă ma bouche. Ce thĂ© est dĂ©licieux. <3Finalement, Dominura en vint Ă rĂ©pondre Ă toutes ses questions, commençant par celle qui concernait lâendroit oĂč elle dormait. Par terre ? Haussant lĂ©gĂšrement les sourcils, impressionnĂ©e par ce quâĂ©tait en train de lui avouer son ex-conjointe, Ludmila ne pu sâempĂȘcher de sourire, adorablement Ă©tonnĂ©e dâapprendre que Dominura avait pu vivre dans ce genre de conditions, compte tenu de celles quâelle avait laissĂ© derriĂšre elle en quittant New York. Passer du tout au rien, ainsi ? La belle française avait dĂ» ĂȘtre vĂ©ritablement trĂšs courageuse, et cela ne pouvait que renforcer la fiertĂ© de Ludmila envers elle, quoi quâelle se garde bien de le lui avouer une nouvelle â DĂ©sert â Oasis. Dominura avait donc Ă©tĂ© rĂ©ellement plongĂ© dans un monde sauvage, inconnu, mais visiblement ayant eu une influence trĂšs positive sur sa vie, Ă©tant donnĂ© la brillance en son regard, cette nouvelle maturitĂ©, remarquable et remarquĂ©e par la jolie blonde, on ne peut plus attentive. Lâimaginait-elle rĂ©ellement dormir par terre, souffrir de son dos et des insectes ? Oh, sans doute prĂ©fĂ©rait-elle ne pas y songer, ces pensĂ©es la mettant quelque peu mal Ă lâaise, alors quâelle ne supportait pas de savoir la belle brune souffrir, dâune quelconque maniĂšre que ce soit. Pourtant, cette souffrance se rĂ©vĂ©lait on ne peut plus positive, et Ludmila en Ă©tait bel et bien consciente, adressant un sourire tendre et fier Ă son ancienne les journĂ©es de lâillustratrice avaient Ă©tĂ© bien rempli, comme le lui indiquait ses paroles, de cette voix aussi euphorique quâenvoutante, vis-Ă -vis de Ludmila. Cette derniĂšre restait on ne peut plus attentive, tenant toujours son gobelet entre ses deux mains, ne sachant guĂšre oĂč placer ces derniĂšres, dĂ©sireuse de contact avec la peau brunie de son ex-conjointe. ImpressionnĂ©e, la jeune femme ne prit nĂ©anmoins pas la parole, laissant Ă Dominura le temps de tout lui raconter, avide dâen savoir plus, bien que quelques dĂ©tails ne manquent pas de faire se serrer quelque peu son tu restais avec Grace ? Oh, certes, cela est tout Ă fait normal, nâest-ce pas ? Pourtant, te savoir seule avec elle me dĂ©range, tu sais. Je nâai pas tant acquis cette sagesse que je peux lire en toi, et suis encore bien trop jalouse de cette femme, qui â en quelque sorte â a fini par te voler Ă moi. Serions-nous encore ensemble, si elle nâĂ©tait pas entrĂ©e dans ta vie ? Je ne tâen aurai pas tant voulu, si tu ne mâavais pas trompĂ© avec elle. Mais sans doute aurions-nous tout de mĂȘme finit par nous sĂ©parer, tant notre couple Ă©tait fragile, nâest-ce pas ?Oui, cela serait certainement ainsi, quoi quâil se soit passĂ© entre Grace et toi, ou Dominura se rapprocha, visiblement plus optimiste et heureuse encore de lui annoncer ce quâelle Ă©tait sur le point de dire â Adorable enfant. Adorable femme, forte et plus sage. Ludmila restait attentive, esquissant un nouveau sourire tendre lorsque la jeune femme lui laissa entendre ce nouveau nom que lâon lui avait attribuĂ© dans la tribu oĂč elle avait vĂ©cu cette annĂ©e, en Australie. Ce nom qui semblait lui tenir Ă cĆur, tandis que Ludmila â en effet â ne pouvait guĂšre en comprendre la rĂ©elle signification, inconsciente des coutumes de cette culture qui lui Ă©tait inconnue. Ainsi se contenta-t-elle de sourire, terminant son thĂ© sans faire le moindre commentaire Ă se sujet. Grande Art ? Je voudrai pouvoir en ĂȘtre aussi satisfaite que toi, TrĂ©sor. Mais pour moi, ce ne sont que des mots. Pour moi, Grande Art nâest pas plus gratifiant que Marcheuse des Arts, tu sais. Pourtant, je vois et comprend ton bonheur, et lâaccepte. Si cela est important pour toi â Si cette appellation est significative de quelque chose de grand, de sincĂšre, alors je ne peux quâen ĂȘtre heureuse pour toi, tu sais. Jâai seulement peur de te voir tâĂ©loigner davantage. Peur que ce genre de chose ne finisse par ĂȘtre plus important que ⊠Nous ? Je ne sais pas quoi en penser, Dominura. Tu es ravie, et cela me fait tant de bien de te voir ainsi. Mais nâest-ce pas de la naĂŻvetĂ©, de ta part, que dâattacher tant dâimportance Ă un nom ? Non. Je suis certaine quâil implique dâautres choses. Je suis certaine que tu as de bonnes raisons dâen ĂȘtre si je te sourire, sincĂšre, et curieuse dâen savoir plus â toujours Dominura rĂ©pondit Ă la derniĂšre question de Ludmila, non sans que cette derniĂšre â quoi quâelle nâen montre absolument rien, gardant un sourire plus calme mais tout aussi sincĂšre â nâen vienne Ă la regretter quelque peu. Tout se passait donc bien avec Grace ? Tant mieux. Tant pi ? Argh ! Je ne veux pas ĂȘtre si Ă©goĂŻste. Et je suis pourtant si heureuse pour toi, si tu savais. Je nâaurai jamais rien voulu dâautre que ton bonheur, ta reconstruction. Tu ne la vois pas assez ces derniers temps ? Comme nous ne voyons pas assez, autrefois. Mais je sais, que câest diffĂ©rent. Je sais, que votre distance ne durera pas, tandis que la notre Ă©tait vouĂ©e Ă durer encore longtemps. Tu es heureuse, tout comme moi, dâavoir de si bonnes nouvelles de la date du prochain dĂ©part de Dominura finit par tomber Trois semaines. Cela voulait-il dire que, dans trois semaines, Ludmila nâaurait Ă nouveau plus lâoccasion de croiser cette femme Ă laquelle elle tenait tant ? Sentant son cĆur sâemporter dâun stress nouveau et inconscient, la jeune femme se redressa lĂ©gĂšrement sur sa chaise, ses lĂšvres sâentrouvrant lĂ©gĂšrement, son regard vrillant en une seconde de panique sur son gobelet â Ă prĂ©sent vide, avant quâelle ne le repose â sourcils lĂ©gĂšrement froncĂ©s â sur vas repartir si vite, si loin. Peux-tu voir en moi ce trouble, cette crainte que tu ne me reviennes plus jamais ? Je voudrai profiter des instants quâil nous ait possible de partager, tant que tu es encore Ă New York. Je voudrai âŠMais dĂ©jĂ , et sous le regard quelque peu plus troublĂ© de la jeune Russe, Dominura laissait-elle Ă nouveau entendre sa voix Oh ? Tu as pensĂ© Ă moi ? Comment ça, mon cĆur ? Ainsi, laissant un trĂšs lĂ©ger sourire en coin de curiositĂ© et de malice se dessiner sur ses lĂšvres, Ludmila suivit-elle les mouvements de son ex-conjointe vers son sac, la voyant donc en sortir une feuille, quâelle laissa finalement glisser sur la table, jusquâĂ quâelle. En prenant la tige entre ses doigts fins, Ludmila regarda le vĂ©gĂ©tal avec attention, ses lĂšvres sâentrouvrant Ă nouveau tandis quâelle en trouvait les couleurs absolument magnifiques, et la texture on ne peut plus agrĂ©able. J'ai convaincu Grace de donner un surnom Ă la plante Ă qui appartient cette feuille~Nous l'appelons maintenant la "Ludmila", Ă cĂŽtĂ© du nom scientifique, sur les rapports »Regardant Dominura se mordre la lĂšvre Ă ces mots adorables, Ludmila ne pu sâempĂȘcher de laisser son sourire sâĂ©largir, dĂ©voilant ses belles dents blanches, tout aussi amusĂ©e et attendrie par lâattitude de la belle française vis-Ă -vis dâelle, que touchĂ©e par ce quâelle avait fait, pour elle, son souvenir. Regardant Ă nouveau la feuille, la caressant doucement du bout des doigts, la jeune Russe reposa finalement son regard brillant dâĂ©motion sur le visage de Dominura, pinçant lĂ©gĂšrement ses lĂšvres dâune gĂȘne quâelle ne parvenait guĂšre Ă cerner as pensĂ© Ă moi, au point dâen convaincre ta nouvelle conjointe dâassocier mon nom Ă cette plante, Ă la science ? Ce sont mes couleurs. Câest magnifique. Et tellement beau, tu sais. Tellement beau, que je ne sais quoi te dire, restant lĂ , figĂ©e, Ă te regarder. Je voudrai pouvoir te remercier, tâenlacer â Mais cela ne serait pas mĂȘme Ă la hauteur de ce que je ressens. Je te regarde, et ai simplement envie de pleurer, tu sais. Si encore toutes les larmes de mon cĆur ne sâĂ©taient pas dĂ©jĂ enfuies lâannĂ©e derniĂšre. Pleurer, tant je suis heureuse de te voir, heureuse de voir ces attentions, si significatives Ă mes yeux. Est-ce que tu vois, Dominura ?- Je ⊠Je ne peux pas te dire, tu mon sourire sâĂ©tant Ă nouveau sur mes lĂšvres, doux et reconnaissant, tandis que ma main glisse vers la tienne â innocente. Et mes doigts passent sur les tiens, juste un instant Je tâaime encore, tu sais. Ne me trouble pas tant, de tes attentions. Ne me trouble pas tant, oĂč je crĂšverai de ne pas pouvoir te remercier comme je lâaimerai. Ce que je fais de mieux, avec toi. Ce que je faisais de mieux. Je nâai pas Ă©tĂ© capable de te rendre aussi heureuse que Grace peut le faire, nâest-ce pas ? Ou Ă©tait-ce autre chose ? Je ne sais pas. Je ne sais je ne veux pas perdre de temps Ă me replonger dans ce passĂ©, tandis que je te sais prĂ©sente pour seulement trois semaines encore. Ainsi, ramenant vivement ma main Ă moi, me redressant en un sourire et une inspiration optimiste, je te laisse entendre, vive et spontanĂ©e, bien que souhaitant indĂ©niablement Ă©chapper Ă ma gĂȘner face Ă ce cadeau, que je garde prĂ©cieusement auprĂšs de moi, et que je ne perdrai sans doute jamais - Et si on se retrouvait, ce soir ? Tu pourrais venir avec Grace, et je te prĂ©senterai Nathaniel ?EnjouĂ©e, Ludmila nâajouta rien Ă ces mots, sentant en elle son cĆur battre Ă vivre allure, tandis quâelle proposait cela non sans un certain espoir dâobtenir une rĂ©ponse positive. Ne serait-ce pas quelque chose de positif, voir mĂȘme dâagrĂ©able, que de se retrouver tous les quatre, et de stabiliser enfin leur relation, Ă prĂ©sent amicale ? Jâai encore besoin de toi, dans ma toujours eu besoin de toi, si je ne peux te savoir mienne, Jâaimerai au moins te garder, apprendre Ă te connaĂźtre ta nouvelle vie â Et Grace ?Peut-ĂȘtre finirais-je pas lâapprĂ©cier, qui sait ?Peu une chance dâĂȘtre amies, sâil te cette chance, avant que tu ne repartes que je ne retourne Ă ma vie,Paisible.<3 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Jeu 18 FĂ©v - 059 Ludmila, oh, petit chat, je te regarde, t'observe, et bois ton image tout autant que les quelques paroles que tu as osĂ© me dĂ©livrer, tout autant que tes rien Ă me dire sur mon futur dĂ©part ? Oh, je sais bien que tu n'essayeras pas de m'arrĂȘter, ni de te mettre en travers de ma route. Mais seulement... Une rĂ©action ?Ah ! Je la lis, maintenant, dans tes yeux, dans ton expression. Est-ce que cette idĂ©e te trouble dĂ©jĂ ? Je n'aurais voulu t'en blesser, sois-en sĂ»re. Mais ma sincĂ©ritĂ© franche est dĂ©sormais obligatoire, et jamais n'aurais-je voulu te mentir Ă ce sujet, mĂȘme pour ton plus grand bien. La vĂ©ritĂ© Ă©tait lĂ , annonçant clairement que je n'aurai pas beaucoup de temps au pays. Je ne resterai pas beaucoup de temps,Mais n'aurai de cesse de garder en moi prĂ©cieusement ces souvenirs de cette rencontre, si nous n'en venons plus Ă nous penses-tu de cette petite attention, que je te porte ?La grande femme fut Ă la fois absolument ravie, mais Ă©galement grandement soulagĂ©e, au fond, de la rĂ©action de sa conjointe quant Ă ce qu'il concernait la feuille, Ă©trange, qu'elle lui avait rapportĂ© d'Australie. Apparemment, ce geste l'avait purement et simplement touchĂ©e, mĂȘme si une gĂȘne pouvait se faire alors Ă©vidente, au fond. Oh, je sais, petit chat, que ce que j'ai ici fait, par pure attention en ta personne, pourrait paraitre dĂ©placĂ©, maintenant que nous ne sommes plus ensemble. Mais pour moi, c'Ă©tait sans doutes quelque chose d'important, et voir que tu l'acceptes ne pourrait que me conforter sur une idĂ©e peut-ĂȘtre fausse mais Ă©spĂ©rĂ©e Peut-ĂȘtre pourrions nous rester en contact, en lien ? Amies, peut-ĂȘtre ? Je ne sais pas si c'est trop demander. Je ne sais pas s'il vaut mieux te laisser m'oublier ou te contenter Ă nos rencontre que nous pourrions faire, en toute... que cela s'averera difficile, D'ĂȘtre amie avec toi, toi, que j'ai fait souffrir, qui m'a tant blessĂ©e, mais que j'aime toujours du fond du si tu le veux bien, j'aimerais essayer. Je voudrais tant ne plus te perdre, et ce, mĂȘme si je m'en vais Ă nouveau, mĂȘme si je quitte le pays. Je dois savoir que tu vas bien. Je dois savoir que je te reverrai peut-ĂȘtre, en rentrant, si je ne succombe Ă mes aventures toujours mouvementĂ©es, mettant ma vie sur le jeu du quitte ou double, un pile ou face aussi excitant qu'effrayant, au me garde bien d'ajouter que je t'aime encore, mais cela sans doutes se voit au fond de mes yeux. Sans doutes ne pourrais-je jamais me dĂ©faire de cette lueur, tant elle ne me quitte jamais lorsque je suis en ta prĂ©sence. Seulement ais-je besoin de l'apprivoiser, de conserver cet Ă©tat qui me permet de ne plus en souffrir, tandis que mes doigts se renferment Ă nouveau sur mon gobelet d'expresso caramĂ©lisĂ© et que mes yeux ne te quittent plus dĂ©sormais. Et que puis-je dĂ©chiffrer en toi ? Je vois Ă ces sourires, Ă cette Ă©motion qui te prends alors que les remerciements seraient inutiles, que tu tiens toujours Ă moi, au que je songeais, de mon Ă©tat, que tu m'avais idĂ©e ridicule, et je le vois alors !Tu n'es seulement plus mienne,Comme tu ne peux plus m'avoir tant qu'autrefois,Mais je sais, dĂ©sormais, qu'une pensĂ©e m'allait tantĂŽt,Et cela me suffirait presque,Si la jalousie ne faisait pas surface au fond de mon coeur, quoi que Grace et les aborigĂšnes m'aient appris Ă ce sujet. Oui, je vois ce que tu oses me montrer de tes ressentis, tandis que je bois une nouvelle gorgĂ©e de mon cafĂ©. Je le vois, et souris d'avantage Ă la phrase que tu tentes de dire mais qui se perd dans le nĂ©ant, adorable. Je sais parfaitement, que tu ne peux rien dire. Tu ne peux rien dire, par respect pour toi, pour ta vie, pour moi, pour Grace peut-ĂȘtre Ă©galement. Tu ne peux rien dire, mais cherche tout de mĂȘme Ă me remercier, Ă ce que j'en vois de ton t'en fais donc pas, petit appris, Ă voir des regards les messages qu'ils me remercie profondĂ©ment, et mon coeur en brĂ»le, honorĂ©, ne te demanderai plus de mots, tu sais ?Je n'ai plus besoin de cela pour comprendre. J'ai compris qu'en m'ouvrant d'avantage, je pouvais Ă©galement ĂȘtre plus réçeptive aux autres. Et voilĂ que ce lien, fusionnel, refait surface, nous unissant encore, malgrĂ© les blessures et malgrĂ© le temps. Le temps. Nous n'en avons plus beaucoup, tu sais ? Et je ne veux ni voir de souffrance, ni mĂȘme de tristesse, sur ton si beau visage. Souris, souris encore, et balaye la contrariĂ©tĂ©, qui fait froncer tes sourcils adorables. Sourire ?Oui, c'est cela, que je te demande silencieusement, et dont je me dĂ©lecte ne m'en lasserai comme cette inspiration, optimiste ?Si tu savais comme je suis heureuse que cette journĂ©e demeure sous les positifs signes de l'enjouement, entrainant au bien-aller, entrainant Ă de charmantes retrouvailles, Ă de bienheureux rapports malgrĂ© les souvenirs persistants. Les yeux de la grande femme ne manquĂšrent pas de remarquer le mouvement de Ludmila qui ramenait ses mains Ă elle, conservant la feuille de vĂ©gĂ©tal avec prĂ©ciositĂ©, indiquant Ă l'Illustratrice qu'elle la conserverait sans doutes avec grand soin, peut-ĂȘtre comme preuve de leur lien si fort, qu'il eut Ă©tĂ© amoureux ou amical. Puis, finalement, lls entrĂšrent Ă nouveau en contact avec le regard de la belle blonde, qui laissait entendre, vive et euphorique, d'une spontanĂ©itĂ© qui surprit Dominura, une question des moins si elles se retrouvaient ce soir-lĂ ?Avec... Grace ?Et... Nath... Nathaquoi ? Nathaniel ?La rĂ©ponse ne se fit pas attendre, Dominura se redressant sur sa chaise, joignant ses mains entre elles, ravie de la proposition, ses yeux brillants d'Ă©teincelles adorables"OUI !! Avec plaisir !"Evidemment, que j'accepte ! Comment pourrais-je manquer une pareille proposition ?!Ah mais... Attendez...Finalement, Dominura se tassa quelque peu, noyant ses lĂšvres dans le cafĂ© qui ne descendait pas bien rapidement, Ă©tant donnĂ© sa chĂąleur perdurante. Le soir mĂȘme... Grace, justement, n'avait-elle pas laissĂ© entendre qu'elle se libĂ©rait pour passer du temps avec elle ? Et puis... A sa demeure, tout cela... Relevant la tĂȘte, agitant les mains, visiblement terriblement gĂȘnĂ©e, la grande femme se ravisa alors, d'une voix prĂ©cipitĂ©e, rougissant malgrĂ© sa peau brunie par le soleil"Ah !! Euh... Hheuuh... Non, en fait, je suis dĂ©solĂ©e, c'est impossible !"Mon dieu, comment ais-je pu oublier cela, une fraction de secondes ? Petit chat ! C'est ton regard, tes lĂšvres, toi, toute entiĂšre, qui me trouble !!Se mordant la lĂšvre inferieure, fuyant un instant le regard dans une expression qui montrait clairement qu'elle se reprennait Ă rĂ©flĂ©chir, la grande femme songea Ă son planning de la semaine. Et si... Si elle demandait la possibilitĂ© pour le lendemain ? Sans doutes cela serait-il possible ?Se redressant alors Ă nouveau, joignant pour la deuxiĂšme fois ses mains entre elles, liant ses doigts dans un geste communicatif d'une adorable euphorie de recherche d'un moment adĂ©quat, elle ajouta, ravisant ainsi son ravisement"Demain ? Demain soir, est-ce que cela serait possible ?"OooohhhhHhh, LudmilaaaaaaaahhhH ! Dis ouiii, dis oui pour demain ! Cela me ravirait tant ! Ainsi, je pourrais voir Nathaniel, et tu pourras voir Gr... Et tu pourras voir... Grace ? Ses mains retombant vers son gobelet pour une Ă©niĂšme fois, cette fois-ci dans un Ă©lan quelque peu plus nerveux, la grande femme jeta un oeil dans un vide plannant entre le bas et le haut de son contenant Starbucks, s'en prennant Ă des songes Ă©tranges, quelques Ă©lucubrations non nĂ©gligeables. Ludmila demandait ainsi de voir Grace ? Mais elle ne pouvait pas la supporter, et ce, depuis des lustres ! Relevant ses yeux sombres sur Ludmila, la grande femme avait perdu son sourire, comme cherchant en elle un quelconque indice qui put lui montrer, sans lui tordre le ventre ainsi que le coeur, que la belle blonde se montrerait acceuillante et chalereuse avec Grace tout autant qu'Ă elle mĂȘme, ou au moins avec assez de respect et de sincĂ©ritĂ©, sans ondes me mords la lĂšvre une fois de plus, cette fois-ci mes sourcils se fronçant d'une peine de doute N'est-ce pas toi, qui la rabaissais sans mĂȘme la connaitre, te moquant de moi ouvertement en soulignant le fait qu'elle Ă©tait ironiquement extraordinaire ? Une gĂȘne s'installe en moi, tandis que toutes ces choses me reviennent DĂ©sires-tu rĂ©ellement te retrouver dans la mĂȘme piĂšce qu'elle, ou ne veux-tu que la voir Ă mes cĂŽtĂ©s afin de te certifier qu'elle n'a rien Ă faire avec moi ?Peut-ĂȘtre ces questions sont elles Qu'elles ne le sont pas. Et puis. Comment vais-je convaincre Grace de m'accompagner ? Oh, cela, je pourrais toujours le faire, si j'avais de bonnes raisons. Mais comment lui dire qu'elle est invitĂ©e Ă venir Ă mon bras pour participer Ă une soirĂ©e cosy de quatre personnes autour d'un apĂ©ritif chez une femme qui ne l'apprĂ©ciait pas, et mĂȘme, pire, la haĂŻssait Ă en devenir excĂ©crable ?Oh, petit chat ! Si je te pardonne tout ce que tu as pu dire au sujet de ma prĂ©sente conjointe, depuis la premiĂšre fois que nous l'avons vue ensemble jusqu'Ă ce fameux jour oĂč tu osa m'imiter en de terribles circonstances,Je ne puis m'empĂȘcher de douter de ta sincĂ©ritĂ© quant Ă la rencontrerAis-je raison ?N'as-tu d'elle plus qu'une vision extrĂȘmement nĂ©gative ?J'aimerais te montrer Ă quel point elle est formidable... Mais jamais n'oserais-je orienter ton regard Ă ce sujet, craignant tellement que tu la rabaisses sans mĂȘme la connaitre...Mon trouble se voitAlors je te l'avoueL'on m'a appris a ĂȘtre franche. Toujours... le plus possible, dans la mesure oĂč cela ferait avancer les chosesNous avons besoin... De communication ?Ainsi, sans une once de rancoeur, je te demande, en toute simplicitĂ©, d'une crainte adorable, mes sourcils trahissant une tendre apprĂ©hension"Je suis certaine que Grace serait ravie de venir si elle savait Ă quel point cela me ferait plaisir de venir vous rendre visite...Mais..."Instant de silence"... Serait-elle vraiment la bienvenue ?"Je te le demande, uniquement car j'aimerais savoir ce qu'en penses ton coeur, vraiment encore l'humilier Ă moi, comme tu l'as fait il y a maintenant plus d'un an, alors qu'Ă l'Ă©poque jamais je n'aurais songĂ© un jour partager sa vie ?Je te le demande, uniquement car connaitre ta rĂ©ponse me fera du bienJe ne veux pas te l'imposerTout comme je voudrais la prĂ©server d'une quelconque Ă©preuve nĂ©gative forcĂ©e par mes soinsAlors,S'il te plaitRĂ©ponds-moi,SincĂšrementAlors qu'un sourire timide mais triste vint Ă passer sur mon visageJe ne te demande pas de bĂ©nir mon amour pour elleMais quelques franchisesPar amour, ou ne serait-ce qu'amitiĂ© pour j'accepterai ton hommeMĂȘme si je dois en souffrirLe jalousant Ă en mourirSi je suis conviĂ©e Ă cette entrevue en compagnie de ma conjointeLes compteurs posĂ©s sur le platToute objectivitĂ© ?Dis-moi,Mon amour.⣠InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Jeu 18 FĂ©v - 228 Mon Amour. A jamais. Comment pourrais-je te dire Ă quel point je tiens encore Ă toi ? Comment pourrais-je te dire, que te savoir repartir si vite me serre le cĆur et mâeffraie ? Et si tu ne revenais jamais, Dominura ? Et sâil tâarrivait quelque chose, lĂ -bas ? Je ne supporterai pas de te perdre Ă nouveau, tu sais. Pas comme ça. Surtout pas comme ça. Notre rupture Ă©tait inĂ©vitable. Mais ta disparition me serait clairement insurmontable. Alors je tâen prie Comprends, en mes regards, en mes expressions. Comprends, que jâai peur pour toi. Et prends bien soin de ta vie. Cherches-tu Ă te mettre en danger ? Je nâen sais rien, mais ose espĂ©rer que ce nâest pas cela que tu cherches. Tu me sembles tellement grandit, toi qui pourtant avait dĂ©jĂ ces quelques annĂ©es de plus que doute Ă©tions-nous trop immatures, trop Ă©goĂŻstes. Je me sens mieux, aujourdâ je suis prĂȘte Ă faire des efforts, Pour continuer Ă te voir rĂ©ponse de Dominura concernant lâinvitation de son ex-conjointe ne se fit guĂšre attendre, au plus grand plaisir de cette derniĂšre qui â face Ă tant de spontanĂ©itĂ© et dâenthousiasme â ne manqua pas de laisser sâĂ©chapper un lĂ©ger rire amusĂ© dâentre ses lĂšvres rouges, suivit dâun sourire plus doux. Evidemment, savoir que la belle française serait ravie de cette nouvelle rencontre ne pouvait que lui faire plaisir, Ă©tant elle-mĂȘme trĂšs optimiste quand Ă cette perspective. Mais cette joie intense ne dura guĂšre, alors que lâexpression de Dominura venait Ă changer, son regard fuyant un instant en un trouble que Ludmila ne parvint pas Ă cerner cette gĂȘne, et cette prĂ©cipitation dans tes gestes, Ă en faire rougir tes joues, TrĂ©sor ? Penses-tu que Grace ne serait pas dâaccord ? Ou regrettes-tu dĂ©jĂ dâavoir accepter, rĂ©alisant finalement que tu nâas pas rĂ©ellement envie de passer ainsi une soirĂ©e entre nous et nos conjoints respectifs ?Heureusement â ses sourcils sâĂ©tant dâores et dĂ©jĂ froncĂ©s dâune interrogation hĂ©sitante â la jolie blonde nâeut guĂšre Ă attendre, que dĂ©jĂ Dominura reprit la parole. Impossible ? Pourquoi ? Oh, cela ne lâavançait guĂšre. Tout autant que les gestes nerveux mais adorables de Dominura ne lâaidait en rien Ă comprendre ce retournement de situation inattendu. Comment pouvait-elle accepter avec tant dâeuphorie, et se raviser Ă peine une seconde plus tard, aussi vivement ? Oh, sans doute lâillustratrice avait-elle une bonne raison, nâayant tout dâabord pas rĂ©alisĂ© que cela lui serait impossible de faire cela ce soir ? Ludmila parvenait finalement Ă le comprendre, un lĂ©ger sourire en coin venant Ă nouveau Ă©clairer son visage, lorsque Dominura lui proposa de reporter cette soirĂ©e au lendemain. tu savais Ă quelle allure mon cĆur bat, tandis que je mâaccroche Ă tes mots, Ă tes regards. Si tu savais comme je suis heureuse, que notre relation, nos liens, comptent toujours pour toi. Je ne te demanderai rien, ni ne jugerai ta nouvelle vie. Je veux simplement te garder un peu dans la mienne, et ne plus te faire souffrir, comme jâai tant pu le faire par le passĂ©, alors que jâavais tout ce dont je pouvais rĂȘver, avec Ă©tĂ© immature, Ă©tĂ© odieuse, je tâaimais, Dominura. Je tâaimais, Ă en devenir totalement folle. Assez folle pour te pousser Ă bout, et te perdre comme je lâai fais. Jâaurai dĂ» mây prendre autrement, et te parler, plutĂŽt que de me refermer dans ces excĂšs qui nous Ă©loignaient chaque jour un peu plus. Nous nâĂ©tions sans doute pas assez ouvertes lâune Ă lâautre, bien trop lĂąches pour communiquer avec franchise, quitte Ă souffrir â utilement â de certaines Ă©tĂ© bien trop lĂąche, mon Ange. Et je mâen excuse. Si tu savais, comme je en un adorable mordillement de sa lĂšvre infĂ©rieure, amusĂ©e et attendrit par les rĂ©actions diverses de son ex-conjointe, Ludmila finit par laisser entendre sa jolie voix, rĂ©pondant avec enthousiasme Ă Dominura - Dâaccord ! Demain alors ! âȘMais Ă nouveau, le sourire de la jolie blonde laissa place au doute, tandis quâelle voyait son aimĂ©e se perdre quelque peu, son regard et ses mains sur son gobelet, silencieuse. A quoi pensait-elle, au juste ? Ludmila nâen savait rien, ne pouvant guĂšre deviner ce genre de chose, tandis quâelle ne voyait quand Ă elle rien de nĂ©gatif Ă cette rencontre, si ce nâĂ©tait la difficultĂ© quâelle aurait alors Ă voir Dominura loin dâelle, et si proche de Grace. Mais cela, la jeune Russe Ă©tait prĂȘte Ă lâaffronter, tout semblant ĂȘtre plus clair pour elle Ă sans doute souffrirais-je moins de vous, en lâayant Ă mes cĂŽtĂ©s, nâest-ce pas ? Et je suppose quâil en est de mĂȘme pour toi. Je ne dĂ©teste pas Grace, tu sais. Je ne supportais simplement pas la fascination que tu lui portais, acharnĂ©e Ă tâinformer Ă son sujet, Ă la rencontrer. Je ne supportais pas la brillance de tes yeux, lorsque tu la regardais. Et plus que tout, je nâai pas supportĂ© de te savoir tâĂȘtre rapprochĂ© dâelle. Mais tout est diffĂ©rent Ă prĂ©sent, et je suis prĂȘte Ă partir de zĂ©ro, avec cette femme. Sans doute nâaurais-je dâailleurs jamais Ă©tĂ© si cruelle envers elle en sa prĂ©sence, Ă lâĂ©poque. Je voulais seulement te faire rĂ©agir, toi. Peu importait Grace, au Ludmila ne manqua pas dâĂȘtre quelque peu surprise, aux suivantes paroles de la belle française. Ses sourcils se haussant lĂ©gĂšrement, ses lĂšvres sâentrouvrant tandis quâelle Ă©tait Ă©tonnĂ©e dâentendre ce genre de chose de la bouche de Dominura, la jeune psychologue ne manqua pas de les refermer rapidement, sentant en elle quelques Ă©tranges picotements, Ă la fois agrĂ©ables et douloureux. Serait-elle vraiment la bienvenue ?Mon Dieu, Dominura ! Je ne sais pas si je dois ĂȘtre heureuse de voir que tu ne gardes pas cette apprĂ©hension pour toi, ou si je dois souffrir de tâavoir fait croire que Grace Ă©tait Ă mes yeux quelquâun dâinsignifiant. Je ne la connais pas, et jâen suis consciente. Je ne la connais pas, et ne peux la juger. Si jâai quelque chose Ă lui reprocher, cela est sans doute de tâavoir emmenĂ© si loin de moi, de te mettre ainsi en danger, en te faisant traverser les forĂȘts et dĂ©serts dâAustralie. Mais puis-je lui en vouloir, pour ton attirance pour elle, et ton infidĂ©litĂ© ?Non. Je tâen veux, Ă toi. Je tâen veux, et tâen voudrai certainement toujours dâavoir osĂ© me faire une chose pareille. Mais je suis prĂȘte Ă mettre cela de cĂŽtĂ©, et Ă tout recommencer. Seulement profiter de ta prĂ©sence tant quâil en est encore temps, et dĂ©couvrir sans plus aucun apriori la femme qui partage Ă prĂ©sent ta vie. Ainsi, esquissant un sourire calme â et toujours amoureux, bien malgrĂ© elle â Ă la dĂ©licieuse femme face Ă elle, rĂ©pondant au sien â plus timide â Ludmila resta un court instant silencieuse, rĂ©alisant tout de mĂȘme quâau fond, Dominura et elle se connaissaient encore bien mal, pour oser redouter ce genre de chose lâune de lâautre. Remarquez, la crise aurait pu ĂȘtre possible, si la jeune Russe nâavait pas elle-mĂȘme changĂ© durant cette annĂ©e, et prit le recul nĂ©cessaire vis-Ă -vis de leur relation, pour Ă prĂ©sent en entretenir une bien plus saine, nâexcluant absolument plus de tiers personne, comme cela avait pu ĂȘtre le cas son ex-conjointe au jeu de la franchise, nâayant Ă vrai dire rien Ă y perdre, Ludmila laissa alors entendre, calme mais ferme, visiblement sincĂšre et dĂ©terminĂ©e Ă bien le faire comprendre Ă lâillustratrice - Evidemment Dominura ! ~ Je nâai jamais rien eu contre elle ! Et puis, je serai ravie de la connaĂźtre davantage ~Se penchant lĂ©gĂšrement en avant, un sourire en coin malicieux se dessinant sur ses lĂšvres, la jolie blonde ajouta, trĂšs lĂ©gĂšrement provocante, Ă sa maniĂšre - adorable - Puisque tu lâaimes. âȘSe moquait-elle ? Non, pas du tout. Mais Ludmila Ă©tait ainsi, et ne pouvait sâempĂȘcher de jouer, quelque soit les circonstances, au fond. Dominura serait sans doute assez sage pour ne rien voir en cela quoi que ce soit de nĂ©gatif, puisquâil nây en avait aucune raison. Cela nâĂ©tait quâun constat, et une vĂ©ritĂ© Puisque Dominura Ă©tait amoureuse de cette femme, cela donnait une trĂšs bonne raison Ă la jolie blonde de vouloir la connaĂźtre. Raison suffisante, la jolie blonde passa une seconde ses dents sur sa lĂšvre infĂ©rieure, dĂ©vorant Dominura du regard, puis sâen dĂ©tourna afin de fouiller dans son sac, afin dâen sortir une petite carte de visite â kitsch - blanche et bleue ciel â accordĂ©e aux yeux de Nathaniel â sur laquelle Ă©taient indiquĂ©s lâadresse de ce dernier, ainsi que son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. La tendant alors vers Dominura, Ludmila laissa entendre par la mĂȘme occasion, retrouvant plus de calme et de douceur, mais aussi cette euphorie quâelle avait Ă lâidĂ©e de ce rendez-vous dĂšs le lendemain - 19h chez Nath, ça ira ?Oh, il sera dâaccord, ne tâen fais donc pas pour ça. Et sâil ne lâest pas ? Je nâaurai quâĂ user de mes charmes pour le faire craquer, ça nâest pas un problĂšme. Et puis, cela sera bien plus convivial chez lui que chez moi, mon prĂ©sent conjoint ayant un appartement Ă©norme et absolument parfait Disposition des piĂšces en fonction de la lumiĂšre du soleil, selon lâheure. Eclairage parfait Ă tout instant. DĂ©coration sobre et classe. PiĂšces Ă©normes et parfaitement bien rangĂ©es, propres â femme de mĂ©nage oblige. Et puis, elle ne pouvait pas sâinviter chez Dominura, nâest-ce pas ? Dâautant plus que lâappartement de Nathaniel Ă©tait un terrain relativement neutre, qui ne rappellerait ainsi aucun souvenir Ă lâune comme Ă lâ sourire, es belle, et ne cesse de me le pourrai te le dire encore, mais Ă quoi bon ?Cela ne ferait que nous troubler, nâest-ce pas ?Je ne te ferai plus jamais de mal, jâaccueillerai Grace, comme une tu tiens Ă elle, je ne ferai rien qui pourrait te et acceptes, sâil te demain. Jâai tellement hĂąte. <3 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Jeu 18 FĂ©v - 2143 Je sais, je sens, je vois, que tu es surprise d'entendre ces paroles de ma bouche. Cela parait-il insencĂ©, venant de moi ? Oh, non. Mais peut-ĂȘtre que sur le coup, ma franchise et mon esprit direct, te troublent t-ils. Ais-je raison, ais-je tord, de te laisser entendre cela ainsi ? J'imagine que cela est le mieux Ă faire. Tant que je ne te blesses pas, je ne vois pas ce que je risque. Non, je ne crains rien, tandis que je demeure excessivement correcte, aussi respectueuse que possible, l'amour se lisant pourtant toujours au fond de mes yeux vert doute fut-il le ressenti principal de la grande femme lorsqu'elle vit le lĂ©ger sourire calme de Ludmila. Cette derniĂšre avait-elle compris le sens, la raison de cette question quelque peu spĂ©ciale ? Sans doutes, oui. Et peut-ĂȘtre en avait-elle Ă©tĂ© touchĂ©e, retournĂ©e, ou simplement interloquĂ©e ?Notre relation est dĂ©sormais plus saine. Plus saine ? MalgrĂ© cet amour qui demeure, alors que nous sommes sĂ©parĂ©es, toutes deux Ă prĂ©sent avec une personne que l'on aime terriblement ? Je ne sais pas si cette situation est plus pure qu'auparavant. Mais qu'importe, je n'y pense pas, alors que mes mots ont fendu l'air, l'ambiance se tamisant d'un voeu de rĂ©ponse, tandis que j'attends encore patiemment, un lĂ©ger sourire trouble sur les lĂšvres, les mains refermĂ©es Ă nouveau sur le gobelet plus tiĂšde de mon caramel cette voix, ornĂ©e d'une franchise certaine et sans n'ai jamais rien eu contre puis je serai ravie de la connaitre davantage....Ludmila ?Les yeux brillants d'une nouvelle lueur de remerciement et de reconnaissance Ă ces mots, Dominura ne tarda pourant pas de laisser Ă©chapper un rire amusĂ© et heureux Ă la fois, entendant les paroles ajoutĂ©es de sa si belle et charmante, si regrettĂ©e conjointe. Puisqu'elle l'aimait ?Oh, oui, comme je l' je vois bien, cette fois, qu'il n'est plus question de moqueries, venant de ta part, mais simplement d'une malice me laissant deviner cette sorte d'Ă©trange sacrifice que tu fais peut-ĂȘtre Ă ton Ăąme, Ă me dire cela. N'est-ce pas une des premiĂšres fois, petite Ludmila, au fond, que tu n'as pas ce que tu dĂ©sires ? Que tu vois la personne que tu convoites dans les bras d'une autre ? Et pourtant, tu es sage, malgrĂ© les maladresses de tes gestes sensuels qui t'Ă©chappent encore, conscients ou de regards, intense frisson de la grande femme au mordillement des lĂšvres de son ex-conjointe Tu es adorable, et si dĂ©sirable ! J'espĂšre au moins que ce Nathaniel prends bien soin de toi, mĂ©rite tes attentions, ton corps, ton nom, qui furent miens ce qui semble maintenant pour moi pas plus long qu'un instant, lĂ©gĂšrement les sourcils en voyant Ludmila farfouiller dans son sac, la grande femme profita de cette charmante vision pour se dĂ©lecter de la belle blonde, cette attitude si esthetique qu'elle se prendrait joie de dessiner encore. Oh, esthetiquement, bien entendu. Cela n'Ă©tait qu'un regard esthetique. Oui, oui. C'est cela... Exactement cela. Finallement, la belle blonde se redressa, tendant une espĂšce de carte Ă l'Illustratrice, y ajoutant quelques chez Nath ?Machinalement, Dominura rĂ©pondit, d'un sourire, prennant la carte entre deux doigts et la ramenant vers elle"Parfait, je te confirme ça ce soir !"Par message, sur ton tĂ©lĂ©phone portable, de toute Ă©vidence. Sais-tu que je l'ai donc rĂ©cupĂ©rĂ© ? AprĂšs tant de temps, sans en avoir touchĂ© une bribe. Maintenant, il ne me restera plus qu'Ă convaincre Grace, et te confirmer de notre prĂ©sence Ă toutes deux. En esperant, bien entendu, que cela ne gĂȘne pas le dĂ©nommĂ© Nath. Tu as l'air d'avoir prit la dĂ©cision en solitaire, jolie fleur <3Toujours aussi euphorique, la grande femme se rĂ©jouissait dĂ©jĂ de cette soirĂ©e qui s'annonçait Ă la fois des plus cocasses et des plus positives, cessant de songer au parti que pourrait prendre Ludmila devant Grace. Quant Ă elle, evidemment, elle ne certifiait sans doutes pas son Ă©ternel sourire face Ă Nathanael, prise d'une puissante jalousie Ă son Ă©gard, son coeur battant toujours Ă tout rompre, chaque fois qu'elle songeait que cet homme qu'elle n'avait encore jamais rencontrĂ© avait pu passer ses doigts sur la peau de sa conjointe, et lui donner assez d'amour, assez de plaisir, pour demeurer avec elle et construire quelques jamais eu ces projets avec moi, Ludmila ?Notre relation n'Ă©tait pas ton rĂȘve, ton importe, maintenant, si tu l'as trouvĂ©. Enfin ne peux que m'en ravir, et laisser mon coeur en pleurer que jamais Grace ne le sache, elle, que j'aime tant, malgrĂ© nos diffĂ©rences de caractĂšres non-nĂ©gligeables, nos divergences de maniĂšre de pensĂ©e, d'agir, de montrer ou cacher ses sais qu'elle n'en paraitrait pas aussi affectĂ©e que je pourrais l'ĂȘtre Ă une pareille entente, une pareille nouvelle,Mais n'en souffrirait pas Ludmila !Tu as vu cette femme Ă la tĂ©lĂ©vision, puis en confĂ©rence, d'ores et je jubile tellement de te la faire voir, comme "en vrai" ! Loin des confĂ©rences, des dangers, des troubles, proche de la sincĂ©ritĂ©, de sa belle personne, de son amour pour malgrĂ© mes blessures, malgrĂ© mes doutes vis Ă vis de toi, il me tarde tout de mĂȘme Ă©trangement de te la prĂ©senter, Ou de te la ma façonAvec mes yeuxEt mon bonheurDemain,19h, Chez serons lĂ ,Petite fleurEt que dieu nous garde !Chacune de nos nouvelles viesHeureuses, Ă©panouiesVivantes. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Jeu 18 FĂ©v - 2254 Presque un an et demi aprĂšs sa sĂ©paration â on ne peut plus douloureuse â avec la belle française, Ludmila avait donc eu le bonheur de la retrouver enfin, jubilant de voir que tout nâĂ©tait pas forcĂ©ment perdu entre elles, amicalement parlant. Oh, sans doute aurait-elle continuĂ© Ă souffrir de leur dĂ©chirement, si Dominura et elle nâavait pas dĂ©jĂ pu se parler il y a huit mois de cela. Sans doute serait-elle toujours seule et malheureuse, Ă rechercher en dâautres ce quâelle ne pourrait jamais plus avoir de son aimĂ©e. Fort heureusement â et grĂące Ă Jeanne, que Ludmila ne manquait pas dâappeler rĂ©guliĂšrement afin dâĂ©changer quelques nouvelles â la liaison avait pu se faire entre New York et lâAustralie, permettant Ă ces deux femmes de se mettre au clair, et ainsi de mieux se retrouver Ă si de rien Ă©tait ? Non, pas tout Ă fait. Nous ne pouvons pas oublier ce que nous avons pu nous dire, nous faire, nâest-ce pas ? Je nâoublie pas, mais parviens Ă vivre avec, et Ă profiter de ta prĂ©sence, bien que cela soit tout aussi difficile Ă vivre, compte tenu de cet amour que je ne peux mâempĂȘcher de ressentir encore, si intensĂ©ment. Pardonne-moi, de ne pas pouvoir tâoublier. Je voudrai ne pas ĂȘtre jalouse de Grace. Je voudrai te pardonner, mais mon cĆur â sâil est pourtant Ă prĂ©sent entre de bonnes mains â saigne et saignera encore par ta faute, pour un certain temps sans doute. Mais cela importait peu, tandis que Ludmila quittait le Starbucks, on ne peut plus souriante et enthousiaste. La perspective dâune soirĂ©e passĂ©e avec Dominura â et leurs conjoints â ne pouvait que la ravir, et Ă peine fut-elle sortie quâelle se dirigea vers le lieu de travail de Nathaniel, lây retrouvant, Ă lâagrĂ©able surprise de ce dernier. Doit-on prĂ©ciser que ces retrouvailles se firent Ă double-tour dans le bureau de ce dernier, bien dissimulĂ© de tout regard curieux, et tout ce que cela impliquait ? Oh, Ludmila ne changeait pas. Et cela nâĂ©tait pas pour dĂ©plaire ce jeune homme, qui profitait sans honte des charmes physiques de sa compagne sur son lieu de travail. Finalement, une fois le calme revenu â quoi que restant dâune euphorie extraordinaire â Ludmila parla Ă Nathaniel de sa rencontre furtive avec Dominura â quâil connaissait pour en avoir dĂ©jĂ parlĂ© avec la jeune Russe, lorsquâelle Ă©tait encore si mal quâelle ne pouvait sâempĂȘcher de regarder des photos datant de leur relation, ainsi que dâen parler Ă cet homme qui avait su lâĂ©couter, et peut-ĂȘtre mĂȘme la lui faire quelque peu oublier. Portant une entiĂšre confiance Ă son aimĂ©e â ou Ă©tant relativement naĂŻf de nature â le jeune comptable ne trouva absolument pas la situation dĂ©rangeante, semblant mĂȘme en ĂȘtre ravi, contre toute fond, ne se mĂ©fiait-il pas au moins un peu de cette femme que sa conjointe semblait avoir tant aimĂ© ? Sans doute, oui. Mais Nathaniel restait charmant et attentif, cĂ©dant Ă la proposition de Ludmila sans mĂȘme lui montrer ne serait-ce quâune once de rĂ©ticence. Ainsi, la jolie blonde continua en lui avouant quâelle avait dĂ©jĂ dit Ă Dominura de venir directement chez lui, et ainsi de suite. Un baiser sur les lĂšvres adorables de ce charmant blond, et la jeune Russe parvint Ă lui faire dĂ©crocher un sourire, quoiquâaccompagnĂ© de quelques paroles faussement rĂ©probatrices quand Ă lâinitiative de la jeune femme. - Tu es vraiment sans gĂȘne, Mila-Chou !Oui, sans gĂȘne. A inviter mon ex et sa nouvelle conjointe chez toi, sans mĂȘme tâen avoir parlĂ© auparavant ? Je le suis, mais au fond, cela te plait, nâest-ce pas ? Tu aimes tant me faire plaisir. Et rien ne me ferait plus plaisir, que de te prĂ©senter celle que jâai aimĂ© â que jâaime, encore. Mon Dieu â Tu ne sauras jamais ça. Je tâaime tellement, toi aussi. Comment pourrais-je me passer de toi ? Et Elle ? Je ne dois pas penser Ă cela, nâest-ce pas ? Tu es Ă moi, et Dominura est heureuse avec Grace. Point.~A peine sortie du travail, on ne peut plus enjouĂ©e â au grand Ă©tonnement de ses collĂšgues, qui avait pu la voir Ă©puisĂ©e et dĂ©composĂ©e pendant de nombreux mois, puis plus calme ensuite, mais jamais si heureuse â Ludmila monta dans un taxi et se rendit Ă lâappartement de son conjoint. Un taxi, car Nathaniel habitait quelque peu Ă lâĂ©cart du centre-ville, prĂšs de lâocĂ©an. Evidemment, il avait une vue absolument impressionnante, de sa chambre et de son salon, de cette maniĂšre. MalgrĂ© tout, Ludmila ne pensait pas encore vĂ©ritablement Ă vivre officiellement avec lui, passant pourtant bien des nuits en ces lieux absolument parfaits. Etait-ce par crainte dâaller trop vite, ou tout simplement parce quâelle nâen avait pas encore rĂ©ellement envie ? Oh, Nathaniel, lui, semblait fou dâenthousiasme Ă cette idĂ©e. Tout comme au fait dâavoir des enfants, puis une maison de campagne, et tout ce qui sâen suivait pour faire dâeux un couple AmĂ©ricain Je suis lĂ Ă Ă !ClacClacClacPosant ses affaires dans le placard Ă lâentrĂ©e, gardant nĂ©anmoins ses chaussures, Ludmila sâavança jusquâĂ la cuisine, oĂč elle ne tarda pas Ă trouver son aimĂ© en pleine prĂ©paration, un tablier de chef cuisinier sur lui, tĂąchĂ© de sauce et de ⊠chocolat ? Un lĂ©ger sourire en coin se dessinant sur ses lĂšvres en se rendant finalement compte de tout le travail quâavait pu fournir son conjoint afin dâoffrir un apĂ©ritif on ne peut plus variĂ© et dĂ©licieux Ă Dominura et Grace, Ludmila se rapprocha calmement de lui, lâarrachant un instant Ă ses prĂ©paration pour lui offrir quelques baisers de remerciement et dâamour, le trouvant tellement mignon, Ă se donner ainsi pour elle et ses invitĂ©s. Finalement, Nathaniel lui ordonna gentiment de quitter la cuisine pour aller se prĂ©parer, lâheure dâarrivĂ©e des deux femmes venues dâAustralie arrivant Ă grands douche rapide, quelques retouches de maquillage, un peu de parfum Ă la cerise, et la jolie blonde enfila une robe jaune des plus adorables, mettant parfaitement ses formes en valeur, tout en avançant dâune nouvelle façon sa bonne humeur du jour. Porter une couleur si vive ne lui Ă©tait Ă©videmment guĂšre recommandĂ©e au travail, et ce mĂȘme si â au fond â elle ne sâen gĂȘnait guĂšre habituellement. ClacClacJe suis prĂȘte !Retournant Ă la cuisine, Ludmila pu alors voir avec une certaine stupĂ©faction que Nathaniel nây Ă©tait dĂ©jĂ plus, les plateaux et alcools Ă©tant disposĂ©s sur la table, en attente dâĂȘtre portĂ©s au salon. Il y avait lĂ tant de choses Ă goĂ»ter, que si elle ne lâavait pas vu faire, la jeune femme aurait pu facilement croire que son conjoint avait trichĂ© en appelant un traiteur. Finalement, le jeune homme en question ne tarda pas Ă revenir Ă la cuisine, vĂȘtu quand Ă lui dâune chemise et dâun pantalon noir, trĂšs classes, sans trop ĂȘtre sophistiquĂ©s non plus. Ludmila ne pouvait que lâen trouver attirant, apprĂ©ciant beaucoup toutes ces attentions. Mhm. <3HopHopAidant Nathaniel Ă tout porter sur la table basse â immense et entourĂ©es de canapĂ©s de cuir blanc magnifiques â Ludmila et lui finirent alors par sâinstaller sur lâun de ces confortables sofas, profitant de quelques instants dâintimitĂ© avant lâarrivĂ© de Dominura et Grace pour se raconter amoureusement et attentivement leur journĂ©e, tout en sâembrassant et se caressant par la mĂȘme occasion, non sans faire monter un certain dĂ©sir en eux â ce qui Ă©tait trĂšs certainement une trĂšs mauvaise idĂ©e. - ArrĂȘĂȘĂȘtes, elles vont arriver !Et ce lĂ©ger rire, aussi adorable quâexaspĂ©rant, vu de lâextĂ©rieur. Oh, Ludmila Ă©tait heureuse, certes. Mais ne finissait-elle pas par en devenir quelques peu ridicule sur les bords ? Evidemment, elle ne sâen rendait pas compte, continuant Ă jouer Ă ce jeu et Ă sâimaginer ĂȘtre la femme la plus comblĂ©e au si au fond, Dominura restait gravĂ©e en si sans doute aurait-elle prĂ©fĂ©rĂ© ĂȘtre dans ses bras,PlutĂŽt que dans ceux de ce charmant riait, et lâenlaçait, prĂȘt nĂ©anmoins Ă se lever afin dâaller ouvrir Ă ses suivrait sans doute, bien impatiente de revoir si Grace serait lĂ . MĂȘme si elle nâĂ©tait plus hĂąte de te voir,Mon <3 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Ven 19 FĂ©v - 030 Dominura, sortant du Starbucks aprĂšs la fin de son intense et mouvementĂ©e conversation avec Ludmila, continua donc sa descente de la grande rue de NewYork, le baume au coeur. Qu'est-ce qui pouvait ĂȘtre mieux que cette journĂ©e ? Alors qu'elle avait tout prit avec optimisme, depuis son lever, tout semblait aller pour le mieux. Tout d'abord en ce qui concernait Grace, et sa promesse de passer la soirĂ©e avec elle, l'invitant Ă sa demeure, puis sa rencontre aussi charmante qu'innatendue avec son ancienne conjointe ! Evidemment, cela aurait pu paraitre comme une Ă©preuve, Ă premiĂšre vue. Mais en fait, tout s'Ă©tait parfaitement bien dĂ©roulĂ©, et l'Illustratrice finit par laisser partir la belle russe, avec la satisfaction secrĂȘte que cette derniĂšre ait apprĂ©ciĂ© et gardĂ© son souvenir d'Australie, rĂ©cit silencieux de voyages dangereux et tout aussi passionnants. Sans aucun doutes le coeur de la grande femme avait Ă©tĂ© mouvementĂ©, brusquĂ©, troublĂ©, Ă©treinĂ©, lors de cette entrevue, tout simplement Ă cause de ces sentiments, pas encore Ă©teints, qui prennaient parfois en proie l'esprit de la dessinatrice. Ainsi s'Ă©tait-elle laissĂ©e Ă penser qu'elle aimait toujours la jolie blonde, bien que cela ne soit plus en accord avec ses ne pouvait pas y ne pouvait plus se laisser le droit d'y leur sĂ©paration en ce jour n'avait Ă©tĂ© que positive, strictement positive, et sur la promesse de se revoir bientĂŽt En effet, Grace et Dominura avaient toutes deux Ă©tĂ©s invitĂ©es au grand appartement de Nathaniel, le Ken grandeur nature de Ludmila, sous les petits soins de cette derniĂšre d'en avertir l'artiste. Evidemment, l'invitation avait Ă©tĂ© acceptĂ©e, puis remise en question, et enfin rĂ©acceptĂ©e. VoilĂ maintenant que Dominura ne pensait plus qu'aux diverses façons de convaincre Grace de s'allier Ă elle pour cette petite soirĂ©e tout, un peu de calme et de repos ne lui feraient pas de mal un jour de plus, n'est-ce pas ?J'aimerais tant. Oh, oui, que je m'en fais une joie !Tu ne peux pas me refuser cela, Amour.~"Je me libĂšre entiĂšrement ce soir pour toi, et tu oses encore me demander force de prĂ©sence demain ?""S'il te plaiiiit~ Juste cette fois" AffalĂ©e adorablement sur sa conjointe, Dominura la suppliait maintenant de son regard de demande spĂ©ciale, ayant dĂ©jĂ fait sa demande Ă Grace, celle-ci refusant avec le plus grand naturel du monde, comme si l'idĂ©e mĂȘme de se rendre Ă un quelconque apĂ©ritif Ă©tait une idĂ©e totalement absurde, en soi. De toute Ă©vidence, le dĂ©nudement d'interĂȘt et de motivation de son aimĂ©e pour une telle activitĂ© ne plut pas rĂ©ellement Ă une Dominura trop enthousiaste pour abandonner la partie. Elle finissait par connaitre le fonctionnement de la scientifique, et jamais n'aurait-elle satisfaction si elle laissait les choses aller ainsi. Sans doutes, sans rĂ©actions, se retrouverait-elle Ă devoir aller chez Ludmila seule et penaude, si elle ne refusait pas l'invitation Ă son tour. Les yeux alors relevĂ©s sur le visage froncĂ© d'exaspĂ©ration et de remontrances d'une Grace plutĂŽt rĂ©ticente, Dominura laissa voir un sourire, dĂ©voilant ses dents derriĂšre ses lĂšvres maquillĂ©es et entrouvertes de cette expression charmante, appuyant ses propos S'il te plaiiiit, s'il te plaiiit !"Tu en demandes trop Dominura, tu sais Ă quel point je suis...""Mais je ne voulais pas proposer ce soir, sachant que nous Ă©tions seules et tranquilles <3C'est pour ça que je voudrais que tu prennes aussi ton repos demain soir"Laissant ses doigts passer dans les magnifiques cheveux roux de cette femme qu'elle aimait tant, la grande femme dĂ»t user de ses charmes, de ses paroles, justifications et adorables procĂ©dĂ©s dĂ©moniaques et calculĂ©s pour enfin extirper un sourire de Grace, ainsi que son acceptation des termes d'un contrat en faveur de l'Illustratrice. Ainsi, elle viendrait, souhaitant, au fond, connaitre cette Ludmila dont Dominura lui avait bien parlĂ©, en Australie, avouant quelques larmes et douloureux chagrins sans pourtant entrer dans les dĂ©tails, de peur que son ainĂ©e ne lui en veuilles pour bien des y a des choses que je te tais, Grace, malgrĂ© tout mon amour pour toi. Mais cela est pour ton bien, uniquement. Jamais je ne te mentirais pour te cacher des choses de la vĂ©ritĂ©, sans que cela n'aie une importance tu n'as pas besoin de savoir que Ludmila est encore dans mon coeur. Tu n'as pas... Ă souffrir de moi, tant je t'aime, tant je veux un bonheur que tu ne montres pourtant qu'en de rares occasions, tout comme ta plus terrible Dominura eut donc satisfaction, laissant voir sa joie en un "Merciiii" significatif, se jetant au cou de Grace et innondant ses lĂšvres de baisers, tendres, euphoriques et amoureux Je veux tant te prĂ©senter Ă Ludmila ! Oh, elle ne connais que ton nom des journaux, des confĂ©rences ou de croisades. Mais je voudrais te prĂ©senter comme ma conjointe, mon aimĂ©e, celle avec qui je vis, celle qui a un coeur, pour moi, malgrĂ© toute la duretĂ© professionnelle que les mĂ©dias donnent Ă ton visage, de faits pourtant si merci, merci !J'ai dĂ©jĂ hĂąte, de mĂȘme que je redoute quelque peu la je vois, Ă ton sourire sur moi, que nous serons pourtant sereines, mettant toute ta bonne volontĂ© au service de mon brillantsAttirance certaineCe soirTu es Ă moi ~DĂ©jĂ le lendemain Ă©tait arrivĂ©, et l'heure du rendez-vous avec Ludmila et Nathaniel d'autant plus. Sept heures moins de quard, et Grace avait rejoint une Domiura encore en prĂ©paration dans son appartement."Bonsoir Dominura~" "Oh ! Entres !"La robe Ă moitiĂ© enfilĂ©e, l'Illustratrice avait pourtant prit la peine d'aller ouvrir Ă celle qui l'accompagnerait ce soir, laissant un doux et bref baiser passer sur ses lĂšvres dĂ©jĂ sobrement maquillĂ©es, non sans laisser glisser un instant sa main sur sa joue pĂąle, la gratifiant d'un sourire"Tu es magnifique Grace..."Un arrĂȘt, sur la scientifique, qui avait fait, pour Dominura, le plus grand effort du monde passer quelques vĂȘtements d'un ordre fĂ©minin d'excellence, se traduisant par une charmante robe sobre d'un gris-rosĂ© sombre, sans bretelles mais d'une brassiĂšre de tissus Ă un bras, charmante. Un cou dĂ©voilĂ©, sur lequel tombaient les ondulations rousses de ces cheveux que l'Illustratrice aimait tant, et un maquillage, simple mais efficace, accentuĂ© par quelques bijoux, dont des boucles d'oreilles trĂšs classes, qu'une femme comme Grace SidnĂ«ather n'avait pas rĂ©ellement l'habitude de porter, prĂ©fĂ©rant sans aucun doutes les habits pratiques et les blouses de son laboratoire Ă ces robes aussi jolies qu'infonctionnelles."J'ai bientĂŽt fini ! J'en ai pour une minute !"Nouveau baiser, rapide, adorable. Euphorie et tension Ă la fois, la grande femme ne tarda pas Ă rejoindre la salle de bains, finissant son maquillage, terminant d'enfiler sa robe, tout en remettant ses bijoux en place. Parfait ? Parfait. Tout Ă©tait prĂȘt. Une touche de Galliano, un compliment de Grace qui ne manqua pas de faire rougir la grande femme, tendrement, et toutes deux Ă©taient parties, non sans un dernier contact avant de s'en Ă©lancer vers l'appartement de Nathaniel, Ă l'adresse indiquĂ©e par la carte diablement kitsh que Ludmila lui avait laissĂ©. D'ailleurs, ladite carte ne manqua pas de tirer quelques mots des deux femmes, penchĂ©es dessus Ă l'arriĂšre du taxi."Mon dieu mais qu'est-ce que c'est que ça ?""Une carte de visite, apparemment... Il y a son nom, son adresse...""Ahhhaahaaaahh mais quelle horreur ! Qu'est-ce que c'est que ce bleu !""Et cette prĂ©sentation ! Qu'est-ce que c'est kitsh !""Hahhaahaaa"Kitsh. Oui. C'Ă©tait le mot. Mais les rires furent bientĂŽt plus lointains, Dominura rangeant la carte dans son sac alors qu'elles arrivaient toutes deux au dit appartement. Visiblement, c'Ă©tait un endroit plus que luxueux, plus que coĂ»teux, mais les deux femmes ne s'en formalisĂšrent pas le moins du monde, diablement habituĂ©es Ă ce genre de milieux, quoique Grace en ait plus de mal que la belle française, jugeant le superficiel des Hommes excĂ©crablement exacerbĂ©s par ce genre d'immensitĂ©s. Ledit Nathaniel avait-il d'ailleurs quelque chose Ă compenser ? 'DClacClacClacClacEt mes talons, autant que ceux exceptionnels mais charmants de Grace, nous portent bientĂŽt au seuil de l' l'on sonne ?Sans doutes est-ce la meilleure chose Ă regard, entre dernier sourire, un rire imanquable, Ă©touffĂ©, tension Ă©trange de l' baiser, irraisonnable,Et un appui, sur la sonnette d'entrĂ©e, de la part de Grace, tandis que Dominura resserrait contre elle le bouquet de fleurs magnifiques qu'elle avait achetĂ© l'aprĂšs midi mĂȘme et apportĂ© Ă l'occasion, afin de remercier d'avance ses hĂŽtes pour l'apĂ©ritif, soulignement d'une invitation plus que bien sommes lĂ Nous sommes prĂȘtesD'une certaine hĂąte, tout de mĂȘmeLe sourire aux lĂšvresEt le mien s'Ă©claireAlors que la porte s'ouvre sur nousNotre proximitĂ© semble Ă©vidente, mĂȘme si nous ne touchons un motCommunSpontanĂ©D'ordre Ă©gal, un enjouement respectueux et poli Ă souhaitNos voix s'accordant Ă merveille en ce qui nous rassemble en cette fin de journĂ©e Oui,Bon soir Ă vousBon soir Ă nousDĂ©licieuse soirĂ©e en perspective InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Ven 19 FĂ©v - 136 BrĂ»lant dâimpatience quand Ă lâarrivĂ©e de son ex-conjointe â faisant quelque peu abstraction de Grace malgrĂ© elle â Ludmila Ă©tait quelque peu distraites aux baisers de Nathaniel, ne songeant alors quâĂ une chose totalement superficiel LâĂ©tat de son rouge-Ă -lĂšvre. Mhm. Sans doute lui faudrait-il passer par la salle-de-bain, lorsque la sonnette annoncerait lâarrivĂ©e des deux femmes, afin de ne pas se montrer sans son habituel rouge cerise aux lĂšvres. Pourtant, elle ne pouvait nier que les caresses et baisers de son conjoint Ă©taient agrĂ©ables, en profitant habituellement au maximum. Mais cette fois ? Cette fois, Dominura Ă©tait sur le point dâarriver, et cela changeait tout en son attention vis-Ă -vis du beau ~ â«Se relevant dâun bond, quittant littĂ©ralement les bras de son aimĂ© sur le coup, Ludmila senti son cĆur se mettre Ă battre Ă une vitesse folle, son ventre ce nouant dâun lĂ©ger stress Ă lâidĂ©e de se retrouver soudainement entre couples, alors que ses sentiments pour Dominura Ă©taient encore flagrants, dĂ©mesurĂ©s compte tenu de lâanciennetĂ© dĂ©jĂ de leur sĂ©paration. Adressant un large sourire enjouĂ© Ă Nathaniel â qui ne manqua pas de rire, amusĂ© par la rĂ©action de la jeune Russe â Ludmila passa alors ses dents sur sa lĂšvre infĂ©rieure, demandant au jeune homme dâaller ouvrir pendant quâelle passait â donc â Ă la salle de se pressait jusquâĂ la piĂšce en question, attrapant rapidement son tube de rouge Ă lĂšvres afin de rĂ©parer les dĂ©gĂąts causĂ©s par les dĂ©licieux baisers de son amant. En effet â et sans doute cela nâavait-il pas Ă©tĂ© une trĂšs bonne idĂ©e â la jeune Russe avait choisi un rouge dâune couleur identique Ă lâhabitude, mais qui nâĂ©tait pas fait pour durer, comme celui quâelle utilisait auparavant, et ce jusquâĂ ce quâune rupture de stock se face dans ses tiroirs. Oh, sans doute irait-elle rapidement en acheter, mais peu importait â Elle pouvait bien faire sans, quelques jours touche de parfum cerise Ă nouveau, et la jeune Russe se regarda dans le miroir, constatant la couleur rosĂ©e de ses joues, probablement due Ă lâadrĂ©naline de cette nouvelle rencontre. Et cette joie, de revoir enfin Dominura. Mais aussi cette apprĂ©hension, Ă la voir en compagnie de cette femme, avec qui elle lâavait trompĂ© il y a plus dâun an de cela. Evidemment, Ludmila nâavait aucune intention de revenir lĂ -dessus, souhaitant rester en bon termes avec son ex-conjointe, quelques soient leurs relations passĂ©es. Ainsi passerait-elle par-dessus ce dĂ©tail, tentant dâaccueillir Grace comme sâil sâagissait dâune personne relativement neutre, faisant simplement le bonheur de lâillustratrice â ce qui Ă©tait une chose merveilleuse, aprĂšs tout.~Pendant ce temps, Nathaniel, se tenant bien droit, la dĂ©marche assurĂ©e, se dirigeait jusquâĂ la porte dâentrĂ©e de son appartement, ne tardant donc pas Ă en ouvrir la porte. Ainsi pu-t-il faire face Ă ces deux charmantes femmes qui venaient se joindre Ă Ludmila et lui, leur adressant un sourire chaleureux, de ses dents parfaites, son parfum masculin mais envoutant - pour toute femme y Ă©tant sensible â se mĂȘlant Ă ceux de ces Bonsoir Mesdames. <3Voix dĂ©calant de devant la porte, la gardant ouverte dâune main et laissant lâautre indiquer la direction de lâentrĂ©e de son appartement, comme une invitation Ă entrer en une trĂšs lĂ©gĂšre rĂ©vĂ©rence polie, le jeune homme ajouta, tout sourire, avant de refermer la porte derriĂšre Dominura et Grace, leur laissant le temps dâentrer nĂ©anmoins - Nathaniel ~ Ravie de vous pause, puis le jeune homme â tout aussi charmeur que sa conjointe, visiblement â laissa son regard briller, ses lĂšvres esquissant un lĂ©ger sourire en coin assurĂ©, tandis quâil ajoutait, Ă lâadresse des deux femmes, toujours, ne nĂ©gligeant ni lâune ni lâautre de ses attentions - Vous ĂȘtes charmantes, câest un plaisir de vous recevoir chez nous ce soir ~Nâen faisait-il pas trop ? Oh, non. Nathaniel Ă©tait ainsi, tout simplement. Le pire Ă©tait sans doute quâil Ă©tait sincĂšre, et que â hormis Ludmila â bon nombre de personnes le pensaient hypocrites, Ă agir ainsi. Sans doute nâĂ©tait-ce quâune question dâĂ©ducation, au fond. Lui avait Ă©tĂ© Ă©levĂ© par des parents riches et striques, mais tout aussi aimants et surprotecteurs. Et le rĂ©sultat Ă©tait lĂ , nâest-ce pas ? Un vrai petit prince, digne des comptes de Chez nous ?! Neil. ! ⊠On en a dĂ©jĂ parlĂ©, tu exagĂšres !Ludmila arrivait, lĂ , derriĂšre le charmant blond, rayonnante dâun sourire qui valait sans doute celui de son amant. Passant furtivement sa main le long du bras de ce dernier afin dâappuyer ses paroles, fronçant lĂ©gĂšrement les sourcils Ă lâidĂ©e que Nathaniel puisse encore espĂ©rer lâavoir en prĂ©sentant ce logement comme Ă©tant dĂ©jĂ le leur, Ludmila ne pu nĂ©anmoins que poser son regard sur Dominura, dĂšs lâinstant oĂč elle pĂ©nĂ©tra dans lâentrĂ©e de lâappartement Ă son Bonsoir ! <3Un furtif regard Ă Grace â sans mĂ©fiance et tout de mĂȘme calme et accueillant, malgrĂ© les Ă©motions quâil lui Ă©tait impossibles dâĂ©viter vis-Ă -vis dâelle â puis la jeune Russe se dirigea vers son ex-conjointe, baissant trĂšs lĂ©gĂšrement son regard en un expression que Dominura pourrait sans doute reconnaitre dâelle Tu es sublime. Comment lui dire autrement, que de ces yeux brillants, posĂ©s dans ceux de la belle brune ? Et cette alchimie, entre elles, qui ne semblait pas vouloir leur laisser de rĂ©pit. Mais malgrĂ© cela, Ludmila resta sage, se contenta de passer lâune de ses mains contre le bras de son ex-conjointe et de lui offrir une simple â mais significative â bise sur la joue, avant de finalement se tourner vers Grace, plus sourire, calme quoi que sans doute quelque peu forcĂ©, au fond. Mais cela, personne ne pouvait rĂ©ellement sâen rendre compte, nâest-ce pas ? Dominura, peut-ĂȘtre. Mais au fond, quelle importance ? Ludmila ferait lâeffort de sâintĂ©resser Ă cette femme, quelle quâen soit sa relation avec la femme quâelle aimait toujours Ă en mourir. Finalement, aucun son ne pu rĂ©ellement sortir dâentre ses lĂšvres, qui vinrent alors se pincer en un sourire entre gĂȘne et amusement, Ludmila ne sachant trop comment rĂ©agir. Revoir cette femme ne semblait pour lâinstant pas si difficile Ă vivre Il nây avait plus quâĂ attendre la suite, nâest-ce pas ? Et fort heureusement pour elle, la jeune Russe fĂ»t une nouvelle fois sauvĂ©e par la prĂ©venance de son conjoint, qui lâattira alors Ă lui en passant ses mains sur ses hanches, la faisant doucement reculer avant de dĂ©poser un tendre baiser sur son front, puis de laisser entendre avec bonne humeur et convivialitĂ© - Entrez ~ Tout est dĂ©jĂ prĂȘt au salon ! <3Ainsi le jeune homme guida-t-il ces trois femmes jusquâaux canapĂ©s de son salon, leur offrant Ă chacune â ainsi quâĂ lui-mĂȘme â une coupe de champagne pour commencer. Les gĂąteaux apĂ©ritifs faits maisons Ă©taient lĂ , prĂȘt Ă ĂȘtre dĂ©gustĂ©s, et Ludmila ne pouvait sâempĂȘcher de regarder Dominura, lui adressant quelques sourires adorable, malgrĂ© le bras que Nathaniel avait passĂ© autours de ses Ă©paules, engageant alors la conversation sur quelques mots sensĂ©s comblĂ©s le silence, au risque que ce dernier ne vienne plomber lâambiance - Aaah ! Cela me fait tellement plaisir, Dominura ! Ludmila mâa tellement parlĂ© de vous, câest toujours une joie de rencontrer les amies de ma Mila-Chou adorĂ©e ! <3<3<3Fronçant lĂ©gĂšrement les sourcils, adressant un regard faussement rĂ©probateur mais purement amusĂ© â et aveugle dâamour â Ă son compagnon, Ludmila fit mine de le repousser lĂ©gĂšrement, nâassumant tout de mĂȘme pas totalement que Nathaniel avoue ainsi quâelle-mĂȘme lui ait tant parlĂ© de Dominura, depuis leur savait-il, au juste ?Seulement les grandes lignes, savait que les deux femmes avaient Ă©tĂ© ensembles pendant plus dâun an,Quâelles avaient Ă©tĂ© trĂšs proches, mais que tout avait Ă©tĂ© fini dâun jour Ă lâ ne lui ai pas dis, les Ă©preuves, les ne lui ai pas dis, mes absences, mon ne lui ai pas dis ton infidĂ©litĂ©, et ta il sait tout lâamour que jâavais pour toi,Le croyant Ă prĂ©sent dĂ©passĂ©,Et remplacĂ©, par celui que je lui ne sait pas,Quâil se trompe. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Ven 19 FĂ©v - 305 Quelle ne fut pas la deçeption de la grande femme, au fond -qui l'en garda bien pour elle, de toute Ă©vidence- lorsque la porte s'ouvrit non pas sur Ludmila, son ex-conjointe, mais sur celui qui vraisemblablement Ă©tait son petit ami. Oh, au font, cet homme semblait des plus convenables et des meilleures Ă©ducations. Droit, sourire large et parfait, joyeux dosage de parfum et de bonne humeur, chĂąleur humaine aussi sincĂšre qu'Ă©trangement hypocrite, bref, il avait tout du parfait petit prince, et, au fond, Dominura ne manqua pas d'avoir un rire Ă la pensĂ©e que pouvait avoir Grace Ă ce moment-lĂ Mon dieu, mais oĂč suis-je donc tombĂ©e. Bonsoir laissa donc son regard passer sur le visage de cet homme qui lui faisait face et dont elle ne croyait voir qu'un masque Ă©trange de son parfait rĂŽle de maitre de maison et homme Ă tout faire. OĂč Ludmila avait-elle donc dĂ©nichĂ© un pareil oiseau ? Dans un conte de fĂ©es, peut-ĂȘtre ? Elle comprennait mieux ses regards pleins de brillances et d'amour Sans doutes se faisait-elle une parfaite idĂ©alisation de ce personnage parfait sous toutes les coutures. Oh, evidemment, l'Illustratrice se jura bien de partir sans Ă -prioris. Du cĂŽtĂ© de Grace, cela Ă©tait dĂ©jĂ fait, cette derniĂšre bien habituĂ©e Ă rencontrer absolument tous les types de genres humains dans ses Ă©tudes anthropologiques. AprĂšs tout, cet homme n'Ă©tait sans doutes aussi tirĂ© sur lui-mĂȘme que pour l'occasion, la politesse et le respect obligeant. Mais quoiqu'il eut l'air naturel et sincĂšre dans ses propos, les deux jeunes femmes ne purent s'empĂȘcher de ressentir une certaine gĂȘne face Ă un tel trait de caractĂšre, se demandant Ă chaque seconde si elles ne manqueraient pas de tomber dans un de ces romans Ă l'eau de rose servis sur un plateau recouvert de pĂ©tales, agrĂ©mentĂ© d'une liqueur tendre Ă la violette. Pourtant, aucun trouble ne se montra, ni en Grace, ni en Dominura. Au contraire, les deux jeunes femmes, apprĂȘtĂ©es au grand monde et aux coutumes non-oubliĂ©es d'une certaine Ă©lĂ©gance receuillie de nombreuses associations Ă ce millieu, rĂ©pondirent chacune posĂ©ment, agrĂ©mentant leurs paroles d'un sourire, entrant bien entendu Ă l'inviation du jeune homme."Quelle joie, Nathaniel ! Je suis Dominura.""Grace, enchantĂ©e."Clac, porte refermĂ©e, les deux jeunes femmes s'Ă©taient engouffrĂ©es dans la fosse aux lions, ou plutĂŽt une fosse plus que moderne, plus que chic, plus que luxueuse, plus que grande, plus qu'inadĂ©quate Ă la chĂąleur cosy d'un bon rassemblement naturel. Dominura, evidemment, ne manqua pas, en politesse respectĂ©e, de jeter un oeil autour d'elle et de complimenter le lieu oĂč elles se trouvaient alors, non sans sentir Grace quelque peu se dĂ©tourner de ce genre de convenances, toutefois Ă©galement correcte sous toutes les coutures, dans l'allure tout comme dans les gestes et Gracie, laisses-nous donc une chance de connaitre ce lieu, cet homme, celle qui a Ă©tĂ© pour moi mon premier vĂ©ritable donc encore un instant, alors que je crains pourtant, tout autant que toi, que l'ambiance ne puis ĂȘtre dĂ©tendue dans de telles conditions. RĂ©pondant posĂ©ment aux compliments de Nathaniel, le couple fĂ©minin finit par se laisser guider dans le hall d'entrĂ©e, non sans que Dominura ne note un certain mot qui lui fit quelque gĂȘne au fond du coeur Chez... nous ? Oh, Ludmila. Que racontes t-il donc ? Vous n'ĂȘtes ensemble que depuis si peu de temps... Huit mois ? Et nous, qui ne nous Ă©tions dĂ©cidĂ©es que... Chut. Non. Je ne dois pas rapporter cela Ă ce que nous avons vĂ©cu. Cela est ridicule, n'est-ce pas ? Si cela est ton bonheur, ton chemin...Mais l'apparition soudaine de Ludmila fit taire toutes ces Ă©lucubrations, Dominura revenant Ă une autre forme de rĂ©alitĂ©, clignant des yeux un instant avant de se rendre compte que son ex-conjointe venait de les rejoindre. Tu cela ne semble pourtant pas te dĂ©ranger, petite fleur, alors que tu arrives avec ce grand sourire qui Ă©quivaudrait presque Ă celui de ton homme de cire ou de plastique. Un pas, vers Grace, et ma main se lie dans la sienne, tandis que je ressens soudainement en moi une chĂąleur qui me rassure, qui me calme Son assurance, sa douce et polie neutralitĂ© positive me pousse Ă croire en nous, en la possiblitĂ© de faire de cette soirĂ©e quelque chose de bien. Mais mes yeux se posent sur cette femme qui eut Ă©tĂ© un jour ma conjointe, et mon sourire se fait en guise de rĂ©ponse, un bonsoir silencieux alors que j'entends celui plus audible de ma compagne"Bonsoir~"Clair, Grace, merci. Merci, de tant me redonner confiance et courage, alors que je redoute tout de mĂȘme, au fond de moi, les regards de Ludmila sur toi. Brefs, mais acceuillants, je ne pourrai lui en demander plus, mais je ne sais si je dois m'en satisfaire. Oh, il n'y a rien de nĂ©gatif, n'est-ce pas ? Elle ne fais simplement... Pas attention Ă toi tout autant que de mon cĂŽtĂ© je ferai attention Ă toi, pour le nombre de personnes en ce monde. Je prendrai soin de toi, ce soir, et ne permettrai pas que tu te sentes mal Ă l'aise, toi qui, de ta main contre la mienne, me redonne toute ma force, tout mon optimisme et ma douce euphorieDominura, toujours en compagnie de Grace et de ses hĂŽtes dans ce hall d'entrĂ©e, ne put que laisser son regard suivre tous les mouvements de Ludmila, qui s'approchait ainsi d'elle, baissant cependant son regard en une expression qu'elle devina bien. Serais-tu en train de me complimenter, silencieusement, comme bien des fois lorsque nous Ă©tions ensemble ? Oh, petit chat ! Par pitiĂ©, ne joues pas de ces regards, alors que je sens cette main se dĂ©tacher de la mienne lorsque tu m'approches pour me baiser la joue. Amicale tendresse rendue, je souris Ă nouveau, tente de retrouver une parfaite sereinitĂ©, jetant un regard Ă Nathaniel, toujours c'est toi, l'homme qu'elle aime ? Soit. Soit, s'il le faut. Et je te souris, Ă toi aussi, plus chaleureuse, maintenant que je sais. Oh, vous ĂȘtes adorables, tous les deux. Adorables, mais non sans trop en jouer, comme ces espĂšces de couples AmĂ©ricains modĂšles des annĂ©es du cĂŽtĂ© de Grace et Ludmila, un simple Ă©change se fit, Ă©change de regards, de sourires vagues et quelque peu forcĂ©s, Ă©change de dis vouloir faire des efforts vis Ă vis d'elle, petite qu'en est-il, au fond ?Que penses-tu d'elle, alors que tu la vois, lĂ , sublime Ă mes yeux, quoi que tu en dises ? J'aimerais savoir. J'aimerais savoir, si tu la considĂšres Ă prĂ©sent comme une personne de valeur. Peut-ĂȘtre pas ? Je ne dois pas ne dois pas te pourtant, quelque chose en moi m'arrĂȘte, tandis que le doute une personne qui ne montrera rien de ses malaises, devant vous, devant aurons nous Ă parler de cette soirĂ©e, ensuite ?Mais jamais Grace ne laissera entendre qu'elle aura Ă©tĂ© mal reçue, ou aura senti qu'elle eut Ă©tĂ© la malvenue dans cette demeure, quoiqu'invitĂ©e, peut-ĂȘtre contre un certain grĂ© d' Ă l'aube oĂč celle-ci, remarquant que Ludmila Ă©tait en rĂ©alitĂ© la personne mĂȘme Ă laquelle elle avait pu, des mois et des mois auparavant, demander du feu pour allumer une cigarette Ă sa confĂ©rence -Sans doutes essentiellement dans le fait oĂč elle eut accompagnĂ© Dominura, au fond- se dĂ©cidait de placer une ou deux paroles, son esprit dĂ»t bien vite retourner Ă la rĂ©alitĂ© DĂ©jĂ , l'homme de la maison ramenait l'hĂŽtesse vers lui, la prennant par les hanches et ne manquant pas un tendre baiser qui laissa la grande femme absolument sans voix VoilĂ qu'il nous met mal Ă l'aise, puis pavane ses attentions mielleuses devant nous avant mĂȘme de nous mettre Ă l'aise ?Finalement, ses bonnes maniĂšres, quoiqu'il eut Ă©tĂ© d'apparence parfaite pour qui que ce soit, Ă©taient peut-ĂȘtre un tantinet Ă revoir~ Le monde des princes et leur petite bulle avait quelque peu du mal, parfois, Ă communiquer avec le monde coupĂ©e dans ses pensĂ©es, la scientifique ne fit que laisser son regard s'Ă©chapper vers Dominura, toujours parĂ©e de son bouquet de fleurs, gardant le silence mais n'en pensant pas !Tout est prĂȘt au salon !Bien, bien, bien. TrĂšs bien, tout invitation semblant leur dĂ©lier les jambes, le quatuor finit ainsi par atteindre l'immense piĂšce oĂč Ă©taient disposĂ©s l'apĂ©ritif tout comme les grands et confortables canapĂ©s. Ainsi, tout le monde fut rapidement assis, et une coupe de champagne servie. Dominura, soucieuse du bien-ĂȘtre de sa conjointe, lui jeta un regard doux et interrogateur, ce Ă quoi Grace se contenta de sourire, posĂ©ment, avant de croiser Ă©lĂ©gamment les jambes et porter son attention sur le couple d'hĂŽtes La scientifique allait pour le mieux, et venait de le signifier. Aucun problĂšmes, beaucoup d'efforts. Efforts qui, evidemment, ne manquĂšrent pas de plaire Ă l'Illustratrice, qui savait pertinemment que si cela n'avait pas Ă©tĂ© pour elle, jamais la dame SidnĂ«ather n'aurait portĂ© de pareilles robes Ă©triquĂ©es et participĂ© Ă un apĂ©ritif surtendu dans lequel l'on servait le champagne tout comme l'on souriait par convenances. Pour elle, sans doutes tout cela sonnait-il terriblement faux, comme une Ă©norme plaisanterie Ludmila n'avait jamais eu le dĂ©sir de la rencontrer, tout comme Nathaniel. Sans doutes aurait-elle bien pu se passer de venir, quitte Ă essayer de passer Dominura sous silence dans son esprit pour cette soirĂ©e lĂ , daignant lui autoriser de s'y rendre seule, quoiqu'en craignant tout de mĂȘme secrĂȘtement quelques les regards de Ludmila ne manquĂšrent pas de faire sourire Ă son tour la grande femme, tout autant que la troubler davantage. Y rĂ©pondant sans soucis, son regard avait pourtant un Ă©trange mal Ă voir le bras masculin de Nathaniel autour de l'Ă©paule de celle qui avait Ă©tĂ© sa conjointe. Oh, de son cĂŽtĂ©, Grace et elle-mĂȘme n'osaient pas rĂ©ellement afficher leur liaison autour de cette table, jugeant cela comme irrespectueux vis Ă vis des hĂŽtes qui ne se gĂȘnaient pourtant pas. Mon coeur se serre, mon ventre se retourne, mais je souris tout de mĂȘme, et Ă©coute ses propos, attentive et un plaisir !Oh, comme c'est gentil, j'en souris davantage, soulignant vos parlĂ© de moi ? Oh, je n'y crois pas tellement, au fond. Votre sourire, jeune homme, ne fait-il pas en sorte que vos paroles semblent d'ores et dĂ©jĂ toutes faites, toutes prĂ©parĂ©es pour l'occasion ? Vous ne savez pas. Vous ne savez rien, de ce qui nous as dĂ©chirĂ©es, troublĂ©es, est impossibleQu'elle vous ait "tellement" parlĂ© de moi. Mais je joue le jeu, et me penchant lĂ©gĂšrement en avant, rĂ©ponds, sous le regard de Grace qui ne semble pas rĂ©ellement prendre en compte le ton sur lequel je laisse entendre ces mots"La joie est partagĂ©e, Nathaniel, je suis ravie de voir dans quel environnement Ludmila a pu Ă©voluer en votre compagnie ces derniers mois"Sourire, evidemment, alors qu'en moi je songe Mais quelle horreur. Quel endroit complĂštement anesthĂ©siĂ© de la vraie vie du monde. Qu'est-ce que cela, qui scintille et qui brille ? Qui ruisselle le luxe et l'argent ? Le sourire de l'hypocrisie postĂ© sur les faciĂšs de tous les objets de cet appartement surdimensionnĂ© ? Et puis ce nom. Ce nom, qu'il te donne, Ludmila !! Je n'ose pas regarder Grace, mais devine, non sans en rire interieurement, sa rĂ©action devant tant de... niaiserie Ludmila, dans quel sourire tu viens de tomber lĂ ? AveuglĂ©e d'amour. Tu n'as jamais pendu Ă mes mots comme tu le fais aux siens. Est-ce son air charmeur ? Ses atouts masculins, ou cette façon de se mettre en avant comme le parfait homme, le Ken que n'importe quelle petite fille aurait toujours voulu avoir pour ressembler Ă n'importe laquelle de leurs idĂŽles aux seins comme des obus, qu'elles fassent les courses, se la jouent vĂ©tĂ©rinaire sans diplĂŽmes, ou promĂšnent le chien au parc ? Je ne sais pas si je te retrouves, lĂ , ou bien demeure face Ă une image de sourire est pourtant le tienAlors pourquoi me semble t-il si faux, si lointain ?Je voix bel et bien une chĂąleur en vousMais cette chĂąleur est factice,Alors qu'elle me fait peine, tout autant que peur Es-tu seulement consciente de ce que tu es en train de vivre ?Finalement, la grande femme sourit davantage, se penchant vers Ludmila en lui tendant le gros bouquet qu'elle et Grace avaient prit la peine d'emporter en guise de remerciement. ChĂąleur de voix, insistance du regard, elle laissa alors entendre, charmante"Oh, nous vous avons apportĂ© un petit quelque chose"Quinte de toux discrĂšte et Ă©touffĂ©e de la part de Grace, dont les yeux brillaient derriĂšre les lunettes passĂ©es Ă l'occasion, tandis qu'elle laissait ses yeux sombres posĂ©s positivement sur les deux conjoints. Quinte de toux, que Dominura put entendre comme un signe, comprennant, fusionnelle, exactement ce que la scientifique aura voulu souligner de ce maigre son Nous vous avons apportĂ© quelque chose... afin de terminer le stereotype de votre couple, permettant d'agrĂ©menter votre belle maison de jolies fleurs afin de gratifier vos fiancailles ?Oh, la critique n'est pas mienne. Je me navre simplement de tant de niaiserie, Ă en couper le les verres de champagne furent pris, levĂ©s, et portĂ©s aux lĂšvres, alors que Dominura avait prit l'aise de se rapprocher de Grace, lui reprennant la main, quelque peu nerveuse, afin de se rassurer et trouver Ă nouveau son calme Ă Ludmila Tu es magnifique, petit et votre esthetique s'allie Ă merveille. Mais es-tu rĂ©ellement heureuse, ou tout cela n'est-il qu'artefact ?La caresse du pouce de Grace sur ma main m'apaiseAlors que je la regarde un instant Dieu comme je l' redressant pourtant, croisant les jambes Ă son tour, Dominura s'installa un peu plus confortablement, sans perdre ni de sa politesse ni de son Ă©lĂ©gance, dans le canapĂ©, attrappant Ă nouveau sa coupe de champagne. Retrouvant son sourire, elle demanda alors, haussant les sourcils pour redonner un peu de rythme et de vivacitĂ© Ă tout cela"Je suppose que vous avez le loisir de vous voir souvent, comme il se doit ? Vous avez des projets d'avenir, proche ou lointain ?"Nous, nous en en avons, et je sens cette excitation certaine, Ă ce sujet, de Grace, ses doigts se faisant d'un raide euphorique Ă son entrelacement de la nous avons des projets, celui de repartir, de vivre encore, Ă vous ? Je le devine presque Ă votre sourire, brave NathanielTellement adorableAvec la plus adorable des femmes, des enfantsLe conte de fĂ©es est pour toi commencĂ©Alors que tu crois que je vis le pire des cauchemards, avec cette femme qui met ma vie en dangerMais alors que je te regardeMe dĂ©lecte de toi, de mes yeux sombres, attirante et indĂ©niablement toujours attirĂ©eJe me rends compteBel et bien compteQue celle qui vit le plus, de nous deux,Peut-ĂȘtre est-ce conte n'est plus de mĂȘmeLes petites filles n'auraient pas rĂȘvĂ© le mienMais les cartes ont Ă©tĂ© mises en jeu depuis longtempsJ'ai choisi ma reineFait tomber la tourEt aux cavaliers j'en crirai la folieLe roi doit mourir ce soirLes piĂšces sont entre toutes les mains.⣠InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Ven 19 FĂ©v - 1650 Ses yeux passant sur son conjoint, brillant dâune lueur tout aussi amoureuse quâexagĂ©rĂ©e, Ludmila pinça trĂšs lĂ©gĂšrement ses lĂšvres au mot de ce dernier â donc â sentant tout Ă coup une certaine nervositĂ© la parcourir. Nathaniel laissait donc entendre que Ludmila lui avait beaucoup parlĂ© de la belle française ? Oh, câĂ©tait le cas â Mais sans doute ne serait-il pas si ravie de la rencontrer, sâil savait tout de ses sentiments pour elle, de ce quâil avait pu se passer entre elle, il y a de longs mois de cela. Sans doute ne serait-il pas si confiant, nâest-ce pas ? Peut-ĂȘtre mĂȘme pourrait-il en ĂȘtre jaloux, tant la jeune Russe restait encore bel et bien folle de cette que diffĂ©renciait donc son amour pour Dominura, de celui de Nathaniel ? Sans doute Ă©tait-il plus pure, plus sincĂšre. Sans doute Ă©tait-il plus profond, tandis que cet amour exagĂ©rĂ© pouvait nâĂȘtre quâun leurre, une maniĂšre de se persuader que tout allait bien dans sa vie, et quâelle nâĂ©tait pas seule. Etrangement, cette idĂ©e suffisait Ă rassurer Ludmila. Elle qui pourtant nâavait â avant Dominura â jamais voulu se lier Ă quiconque, sâĂ©tait retrouvĂ©e incapable de survire seule face Ă tout ce quâelle traversait alors. Nathaniel avait Ă©tĂ© le premier Ă parvenir Ă la faire sourire, et Ă rĂ©ellement prendre soin dâelle, sây intĂ©resser â et ce, pas seulement pour son corps. Il nâavait fallu que ces attentions sincĂšres, et la jolie blonde sâĂ©tait retrouvĂ©e ici, dans cet appartement luxueux qui ne lui ressemblait pas, au penses-tu, Dominura, tandis que tu lui rĂ©ponds si poliment ? Que penses-tu rĂ©ellement de tout cela ? Je sais, que tu nâaimais guĂšre me voir me mettre Ă porter des vĂȘtements trop chers pour ĂȘtre corrects, jouir de soirĂ©es trop bourgeoises que jâai toujours prĂ©tendu ne pas rĂ©ellement apprĂ©cier, avec toi. Est-ce que jâaime tout cela ? Pas vraiment. Mais ces richesses me permettent dâoublier celle que jâĂ©tais, de ne plus y penser. Ne plus songer Ă ma vie, avec toi. A la simplicitĂ© de notre amour, pourtant si intense. Tu sais, je ne serai pas lĂ , si je ne tâavais pas aimĂ©. Je serai probablement encore Ă Londres, dans ce cabinet Ă lâhĂŽpital, Ă coucher chaque soir en des bras diffĂ©rents â et mâen contentant sans honte ni regrets. Son regard sombre se posant Ă nouveau sur Dominura, la jolie blonde sentie une lĂ©gĂšre vague de chaleur la traverser alors, faisant se dessiner un adorable sourire tendre sur ses lĂšvres peintes de rouge. Mais tout cela sâeffaça bientĂŽt, la jeune Russe se figeant quelque peu face au bouquet que lui tendait Dominura avec chaleur, son regard passant un instant sur Grace â relativement neutre â qui sâĂ©tait alors mise Ă tousser quelque peu. Finalement, ne sâen souciant pas plus que cela, accordant nĂ©anmoins un trĂšs fin sourire hĂ©sitant Ă la scientifique, Ludmila prit le bouquet dans sa main, remerciant son ex-conjointe de quelques mots, gĂȘnĂ©s Tu nâaurais pas dĂ», TrĂ©sor. Oh, jâavoue que cela est trĂšs gentil de votre part mais ⊠Ca nâest pas moi, nâest-ce pas ? Et je crains ton jugement, tandis que je sens dĂ©jĂ en tes regards et en ta façon dâĂȘtre, que lâambiance nâest pas si dĂ©tendue que je lâaurai souhaitĂ© pour nous tous. Ainsi, repoussant doucement le bras de son conjoint afin de se lever, Ludmila â en bonne femme au foyer, Ă son plus grand malheur â se leva afin dâaller placer le bouquer dans un vase, quâelle laissa sur le rebord de la cheminĂ©e â Ă©teinte, Ă©tant donnĂ©e la saison, la jeune femme revint Ă sa place, non sans pĂąlir lĂ©gĂšrement Ă la vue du lien nouveau entre Grace et Dominura. Ralentissant lĂ©gĂšrement sur le coup, son regard se figeant alors sur les mains liĂ©es de ces deux femmes, Ludmila hĂ©sita un instant Ă faire demi-tour, ne sâĂ©tant pas rĂ©ellement rendu compte jusquâĂ prĂ©sent de lâeffet que ce genre de chose pourrait lui mâassoie, et Nathaniel vient caler son bras derriĂšre mon dos, autours de ma taille. Je le regarde un instant, mais mes pensĂ©s ne vont pas du tout vers lui. Je le regarde, sans quâil ne puisse comprendre pourquoi mon sourire nâest plus, Ă prĂ©sent. Puis mes yeux sâĂ©chappent et viennent se poser Ă nouveau sur toi â mon Amour ⊠- qui nous pose alors ces questions, auxquelles je nâose pas songer, au fond. Pouvons-nous nous voir souvent ? Pas vraiment plus que nous le pouvions, tu sais. Mais Nathaniel ne semble pas se plaindre de mes absences, de mes retards, Ă©tant lui-mĂȘme bien occupĂ© Ă son travail. Je sais, que tout nâest pas si parfait que cela semblait lâĂȘtre â Mais je me sens heureuse, nâest-ce pas le principal ? Vous avez des projets d'avenir, proche ou lointain ? »Son regard se perdant une seconde sur les jambes croisĂ©es de Dominura â non sans ressentir toujours pour elle une attirance dĂ©mesurĂ©e â Ludmila en vint Ă croiser les siennes, ses mains venant se lier entre elles sur ses genoux, tandis quâelle rĂ©pondait, instantanĂ©ment avec son conjoint, mais tout deux Ă©tant visiblement en totale contradiction sur le sujet - Pas vraiment Oui, bien sĂ»r !Se retournant vivement lâun vers lâautre, sourcils haussĂ©s dâune surprise qui finalement nâen Ă©tait pas une, Ludmila laissa Ă©chapper un lĂ©ger rire amusĂ© face Ă la moue de son aimĂ©, sachant bien quâils nâĂ©taient guĂšre en accord que ce sujet pour lâinstant. Evidemment, Nathaniel lui aussi Ă©tait bien au courant des rĂ©ticences de Ludmila quand Ă lâengagement, mais ne pouvait sâempĂȘcher de se faire ses propres plans, espĂ©rant toujours que sa belle finirait par changer dâavis, venir vivre avec lui, et lui faire des se redressant quelque peu, se tournant Ă nouveau vers Dominura et Grace, laissa alors entendre, entre exaspĂ©ration et amusement amoureux, toujours dans son monde, sans rĂ©ellement sâen rendre compte - ⊠Oui, bon ⊠Mais pas maintenant. ~Visiblement, ce sujet Ă©tait quelque peu dĂ©licat, et Ludmila nâavait guĂšre envie de sây attarder. Dâautant plus que les mains liĂ©es de Dominura et sa prĂ©sente conjointe attiraient Ă nouveau son regard, tandis quâelle portait sa coupe de champagne Ă ses lĂšvres, en buvant quelques gorgĂ©es inconsciemment afin de se donner du courage. Du courage, pour ne pas se mettre Ă regretter plus encore cette femme quâelle avait en face dâelle. Du courage, pour ne pas souffrir de la voir avec cette autre femme, tandis quâelle-mĂȘme se refusait Ă se stabiliser concrĂštement avec cet homme, malgrĂ© son attachement pour dire, tandis que le beau Nathaniel restait quelque peu anesthĂ©siĂ© par le nouveau refus de Ludmila de leur prĂ©voir un quelconque avenir vis-Ă -vis dâautrui ? Mhm. Au fond, la jeune femme pouvait songer Ă tout cela, mais nâavait aucune envie dâen parler Ă Dominura, quâelle pensait incapable de comprendre tout cela, Ă©tant donnĂ© la femme quâelle avait Ă©tĂ© en sa compagnie. Ainsi la jolie blonde finit-elle par se tourner vers Grace, dĂ©cidant de changer de sujet tout en faisant les efforts promis Ă la belle française concernant sa nouvelle aimĂ©e, lui tendant alors un plateau de gĂąteaux apĂ©ritifs en une attention relativement sincĂšre, un sourire calme aux lĂšvres - Et quâest-ce que vous mangez, en Australie ?Question qui lui Ă©tait venue par hasard, tandis quâelle sây intĂ©ressait rĂ©ellement, mais cherchait tout de mĂȘme dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă engager la conversation de maniĂšre Ă ne mettre personne ici mal Ă lâaise. Le plateau fut ensuite prĂ©sentĂ© Ă Dominura, avant de passer par Nathaniel et dâĂȘtre reposĂ© sur la table, Ludmila ne se sentant pas capable dâavaler quoi que ce soit pour lâinstant. Et mes yeux regardent ton aimĂ©e, non sans en chercher les traits qui ont pu te plaire. Est-ce sa maturitĂ©, qui fait notre plus grande diffĂ©rence ? Grace a lâair sage. Elle te rassure et te comble, nâest-ce pas ? Je pourrai lâapprĂ©cier, ne serait-ce que pour cela, tu sais. Mais mon cĆur crĂšve encore dâune jalousie incontrĂŽlable, et si je suis capable dâĂȘtre agrĂ©able avec elle, je suis intĂ©rieurement dĂ©chirĂ©e, Ă te savoir amoureuse dâ pas trop vieille, Dominura ?! Oh, je pourrai mâen montrer odieuse Ă nouveau, tant je voudrai que tu sois encore mienne. Mais cela ne sera pas le cas, Ă©videmment. Ludmila devait garder une certaine distance, et songer Ă elle, Ă Nathaniel. Je te regarde Ă nouveau, Mais peux-tu voir, le doute ?Cette situation est Ă©trange, nâest-ce pas ?Et mon regard complice te le fait comprendre, Tandis que mes lĂšvres sâĂ©tendent en un lĂ©ger sourire en idĂ©e Ă©tait-ce, que de nous retrouver tous les quatre !Peut-ĂȘtre aurions-nous dĂ» faire ça autrement, ailleurs ?Je ne sais pas mĂȘme de quoi nous pourrions discuter, si ce nâest de vous, de lâAustralie. Je ne veux pas parler de moi. Je voudrai seulement que tu ne me juges pas. Que tu ne juges pas mon homme, et ces apparences quâil prĂ©sent, possiblement superficielles Ă tes yeux. Pourtant, il nâest pas si faux. Il est seulement ainsi, adorable, parfait. Et je fais au mieux pour ĂȘtre Ă la hauteur, quoi que mon caractĂšre lui Ă©chappe parfois â Nous ne veux pas de maison au bord de lâ ne veux pas dâenfants, blonds et aussi parfaits que leur ne veux pas de chien, ni de chalet Ă la voudrai seulement pouvoir le prĂ©server,Et avancer encore de son amour, de ses voudrai avancer, et ne plus tâaimer. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 23 FĂ©v - 2040 Oh, Dominura n'avait pas la prĂ©tention de pouvoir juger les choix de son ex-conjointe, mĂȘme en de telles conditions. Non, son mode de vie complĂštement nouveau, exigeant d'elle une parfaite maitrise de son corps comme de son esprit la poussait Ă chercher le bien en toute chose, ici donc d'Ă©viter de se dire que tout cela paraissait entiĂšrement superficiel et n'aurait sans doutes aucun rĂ©el dĂ©bouchĂ© positif sur Ludmila. Comment cette derniĂšre avait-elle pu se laisser avoir par un homme pareil ? Peut-ĂȘtre pour les richesses, le luxe et une attention polie et surjouĂ©e, quoi qu'elle en dise. Et Ă cela, si Dominura pouvait bien s'en commenter les moindres faits, elle n'avait strictement rien Ă en dire, et Grace respectait Ă©galement cet Ă©tat d'esprit, ne laissant rien entendre non plus de ses pensĂ©es de son peu importait Ludmila paraissait un tant soit peu heureuse devant elles, c'Ă©tait qu'il ne devait pas y avoir de rĂ©el problĂšme. Et s'il n'y avait aucun problĂšme, alors Dominura estimmait fort bien qu'elle n'aurait pas Ă s'en faire pour son ex-conjointe. AprĂšs tout, sans doutes cette derniĂšre savait-elle parfaitement ce qu'elle faisait en compagnie de Nathaniel, et sa parole, tout comme ses sentimentsn n'avaient pas Ă ĂȘtre remis en question par qui que ce soit d'autre qu'elle toujours la magnifique Ludmila tout en tenant sa coupe de champagne dans la main, Dominura se fit un instant la remarque nouvelle de son sourire. Elle, qui lui avait demandĂ© de recommencer Ă sourire comme avant, ne pouvait qu'en ĂȘtre pleinement satisfaite. La charmante blonde Ă©tait des plus jolies, lĂ , avec son rouge Ă lĂšvres, celles-ci Ă©tirĂ©es dans une expression de bonheur serein et euphorique, tout aussi tendu qu'adorable cependant. Non sans une certaine boule au ventre, un serrement uniquement justifiable par une quelconque jalousie demeurant encore, la grande femme ne quitta pas son ancienne aimĂ©e des yeux, lui souriant Ă son tour tout en attendant une rĂ©ponse Ă sa des projets communs ?Eux, qui disaient dĂ©jĂ , sous les paroles de Nathaniel lui-mĂȘme, qu'ils partageaient cet appartement comme un chez-eux Ă©vident ?Oh, Ă la rĂ©ponse du jeune homme, les pensĂ©es du couple Ă©taient sans aucun doutes rivĂ©es sur un fondement parfait de l'American Way of Life, tout comme le pensait bien Domi et s'en Ă©touffait Grace, interieurement, terriblement amusĂ©e par la façon dont Ă©taient dites les choses, avec tant de bien sĂ»r !Mais ces mots furent vite contredits par la voix de Ludmila elle-mĂȘme, les laissant sonner en une terriblement nĂ©gativitĂ© sur le sujet. Pas vraiment non, que voulait dire ce manĂšge ? A cette contrentente, aussi exaspĂ©rante qu'amusante pour les deux tourteraux qui faisaient face aux deux jeunes femmes, Dominura haussa les sourcils, les yeux interrogatifs, alors que Grace se retenait un Ă©touffement de rire, ses pomettes frĂ©missant seulement un instant, ses yeux brillants scruttant toujours ses hĂŽtes. De toute evidence, la situation ne pouvait qu'ĂȘtre que comique, en ces instants. Voir Ludmila, tout comme son amant Nathaniel, se tourner si vivement l'un vers l'autre, Ă©changeant une moue comme un rire amusĂ©, ne pouvait qu'ĂȘtre adorable, alors que deux paires d'yeux, aussi sceptiques qu'amusĂ©s, demeuraient rivĂ©s vers chose n'Ă©chappa cependant pas Ă la grande femme. Son ex-conjointe semblait un tantinet plus nerveuse depuis cette question. Et ce, d'autant plus lorsque ses paroles nouvelles furent soulignĂ©s par une coupe de champagne tirĂ©e d'une Ludmila, cette fin de coupe si rapide, si Ă©lancĂ©e ?Et ces mots ?Ne veux-tu pas parler de tes projets ?Pourquoi donc ?Est-ce seulement parce que tu n'as pas envie de partager cela avec moi ?Ou bien... Parce que tu prĂ©fĂšrerais me dispenser des dĂ©tails de ta vie sentimentale ? Comme l'autre fois, au Starbucks, alors que nous devions nous raconter nos vies quotidiennes ?Ohhh, ne suis-je pas digne de confiance ? Ou bien...Pas petit chat. Pas ce refus ne peux que nous tendre davantage, dans cette soirĂ©e si Ă©trange, alors que je reprends, une fois de plus, la main de Grace dans la mienne, me rassurant au passage. Vous n'avez donc pas de projets Ă nous tendre. Ni mĂȘme un retour Ă cette question ? Le fait est certainement que nos nouvelles ne vous interessent pas plus que cela. Au fond, peu importe sans doutes, je n'aimerais pas t'imposer les rĂ©cits de ma vie en compagnie de mon nouvel amour. Crois-tu rĂ©ellement que je ne suis allĂ©e vers Grace que pour te remplacer ?TicTacTicTacLe sourire de ma conjointe ne disparait pas, alors que son air demeure attentif et interrogatif, parfaitement en adĂ©quation avec le lieu oĂč nous sommes et l'environnement dans lequel tu nous as fourrĂ©es, peut-ĂȘtre dans une certaine inconscience de tes actes. Merci, Grace, de ton soutien, mĂȘme s'il ne parait pas direct en tant que tel. Mais sous ton modĂšle, je garde mon sourire malgrĂ© ma prĂ©sente frustration, et remplonge une fois de plus mes lĂšvres dans mon champagne, tout en gardant mes yeux dans ceux de cette si charmante blonde qui fut un jour Ă moi et moi Ă©tait aussi cocasse qu'oppressant, alors que les paroles semblaient ne pouvoir l'attention quelque peu superficielle et souriante de Grace fut bieentĂŽt remise en question par une nouvelle action de la part de Ludmila, parfaite sous toutes les coutures, qui paraissait finalement lui accorder un peu de ses regards et de son temps, en tant qu'hĂŽte sans repproches, la tirant de ses pensĂ©es -qui n'avaient pas manquĂ© de redĂ©river vers des donnĂ©es scientifiques de son laboratoire si lointain- en lui tendant le plateau de gĂąteaux apĂ©ritifs. Ainsi de retour au monde aussi rĂ©el qu'irĂ©el en apparence, elle eut un nouveau sourire attentif, lui prĂ©cisant qu'elle Ă©couterait tant et bien la question qu'elle avait alors l'intention de lui qui ne tarda effectivement pas Ă venir sur ses lĂšvres rouges, Ludmila laissant bientĂŽt entendre son ton mangeait-elle, en australie ?Haussant les sourcils, lĂ©gĂšrement, comme signe de reflexion mais aussi en guise de dĂ©but de rĂ©ponse calme, la grande femme ne manqua pas de tendre la main vers les gĂąteaux apĂ©ritif, prennant la peine d'en porter un Ă sa bouche avant de rĂ©pondre, trĂšs calmement, mais d'une voix positive et passionnĂ©e, adorable "Eh bien... dans un environnement aussi naturel et typique que nous cotoyions, il nous faut nous adapter et manger un peu de tout ce que nous pouvions... En vĂ©ritĂ©, cela dĂ©pendait des jours"Un regard Ă Dominura, haussement de sourcils et sourire, auquel l'Illustratrice rĂ©pondit par un lĂ©ger rire, et elle continua, reportant son regard sur Ludmila et son conjoint, tout en gardant la main de la dessinatrice dans la sienne "Des baies, des fruits, lorsque nous Ă©tions dans la jungle, ou plus frĂ©quemment, les animaux croisĂ©s dans le dĂ©sert... Dont le prĂ©fĂ©rĂ© de Dominura...""Ahhhaaahhh du serpent !!"Se penchant en avant, son verre de champagne Ă la main, la grande femme ajoutait, adorable"Oui, j'ai dĂ» manger du serpent, et tout un tas de crĂ©atures comme ça ! Au dĂ©but, je croyais que je ne m'en remettrais jamais, tout comme je ne pourrais jamais m'y faire !"Un lĂ©ger rire, alors que Grace ajoutait, d'un ton amusĂ©, visant sans doutes, dans sa bonne humeur, Ă dĂ©tendre l'ambiance en des caractĂšres parfaitement naturels"Vous auriez vu sa tĂȘte lorsque les autochtones ont essayĂ© de la convaincre de goĂ»ter !"Rires, Ă nouveau, tandis que la belle rousse passait ses lĂšvres maquillĂ©es dans sa coupe, en buvant une gorgĂ©e sous les yeux brillants de Dominura, indĂ©niablement amoureuse, avant que ses pupilles sombres ne passent sur Ludmila, dont elle ne pouvait -quoi qu'elle essayĂąt bien d'en dire le contraire- se passer de la vue, si charmante et attirante. Mais alors que l'athmosphĂšre devenait un tant soit peu plus bonenfant, les deux jeunes femmes se dĂ©tendant absolument, mĂȘme dans un environnement pareil, aussi anesthĂ©siĂ© qu'impersonnel, un Ă©norme animal fondit vers la petite communautĂ©, ne manquant pas d'en tirer quelques surprises, Dominura ouvrant de grands yeux tout en mettant sa coupe en sĂ©curitĂ©, jurant de son naturel"Oh seigneur !!" Et Grace..."HYAAAAAHHhH !!"Sursautant violemment, remontant les jambes contre elle, contre le canapĂ©, son teint ayant virĂ© au blanc surpĂąle, Ă la vue de l'Ă©norme labrador de la maison, qui n'avait pas manquĂ© de fondre sur elles, d'euphorie et de vivacitĂ©, jappant avec Ă©nergie, ne manquant pas au passage de faire tomber le verre de champagne de Nathaniel au sol, celui-ci se brisant en mille morceaux, en un fracas surprennant, sous les yeux des hĂŽtesSurprise, Ă©nergie,Peur certaine, alors que le chien demeurait,Dominura se rapprochant d'une Grace hors d'elle, complĂštement effrayĂ©e,Un Ă©vĂšnement cocasse pour cette femme si forteQui avait bravĂ© maints dangersPlantes venimeuses, insectes, araignĂ©es et animaux mortelsAdorable tournure de naturalitĂ© Pour cette femme vraieOh, cette femme que j'aime,Alors que la situation plus que cocasse s'interpose dans notre soirĂ©e si calme !MouvementNotre mouvementAlors que nous vivonsEncoreSans nous retournerOui,Vivons encore !La suprise n'est que le reflet de nos existencesVouĂ©es aux rebondissementsTout comme aux retrouvailles. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 23 FĂ©v - 2044 En vĂ©ritĂ©, Ludmila ne se prĂ©occupait guĂšre de ce que Dominura et Grace pouvaient bien manger en Australie. Du moins, pas en ces circonstances, tandis quâelle peinait Ă garder son calme, cet air posĂ© quâelle parvenait habituellement Ă prĂ©server en toute situation. Il semblait pourtant que cette fois-ci, la jeune Russe restait troublĂ©e et Ă©trangement tendue, et ce de plus en plus au fur et Ă mesure que les minutes sâĂ©coulaient. SâĂ©tait-elle rendu compte de la situation dans laquelle elle sâĂ©tait mise, en proposant cette soirĂ©e Ă Dominura ? Absolument pas. Sans doute sâĂ©tait-elle simplement laissĂ© emporter par son euphorie, Ă revoir ainsi la belle française, par hasard. Et Ă prĂ©sent, elle se rendait compte de ce que tout cela reprĂ©sentait pour voir avec cette femme me fait mal, quoi que jâen vos mains liĂ©es, votre complicitĂ©, tandis que je nâassume pas totalement mon propre couple, encore bien trop attachĂ©e Ă toi pour que tout cela puisse sonner juste. Oh, je tiens Ă Nathaniel. Je lâaime, oui. Mais pas autant que toi, nâest-ce pas ? Et pas autant que toi, tu aimes Grace. Câest Ă©trange. Comme si mon couple avait moins dâimportance que le tiens. Comme sâil ne valait rien, comparĂ© Ă tout ce que vous pouvez vivre, toutes les Ludmilla restait attentive Ă Grace, lui adressant un lĂ©ger sourire de façade, tandis que cette derniĂšre rĂ©pondait adorablement Ă sa question. Et ce regard, Ă Dominura, qui ne manqua pas de la faire rire. La jolie blonde le remarqua, et ne pu sâempĂȘcher dâen avoir un pincement au cĆur, malgrĂ© elle. Ce pincement, qui ne pu que sâintensifier â en plus de la surprise â lorsque la grande femme prit la ? Haussant lĂ©gĂšrement les sourcils, non sans grimacer quelque peu Ă lâidĂ©e de manger ce genre dâanimal, Ludmila se laissa nĂ©anmoins aller Ă un lĂ©ger rire face Ă lâenthousiasme de son ex-conjointe, bien que trouvant tout cela bien peu attirant. Manger du serpent ? Oh, sans doute ne pourrait-elle jamais goĂ»ter ce genre dâaliment, Ă New York. Mais cela ne la dĂ©rangeait absolument pas, visiblement. Tout comme Nathaniel, qui semblait alors rester perplexe, voir dĂ©goĂ»tĂ© par ce que venait de dire la jeune française face Ă Ludmilla parvint Ă se dĂ©tendre quelque peu, son regard brillant â dâun amour non dissimulĂ© mais pouvant passer pour de lâamitiĂ© complice â en direction de Dominura, dont Grace parlait Ă prĂ©sent non sans en rire, de la rĂ©action quand Ă cette mĂȘme idĂ©e. Ainsi, la belle française sâĂ©tait montrĂ©e rĂ©ticente ? Evidemment. Qui ne lâaurait pas Ă©tĂ©, dans sa situation ? Et Ludmilla la comprenait, ne sachant guĂšre elle-mĂȘme combien de temps il lui aurait fallu avant dâaccepter de manger ce genre de chose. Elle qui mangeait dĂ©jĂ si peu de viande commune, trouvait tout aussi Ă©trange de vouloir manger du serpent que du rat, ou encore du pigeon ! Du chat ? Cela sâen rapprochait, en effet. Boarf ~Ne la regarde pas comme la regarde pas, comme tu me son ventre se nouer tandis que Dominura passait son regard de Grace Ă elle-mĂȘme, ayant trĂšs certainement remarquĂ© la lueur amoureuse qui y Ă©tait passĂ©e, la jolie blonde ne pu sâempĂȘcher de dĂ©tourner son regard, se blottissant quelque peu contre Nathaniel avant de se redresser dâun bond, lâĂ©norme labrador de se dernier ayant rĂ©ussi Ă ouvrir la porte du bureau et se prĂ©cipitant Ă prĂ©sent vers leurs deux superbes sâenchaĂźna alors trĂšs rapidement, Ludmilla voyant tout dâabord la coupe tomber Ă terre, avant que Dominura ne jure et que Grace se mette Ă crier â de peur ? Se levant sur le coup, Ludmilla se dirigea alors vers le chien en question, lâattrapant au collier avant de lâattirer â non sans une certaine colĂšre â jusquâau bureau oĂč il Ă©tait sensĂ© se trouver encore. ClacClacNathaniel regardait Dominura, probablement aussi pĂąle que Grace Ă ce moment avant que Ludmilla ne soit parvenue Ă tirer de plus dâun mĂštre son chien surexcitĂ©, jappant toujours dâune euphorie incomprĂ©hensible, le jeune homme laissant entendre, cette fois-ci bien moins chaleureuse que prĂ©cĂ©demment - Pourriez-vous sâil vous plait madame Ă©viter de blasphĂ©mer dans cet appartement !Oh, cela nâĂ©tait pas une question, mais plutĂŽt un ordre, tandis que le charmant homme sentait le rouge lui monter lĂ©gĂšrement aux joues, lâune de ses mains venant se refermer sur la petite croix en or autours de son cou, tandis que lâautre faisait prĂ©cipitamment mais avec perfection un signe de croix, sans doute pour excuser cette femme qui avait oser injurier Dieu dans sa propre figeant net Ă ces mots, Ludmilla â tout en retenant le chien pour quâil ne sâapproche surtout pas de Grace â se tourna finalement vers Nathaniel, ses lĂšvres sâentrouvrant dâune certaine peux-tu oser laisser entendre cela ainsi, pour un simple mot de travers ?! Fronçant lĂ©gĂšrement les sourcils sur le coup, nan sans ĂȘtre terriblement mal Ă lâaise, Ludmilla prit alors la dĂ©fense de Dominura Ă sa maniĂšre, laissant entendre Ă son compagnon en une certaine fermetĂ©, quoi que sans colĂšre - Bobby Ă©tait sensĂ© rester au bureau Nath. ! Je tâavais dis de bien lâenfermer !Laissant Ă©chapper un lĂ©ger soupir dâexaspĂ©ration, nâaimant pas plus les chiens que lorsquâelle Ă©tait encore avec Dominura, la jeune Russe tira alors sur le collier de lâanimal â couinant quelque peu, visiblement peu ravi de devoir dĂ©jĂ quitter lâassemblĂ© â lâattirant rapidement jusquâau bureau en question, avant dâen refermer la porte â Ă clĂ©, cette fois-ci. ClacClacClacLa jolie blonde se baissa, nâosant absolument plus regarder Dominura et Grace en face, ramassant â non sans risque de se couper â les morceaux de verre qui traĂźnaient aux pieds de son conjoint. Ce dernier sembla quand Ă lui se remettre de ses Ă©motions, retrouvant ses couleurs et son sourire colgate face aux deux jeunes femmes, laissant alors entendre de cette voix plastifiĂ©e qui ne manqua pas dâagacer quelque peu Ludmilla - Oh â Oui, excusez-moi mesdames, tout cela est ma faute. <3Hypocrite, ou sincĂšrement dĂ©solĂ©e de sâĂȘtre ainsi emportĂ© ? Sans doute la deuxiĂšme option, bien quâen apparence, la premiĂšre semble ĂȘtre de mise. Et si Ludmilla savait que Nathaniel regrettait de sâĂȘtre emportĂ© Ă cause de son fanatisme religieux, elle savait tout autant que Dominura ne comprendrait pas rĂ©ellement cette rĂ©action. Et puis ⊠Comment verrait-elle tout cela, au fond ? Ludmilla nâavait jamais Ă©tĂ© catholique pour un sous, et voilĂ quâelle se retrouvait accompagnĂ© dâun grand pratiquant, visiblement Ă cheval sur ce genre de principes ?ClacClacClacLa jeune femme sâĂ©tait redressĂ©e, nerveuse, sentant son cĆur battre plus fort quâelle ne lâaurait voulu, tandis quâelle nâosait pas plus poser les yeux sur Dominura et Grace. Grace, qui avait eu peur de ce gros chien, aussi forte soit-elle. Grace, qui avait Ă©tĂ© rejointe par sa conjointe, rassurante. Dominura, qui venait de se faire rĂ©primander comme une enfant, par celui quâelle aimait malgrĂ© tout. Dominura, que Ludmilla continuait Ă aimer, et redoutait trĂšs certainement le jugement, au un mot, sentant les larmes lui monter aux yeux dâune nervositĂ© dĂ©celable, la jeune femme se dirigea alors â morceaux de verre en main â jusquâĂ la cuisine de lâappartement du jeune homme, y ouvrant rapidement la poubelle, avant de se tourner vers lâĂ©vier et de sây laver les mains. TacTacUn torchon, et ces derniĂšres furent sĂ©chĂ©es, comme si de rien Ă©tait. Pas de coupure, fort heureusement pour elle. Mais toujours ce doute, au fond dâelle-mĂȘme Quâest-ce que je fais lĂ ? Je lâaime. Oui, mais ne sommes-nous pas dĂ©jĂ trop diffĂ©rents ? Je lâentends, au loin, proposer de remplir Ă nouveau les coupes de champagnes presque vides, proposer des gĂąteaux apĂ©ritifs, comme je lâai fais. Cela ne me ressemble pas, nâest-ce pas ?Oh, je sais bien, que je ne suis pas le genre de femme,Capable de se marier Ă ce genre dâ faire des Ă la messe tous les jours, et rĂ©parer mes qui sont si nombreux, que cela serait me croit me croit sauvĂ©e de mon ancienne vie,De mon attirance pour les mon attirance,De mon amour,Pour toi⊠InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Ven 26 FĂ©v - 2339 Oh, de toute Ă©vidence, Grace et Dominura, les deux invitĂ©es du charmant couple qui habitait cet immense appartement, ressentaient bel et bien la tension de Ludmila, qui semblait alors de plus en plus palpable, que ce soit dans l'air ou sur son magnifique visage de poupĂ©e quelque peu troublĂ©e par les Ă©vĂšnements et l'athmosphĂšre. Comment pouvaient-elles la mettre Ă l'aise, alors que tout semblait dĂ©jĂ partir sur une si Ă©trange pente ? Le trouble, les instants de malaise s'installaient entre tous les convives assis autour de cette table basse, lĂ , l'alcool Ă la main. Mais tout s'enchaina plus vite encore lorsque l'Ă©normissime labrador de Nathaniel fit son entrĂ©e en trombe dans le salon. Grace n'avait pas tardĂ© Ă ramener ses jambes Ă elle, non sans en laisser entendre un cri dĂ©chirant, qui ne manqua pas d'allerter Dominura, qui, de son cĂŽtĂ©, avait lĂąchĂ© un juron qu'elle ne considĂ©rait pour sa part absolument pas blasphĂ©matoire. Cependant, ceci n'Ă©tait pas de l'avis de Nathaniel, le maitre de maison, Ă qui l'on pouvait associer un soudain Ă©gal pĂąlissement -tout comme son invitĂ©e- se mouvant face Ă l'Illustratrice et laissant entendre, d'une voix bien plus sĂšche, terrible, alors que Ludmila tentait tant bien que mal de prendre le gros chien au collier afin qu'il cesse de japper et partager son euphorie avec une Grace vacillante, Ă deux doigts de tomber dans les pommes ;Pourriez-vousS'il vous plait madameEviter de BlasphemerDans cet appartement~Instant de silence, uniquement rompu par les aboiements incessants d'un labrador surexcitĂ© et bien trop enjouĂ© pour la situation. Alors que Ludmila tenait fermement le collier de l'animal, un Ă©change de regards se fit entre la grande illustratrice et l'homme des lieux. Lui, trĂšs pĂąle, semblait hors de lui sur un point des plus religieux, et, face Ă lui, les joues de Dominura semblaient passer au rouge feu, le rouge d'une colĂšre Ă©trange qu'elle semblait vouloir contenir par tous les moyens pendant que Grace replaçait ses jambes en dehors du canapĂ©, sachant le chien maitrisĂ© par les mains de la belle blonde, Ă qui elle offrit un regard reconnaissant et plein de gratitude Merci beaucoup~Joues brĂ»lantes, oui, d'une française comme blessĂ©e dans son avez-vous pu, Nathaniel, me parler de la sorte pour une erreur de vocabulaire qui n'a jamais troublĂ© personne avant vous ?!Ne-m'appellez-pas-madame. Cela sonne tellement faux, de votre bouche ! Blasphemer ?! Mais qu'avez-vous dans la tĂȘte, jeune homme ?!Mais je ne dirai ne dirai rien, par respect pour toi Ludmila, mais n'arrives pas Ă laisser passer quelques excuses que ce soit d'entre mes dents resserrĂ©es. Je sens pourtant la main de Grace se refermer contre ma cuisse, lĂ , juste au dessus de mon genou, comme si elle cherchait Ă me calmer, Ă me pousser vers le chemin d'une sociabilitĂ© exacerbĂ©e Il faut que je demande pardon, n'est-ce pas, pour vous convenir, Nathaniel ?Eh bien... Soit ! Ou bien non !Je ne vous conviendrai devait donc rester au bureau ? EnfermĂ© ? Le visage de Dominura se figea un instant, ses yeux cĂ©dant alors Ă l'emprise de ceux du fanatique pour finir sur ceux de son ex-conjointe Ludmila ? Est-ce que tu serais en train de prendre ma dĂ©fense ? Haussant les sourcils, comme troublĂ©e par ce qui venait de se passer, la grande femme suivit du regard les pas de la charmante blonde, qui s'Ă©clipsait alors jusqu'au dit bureau, afin d'y enfermer le gros chien, peut-ĂȘtre autant pour elle-mĂȘme que pour le bienĂȘtre de ses invitĂ©es, notamment de Grace, qui avait petit Ă petit reprit des couleurs, Ă la vue de Bobby entrainĂ© la belle russe revint bien vite -Au plus grand bonheur des jeunes femmes qui avaient quelque peu du mal Ă demeurer silencieuses aux cĂŽtĂ©s de Nathaniel- au salon, sans oser cependant croiser ses invitĂ©es du regard. Relevant les yeux vers son ex-conjointe, Dominura pinça un instant les lĂšvres, analysant chacun de ses mouvements, sans pour autant l'en juger. Au fond, elle n'avait rien Ă repprocher Ă la magnifique blonde, mais ne comprennait toujours pas que cette jeune femme, qu'elle connaissait finalement plus qu'elle ne le croyait elle-mĂȘme, soit en couple avec un tel homme. Un homme, qui, sans mĂȘme la connaitre, osait lui parler de la sorte, lui faisant presque comprendre qu'elle Ă©tait tout sauf invitĂ©e, tandis qu'il reprennait bien vite ses airs plastifiĂ©s, ses sourires colgate, Ă laisser entendre quelques mots sonnant bien faux aux oreilles des convives pendant que Ludmila s'attraitait Ă ramasser les morceaux de besoin d'aide, petit chat ?Veux-tu que je te donne un coup de main ? Toi, qui me semble si tendue, plus encore que ma prĂ©sente conjointe ou moi-mĂȘme ?Mais alors que je te regardes, dĂ©jĂ te lĂšves-tu, sans laisser glisser tes yeux sur Grace seulement maintient notre bonne figure, se contentant de sourire Ă Nathaniel, comme pour m'excuser, simplement d'une bonne conduite exemplaire, sans pour autant paraitre fausse, moqueuse ou dĂ©placĂ©e. Laissant alors sa main glisser contre celle de la scientifique, Dominura lui laissa comprendre du regard qu'elle devrait s'absenter pour quelques minutes, sans doutes le temps d'aller proposer ses services Ă Ludmila, dĂ©sormais partie vers la cuisine, d'oĂč on entendait encore le bruit d'une poubelle qui s'ouvre pour laisser quelques morceaux de verre cassĂ© s'y entrechoquer. Grace, les yeux brillants, silencieuse, haussa simplement les sourcils, avant de repporter le regard sur Nathaniel, d'un sourire calme, Ă qui elle laissa entendre, alors que Dominura se levait Ă son tour, donc "Mais je vous en prie, il n'y a pas de mal. Alors comme cela, vous avez une culture religieuse approfondie ?"Sachant Grace maitriser parfaitement son cĂŽtĂ© de la situation et prĂ©voyant tout ce qui pouvait ĂȘtre bon ou mauvais pour l'Ă©volution de la soirĂ©e, l'Illustratrice dĂ©cida alors de rejoindre son ex-conjointe Ă la cuisine, sans rĂ©ellement prendre garde aux propos de celle qu'elle aimait. AprĂšs tout, si elle pouvait parler de religion pour changer un peu l'Ă©tat d'esprit de Nathaniel en lui laissant entendre qu'elle Ă©tait interessĂ©e par de telles conversations, cela arrangerait sans doutes tout le monde, dĂ©dramatisant alors avec soin et tact la situation, passant les pĂȘchĂ©s de Dominura sous silence, Ă son plus grand une fois de ferais-je, sans toi ?Sans doutes n'aurais-je pas pu maitriser ma colĂšre, et lui aurait souhaitĂ© de bien vite aller aux cĂŽtĂ©s de son si grand ennemi le diable, qu'il paye aux enfers pour avoir aggressĂ© une jeune femme dont il n'avait qu'Ă peine la connaissance. C'aurait Ă©tĂ©, Ă ses yeux, une unique violence gratuite, parfaitement irrespectueuse, mais sans doutes mon caractĂšre impulsif n'aurait-il pas pu se retenir, en de telles tu savais, Grace...Et dire que cet homme vit avec Ludmila, ma si chĂšre Ludmila !Dis-moi que tu comprends seulement mes je vois bien Ă ton regard que tu ne comprends pas plus que moi son Ă©tat d'esprit parfaitement consommĂ©, malgrĂ© ta toute grande et si honorable jusqu'Ă quand, Gracie, pourras-tu tenir tĂȘte Ă un tel Ă©trange personnage, cette facette du bon catholique exacerbĂ© ?Je te promet de ne pas mettre trop de tempsJe ne veux ni te laisser derriĂšre moi, ni te tout... C'est Ă cause de moi que tu te retrouves dans cette situation,MĂȘme si je sais parfaitement que tu ne m'en veux pas et que tu ne m'en voudras guĂšre plus donc Grace au salon, entendant au loin de maitre de maison proposer hypocritement des gĂąteaux apĂ©ritifs -non sans en lever les yeux au ciel, une fois hors de vue- la dessinatrice française se rendit donc bien vite Ă la cuisine, laissant ses beaux talons claquer le sol de l'immense appartement, trouvant instinctivement le chemin le plus court qui la mĂšnerait Ă Ludmila. Evidemment, ses sens ne la trompĂšrent pas, et c'est quelques secondes aprĂšs son dĂ©part du salon qu'elle se retrouva sous l'embrasure de la porte, son regard la portant vers la charmante russe qui venait visiblement tout juste de se laver les mains et se les sĂ©cher au torchon. Un silence, Un haussement de sourcils,Des mains jointes, frottĂ©es quelque peu nerveusement, comme hĂ©sitantesPuis un lĂ©ger sourire,Alors qu'une voix, douce, lĂ©gĂšre, se faisait entendre, composĂ©e de multiples accents qui s'accordaient finalement Ă merveille sous un ton harmonieux"Tout va bien Ludmila ?Est-ce que je peux faire quelque chose pour t'aider~ ?"Un sourire, plus franc, accompagnĂ© d'une brillance attentive -un tantinet amoureuse, malgrĂ© ses efforts pour le cacher Ă©galement- et la grande femme fit quelques pas de plus dans la cuisine, comme certifiant que Grace, tout autant que Nathaniel, demeurait au salon et s'occupait de rĂ©tablir plus ou moins la situation. Sourire prennant, fascinant, rassurant, pour une femme que la jeune russe pouvait croire -avec raison- si bien connaitre tout en ne semblant que l' du fond de ce regard vert sombre, tandis que Dominura ne cherchait qu'une chose dĂ©tendre son ancienne t'en fais pas, petit ne te juges pas, et viens t'en tu l'aimesCet homme,Je n'en dirai rien qui pourra te ne souhaite Ă prĂ©sent te voir que pour ton bonheurEt ne voudrais pour rien au monde ĂȘtre la cause de tes doutesAlors perds donc cette tension,Nous sommes prĂȘtes pour faire des effortsL'orage pourrait entre tous gronderQue nous serions que plus sereines s'il le fallaitCar pour amour pour toiJe ne dĂ©sire qu'une chosePasser ces momentsAgrĂ©ablesDerniers moments peut-ĂȘtreAvant notre dĂ©partMon dĂ©partMalgrĂ© toiSi proche~ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Sam 27 FĂ©v - 1436 Le chien de Nathaniel Ă©tant de retour Ă sa place initiale dans lâappartement, un certain calme tendu sâĂ©tait ainsi de nouveau installĂ© entre ces deux couples, seulement coupĂ© par les voix des hĂŽtes, visiblement plus nerveux que leurs invitĂ©es elles-mĂȘmes. Lâun pour lâaspect soi-disant blasphĂ©matoire de lâexclamation de Dominura, lâautre pour cette situation pour le moins gĂȘnante. Ainsi cette derniĂšre sâĂ©tait-elle rapidement Ă©clipsĂ©e Ă la cuisine, laissant ainsi son cher et tendre compagnon â malgrĂ© tout â sâoccuper de Dominura et quelques instants plus tard, il se trouva alors que Dominura avait Ă son tour quittĂ© le salon, sous le regard toujours quelque peu rĂ©probateur de ce jeune homme. Oh, il avait eu beau retrouver une attitude des plus correctes, Nathaniel nâoubliait pourtant pas les propos de la belle française Ă lâĂ©gard de celui quâil considĂ©rait comme tout puissant en ce monde, ne manquant pas de constater et de se souvenir que la jeune femme nâavait pas pris la peine de sâexcuser, nâen Ă©tant que plus indigne de son femme que ma Ludmilla-chĂ©rie a frĂ©quentĂ© cette Dieu mâen soit tĂ©moin Je ne la laisserai plus jamais rester en sa compagnie. Alors comme cela, vous avez une culture religieuse approfondie ? »Son attention revenant avec plus de sympathie sur la scientifique â quâil croyait sans doute ĂȘtre plus apte Ă communiquer avec lui, Nathaniel laissa alors un sourire parfait se dessiner sur ses lĂšvres parfaites, profitant de lâabsence de la conjointe de cette jolie rousse pour laisser entendre, non sans une confiance en lui et en ses propos quelque peu exacerbante - En effet, oui ~ Et jâose espĂ©rer que Dominura et vous pourrez vous rendre compte rapidement quâĂȘtre catholique pratiquant, câest sâassurer la vie Ă©ternelle !LĂ©gĂšre pause, et le jeune homme reprit, on ne peut plus sĂ©rieux, mais aussi trĂšs sincĂšre quand Ă ses espoirs pour ces deux femmes - Dieu vous pardonnera ce pĂȘchĂ©, Grace. Ce pĂȘchĂ© ? Le plus gros. Le plus important, aux yeux de Nathaniel, qui offrait alors Ă Grace un regard plus profond, insistant. Evidement, ce fervent chrĂ©tien parlait de la relation quâentretenait Dominura et Grace, et dont lui avait Ă©videmment parlĂ© Ludmilla, seulement sans doute afin de lui Ă©viter toute mauvaise surprise. Ainsi, songeant â bien que faisant au mieux pour lâoublier â Ă la propre liaison de sa conjointe avec la elle française, le jeune homme enchaĂźna rapidement, ne laissant guĂšre le temps Ă Grace de rĂ©pondre quoi que ce soit - Vous savez, Ludmilla a pu guĂ©rir de ce ⊠mal. Vous devriez faire comme elle, je vous assure ! Jâai un trĂšs bon prĂȘtre Ă vous conseiller ~ Il sera ravi dâentendre vos confessions, et de vous aidez Ă vous en sortir, comme il lâa fait avec tant de bontĂ© et dâefficacitĂ© pour Mila. PersuadĂ© de la vĂ©racitĂ© de ses propos, lâhomme se redressa Ă©lĂ©gamment, repoussant dâun doigt une mĂšche de ses cheveux blonds de devant son de la soi-disant guĂ©rison de sa conjointe â qui, soit dit en passant, nâĂ©tait pas vĂ©ritablement telle quâil lâimaginait â Nathaniel continuait ainsi Ă vendre le pouvoir du christianisme, ne manquant pas de prĂ©senter Ă Grace les risques quâelle prenait Ă rester en couple avec une femme, ainsi que les possibilitĂ©s qui sâoffriraient Ă elle dans lâau-delĂ si elle Ă©tait capable de se guĂ©rir de son doute Ă©tait-il loin de se douter que Ludmilla nâavait jamais vraiment fait le deuil de la sienne, nâest-ce pas ? En effet, de son cĂŽtĂ©, la jeune Russe ne croyait absolument pas en Dieu, et nâavait Ă©tĂ© voir ce fameux prĂȘtre que pour rassurer et faire plaisir Ă son conjoint. Que lui avait-elle dit ? Pas ce que ce dernier pensait, en tout cas. La jeune femme nâavait jamais eu honte de son attirance pour les femmes, et nâĂ©taient pas prĂȘte Ă sây rĂ©signer, quoi quâen pense lâhomme quâelle aimait. Ainsi faisait-elle semblant de sâĂȘtre repentie, ne parlant plus du tout de cela avec Nathaniel, si ce nâĂ©tait lorsquâelle parlait de Dominura â au passĂ©, Dominura Ă©tait encore bien loin de faire partie de son passĂ©, et cela, Ludmilla en Ă©tait de plus en plus consciente. Un instant seule dans la cuisine, la jeune femme tentait tant bien que mal de retrouver une respiration normale aprĂšs ce lĂ©ger emportement, fermant une seconde les yeux afin de ne pas laisser ces quelques larmes de nervositĂ© sâĂ©chapper de ses yeux. Hors de question. Cela serait stupide, nâest-ce pas ? Tout va bien. Nathaniel est seulement un peu sur ses gardes. Mais tout va son cĆur sâemballer au bruit des talons claquant de sol de lâappartement sous la dĂ©marche reconnaissable de Dominura, Ludmilla se redressa lĂ©gĂšrement, rouvrant les yeux sur le coup. Pourquoi viens-tu ?Pourquoi ne restes-tu pas au salon, avec Grace ?Pourquoi viens-tu me torturer, ici, alors que nous serons seules ?Un regard, et Ludmilla ne pu sâempĂȘcher de laisser un adorable sourire se dessiner sur ses lĂšvres, sentant son ventre et son cĆur se rĂ©chauffer sous la voix et lâattention de son ex-compagne. Comment rĂ©sister, ou ne pas simplement se sentir plus heureuse, plus vivante, face Ă une femme telle quâelle ? Et ces mains, qui se frottaient nerveusement. Et ce haussement de sourcils. Et ces mots, qui ne manquĂšrent pas de toucher la belle blonde, au peux toujours compter sur toi, nâest-ce pas ?Je sais bien, que nous ne devons plus ĂȘtre si sais, que je devrais plutĂŽt mâĂ©loigner de toi, plutĂŽt que de tenter le me haĂŻrait sans doute, sâil savait quelles sont encore mes pensĂ©es Ă ton nâarrive pas Ă mâen dĂ©tacher, je ne veux pas te perdre, et serait avant tout une amie Ă prĂ©sent, nâest-ce pas ?Grace semble ĂȘtre quelquâun de bien. Vous avez lâair heureuses. Et si jâen souffre de jalousie, je suis tout de mĂȘme plus sereine, sincĂšrement. Et puis, cela me pose une limite, nâest-ce pas ?Adressant donc un lĂ©ger sourire Ă la belle française, Ludmilla ne manqua pas de remarquer cette lueur amoureuse dans ses yeux, connaissant bien assez Dominura pour cela. Seulement cette fois, la jeune femme hĂ©sita quand Ă celle qui avait engendrĂ© cette lueur Elle, ou Grace ? Comment savoir, au fond ? Peut-ĂȘtre Dominura jubilait-elle seulement de son bonheur avec la scientifique ? Non. Non, la jeune Russe savait bien, au fond, que son ex-conjointe ne serait pas assez mauvaise pour se satisfaire dâune relation visiblement plus saine que celle quâelle-mĂȘme pouvait avoir avec la jeune femme laissa entendre, souriante, faisant un effort visible pour se dĂ©tendre en laissant Ă©chapper un lĂ©ger soupir amusĂ©, entre le rire nerveux et lâamusement sincĂšre quâelle voyait en la situation - Ca va, ne tâen fais pas. <3Est-ce que tu peux faire quelque chose pour mâaider ?Oh â Tu sais bien, ce que je voudrai, nâest-ce pas ?ClacUn pas en avant, puis Ludmilla sâarrĂȘta, hĂ©sitante. Fuyant un instant le regard de la belle brune, la jeune femme y reposa finalement le sien avec une nouvelle lueur insistante, ses lĂšvres sâentrouvrant lĂ©gĂšrement, tandis que son sourire sâĂ©tait quelque peu effacĂ©. Les mots ne semblaient pas vouloir sortir de sa bouche, un instant, et pourtant, la jeune Russe parvint finalement Ă laisser entendre, visiblement dĂ©solĂ©e pour le comportement de son conjoint - Nathaniel nâest pas toujours comme ça, tu sourire en coin, tandis que la jeune Russe songeait aux bons cĂŽtĂ©s de son nouvel amour, avant de finalement ajouter, non sans un lĂ©ger amusement moqueur, complice vis-Ă -vis de Dominura - Il faut juste Ă©viter de parler religion avec lui, câest un peu obsessionnel ! Levant les yeux au ciel, Ludmilla laissa alors Ă©chapper un lĂ©ger rire, passant une main sur son visage â de haut en bas â comme pour nettoyer toute cette tension quâelle pouvait avoir en elle. Se dĂ©tendre, simplement, en la prĂ©sence de cette femme quâelle aimait tant. Et sans doute cela avait-il fonctionner, puisque le visage de la jeune Russe sembla peu Ă peu plus calme, ses sourires se faisant plus rapprochant doucement de lâillustratrice, Ludmilla passa finalement ses bras autours de son cou, se blottissant quelque peu contre elle avant de lui laissant entendre doucement, gardant sagement ses mains dans le haut du dos de la jeune femme - ⊠Finalement, seul un lĂ©ger souffle vint sâĂ©chapper dâentre les lĂšvres de la jeune femme, qui semblait rĂ©ellement lutter pour ne pas se rapprocher davantage de Dominura. Une lutte intĂ©rieure, quâelle parvenait nĂ©anmoins Ă gĂ©rer, profitant simplement de la dĂ©licieuse odeur de la jeune femme pour se dĂ©tendre, ne manquant pas de le lui faire comprendre en inspirant â non sans une certaine exagĂ©ration amusĂ©e, suivit dâun rire adorable â contre le cou de la jeune femme en question. Et ces quelques mots, complices et amusĂ©s, mais non moins sincĂšres et porteurs dâun message dĂ©jĂ bien trop clair â Je tâaime encore - Mhmh. Je nâavais besoin que de ça. <3Mordillant lĂ©gĂšrement sa lĂšvre infĂ©rieure, la jeune femme ferma les yeux, resserrant trĂšs lĂ©gĂšrement son Ă©treinte avant de reculer trĂšs doucement son visage contre celui de Dominura, en une tendre et lĂ©gĂšre caresse Ă la surface de leurs joues. Caresse imprĂ©visible, que Ludmilla elle-mĂȘme nâavait pas prĂ©mĂ©ditĂ©, ni encore moins pu contrĂŽler. Ainsi se redressa-t-elle doucement, son visage faisant Ă prĂ©sent face Ă celui de Dominura, en une tension âŠQuâest-ce que je suis en train de faire ?Pourquoi mes bras, autours de ton cou ?Pourquoi cette tendresse, innocente, ou significative ?Je ne sais plus, tu simplement besoin de ton regard â happĂ© par le miens, attentif â de te sentir un peu contre moi, avec respecte Grace,Votre relation,Et ta nouvelle respecte et accepterai tout protĂšge-moi ?⊠InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Sam 27 FĂ©v - 1631 Oh, en quittant le salon de Nathaniel, la grande femme qu'Ă©tait Dominura ignora bien le regard rĂ©probateur que ce dernier lui accordait. Evidemment, elle avait bien appris Ă passer outre ce genre d'interventions, comme celles oĂč l'on lui laissait entendre qu'elle n'Ă©tait pas la bienvenue pour une simple faute de vocabulaire. Quelques pas dans le salon, puis elle s'Ă©tait eclipsĂ©e jusqu'Ă la cuisine, laissant donc derriĂšre elle une conjointe au faciĂšs chargĂ© de condescendance, occupĂ©e alors Ă porter attention au maitre de maison.~Grace, donc, faisait face au jeune homme, charmant en apparence mais indĂ©niablement bornĂ© jusqu'au plus profond de son coeur. Haussant lĂ©gĂšrement les sourcils Ă sa propre question, tandis qu'elle reposait sa coupe de champagne sur la table basse afin d'avoir le mouvement de ses mains au point le plus libre, la scientifique laissa ses yeux sonder le visage -tout comme le comportement- de son interlocuteur, qui lui rĂ©pondait alors, d'une voix qui trahissait sans peine ni hĂ©sitation son Ă©trange confiance en lui, accompagnĂ©e et soulignĂ©e par sa foi et son amour pour 'Dieu' En effet, Ă©tait donc plus qu'attachĂ© Ă sa religion, n'est-ce pas ?Fervent catholique, si elle avait bien compris ses encore ?DĂ©jĂ avait-il ouvert la bouche que ses paroles se deversaient alors au propos du couple de la grande femme avec la belle française qui avait quittĂ© la piĂšce quelques minutes auparavant Osait-il rĂ©ellement dire qu'il esperait que Dominura et elle-mĂȘme se rendent vite compte que la religion catholique leur promettrait... une vie Ă©ternelle ? Quelque peu interloquĂ©e par des propos tels que ceux-ci, le visage interdit, la grande femme ne montra pourtant pas immĂ©diatement sa surprise face au jeune homme qui semblait alors absolument transportĂ© par ce qu'il laissait entendre, entrouvrant simplement ses lĂšvres aux teintes rouges-rosĂ©es Ah... oui ? Une vie Ă©ternelle. Vraiment ? Et... Vous y croyez ?Laissant un sourire attentif -presque compatissant devant un tel Ă©tat- passer sur son visage, la grande femme haussa Ă nouveau les sourcils, recroisant les jambes Ă l'occasion, permettant Ă Nathaniel de continuer Ă parler de lui et ses convictions. Celui-ci ne tarda pas Ă les lui faire entendre, lĂ , dans un serieux des plus convaincants, en quelques mots seulement. Dieu vous pardonnera ce pĂȘchĂ©, l'entente de cette phrase, la scientifique sentit son visage se figer, bien malgrĂ© elle, voulant Ă la base ne rien laisser paraitre de ses sentiments devant Nathaniel. Mais lĂ , c'en Ă©tait trop. Qu'est-ce qui lui permettait d'annoncer de telles paroles ainsi, devant elle, clamant haut et fort qu'elle s'engageait, elle, dans ce qu'il appelait, fidĂšle Ă son Eglise illusionniste, dans le pĂȘchĂ© ? Finalement, comme pour garder une bonne figure, elle tenta de sourire Ă nouveau, quitte Ă s'Ă©lancer dans une affirmation des faits du maitre de maison, mais ses lĂšvres tremblĂšrent, Ă s'Ă©largir et rĂ©trĂ©cir sous les Ă©lans expressionnistes de son visage troublĂ© par les propos emplis de foi de Nathaniel. Cet homme Ă©tait complĂštement fĂȘlĂ©. "Ha...Aha."Oui, oui, sans doutes avez-vous raison, votre Dieu ne pardonnerait sans doutes pas mes ĂȘtes complĂštement Ă l'Ouest- Comment pouvez-vous vous perdre dans ces Ă©spĂšces de croyances qui au fond se mĂšnent contre vous, contre votre vie, votre vraie vie ?Vous vous perdez, vous rendez aveugle. Comment pouvez-vous m'annoncer de telles choses, Ă moi, sans doutes la personne la plus terre Ă terre, d'entre nous, ici ?Savez-vous a qui vous avez affaire, Nathaniel ?Je suis Grace SidnĂ«ather ! La scientifique ! Celle qui cherche, celle qui analyse, qui dĂ©couvre, la rĂ©aliste !Je ne crois pas plus Ă votre Dieu qu'aux contes de NathanielVotre vie ne peut pas ĂȘtre Ă©ternellement guidĂ©e par vos croyances Ă©perdues en maintes rĂ©ellement au pĂȘchĂ© ?Pensez-vous seulement que Ludmila se soit repentie comme vous l'espĂ©rez ?Je souris encore, alors que vous osez continuer sur votre lancĂ©e, sous mes yeux brillants d'une attention Ă©trange, d'une compassion quant Ă votre propre mal, celui lĂ mĂȘme dans lequel vous vous ĂȘtes enfermĂ©, ou dans lequel votre famille vous aura poussĂ©e, croyant peut-ĂȘtre que ce type de culture pourrait vous rendre une belle vie, voire aprĂšs la mort, dans votre moi, je vis. Je vis ma vie, et connais le vĂ©ritable Paradis a donc Ă©tĂ© guĂ©rie de ce ne sais pas si je dois avoir pitiĂ© de vous ou bien vous sourire encore en croyant vos propos, juste pour votre bien ou pour vous conforter dans vos efforts vains afin de suivre vos Ă©tranges convictions religieuses. Mais... ĂȘtes-vous en train de m'assurer que j'ai besoin d'un prĂȘtre, moi aussi ? Je me retiens de ne pas rire, alors que mon sourire s'Ă©largit, selon mes expressions quelque peu hĂ©sitantes sur le sujet. Alors je vois que nous ne sommes pas tellement de votre goĂ»t, Dominura et yeux de Grace passĂšrent sur le visage de Nathaniel, qui s'occupait Ă prĂ©sent de dĂ©gager une mĂšche de ses blonds cheveux du devant de son visage, tout en se redressant. RedressĂ©e Ă©lĂ©gamment de son cĂŽtĂ©, la scientifique, qui ne manquait pas d'esperer secrĂȘtement le retour de Ludmila ainsi que de sa conjointe, reprit sa coupe de champagne, y trempa Ă nouveau les lĂšvres, avant de laisser entendre, d'une voix neutre, quelque peu gĂȘnĂ©e mais Ă la fois diablement affirmative"Oh, Nathaniel. Nous n'avons pas les mĂȘmes horizons ni les mĂȘmes points de vue sur le monde qui nous vous assure que je n'ai nullement besoin d'un prĂȘtre."Et de toutes façons, je ne suis pas question est rĂ©glĂ©e, jeune Ludmila, Dominura, revenez au salon, avant que je ne laisse mon esprit terre Ă terre rabaisser vos Ă©levations d'Ăąme.~Dominura, de son cĂŽtĂ©, Ă©tait arrivĂ©e aux cĂŽtĂ©s de Ludmila, lui proposant par la mĂȘme occasion de ses services, afin de l'aider Ă se dĂ©tendre, ou quoi que ce soit du genre, qui pouvait leur promettre de passer une bonne fin de soirĂ©e. Arriverait-elle seulement Ă dire quoi que ce soit de rassurant, Ă l'Ă©gard de son ex-conjointe ? Oh, si elle en doutait, elle n'en laissait rien paraitre, venant plutĂŽt de son plein grĂ©. Je ne sais pas si mes mots te touchent, mais ton regard sur moi me evidemment, tu peux toujours compter sur moi. Si tu en as besoin, je serai toujours lĂ pour sais bien que tu as refait ta vie, tout comme je me suis engagĂ©e Ă reconstruire la mienne, de mon cela ne trouble en rien notre possible amitiĂ©, n'est-ce pas ?Alors je te retrouve, et te souris, te propose mes attentions, c'est fait pour ça, n'est-ce pas ?Nous avons dĂ©sormais nos cela n'empĂȘche en rien, pas vrai ?Je sais, que tu fais des efforts pour te dĂ©tendre. Tu le montres, de ton sourire, de ton charmant rire -qui me prends toujours au ventre, au coeur- et je t'en suis reconnaissante. Alors, je te souris en retour, sincĂšrement, chaleureusement. Ca va ? Tu en es certaine ? Ohh, Ludmila, tu es absolument adorable. Comment ne pas craquer, devant un tel sourire, une telle beautĂ©, toi, si charmante ? Je te laisse m'approcher, de ce pas que je devine hĂ©sitant. Je te laisse approcher, mais ne te quitte pas des yeux, tandis que je vois les tiens fuir un instant, tandis que je comprends que tu n'arrives pas Ă assembler tes mots afin de mes les laisser n'est pas toujours comme ça, tu Ă©trangement, par les propos de Ludmila qui prennait la dĂ©fense du jeune homme tout comme elle a pu le faire elle-mĂȘme Ă la dĂ©fense de Grace il y avait des mois de cela, via le tĂ©lĂ©phone, Dominura haussa les sourcils, avant de laisser entendre un rire, d'abord posĂ©, puis plus franc, plus amusĂ©, sortant du coeur, alors que son sourire s' Ludmilaaaa !! Tu es adorable !Et tu l'aimes, n'est-ce pas ?"OhH, Ludmila, l'on croirait m'entendre !"Adorables la belle russe ajouta que la religion Ă©tait quelque peu obsessionnelle chez son nouvel amour. Dominura, amusĂ©e, rĂ©pondit alors, enthousiasme, Ă©trangement soudainement dĂ©tendue"J'ai cru le remarquer, oui !"Peu importe ce qu'il pense de moi, au n'est pas lui, que je n'y a que toi, que je n'aimerais pas nouveau rire, et elle laissa, non sans une certaine surprise, Ludmila venir Ă elle et l'enlacer, y rĂ©pondant avec une nouvelle bonne humeur, qui venait Ă peine de renaitre, sans doutes grace Ă la belle blonde. Serais-tu, petit chat, en train de te rassurer de mon odeur, comme tu l'as si souvent fait lorsque nous Ă©tions encore ensemble ? Je ferme les yeux, un instant, souriant tendrement, calmement, tandis que je profite, pour me rassurer moi-mĂȘme d'une Ă©trange torture, de ta prĂ©sence auprĂšs de moi, contre moment, bref mais essentiel, passa la charmante russe se dĂ©tacha de son Ă©treinte, desserrant les bras et reculant son visage du cou de l'illustratrice, non sans laisser glisser sa joue contre la sienne, la frĂŽlant d'un instant sensuel et brĂ»lant. Nous sommes Ă prĂ©sent face Ă face, et j'ouvre sur toi mes yeux avons-nous pu passer Ă cĂŽtĂ© de tant de choses, ensemble ?Je ne regrette plus mes choix, si je ne te fais plus je dĂ©sires ĂȘtre encore lĂ pour toi, quoi qu'il que nous pourrons garder nos liens ?Dans quelques semaines je ne serai plus tu as besoin de moi, je serai pourtant toujours prĂ©sente, si tu le souhaite, au fond de la prĂ©sence physique ne sera peut-ĂȘtre plus pour toi importante, maintenant que tu as redĂ©couvert un bonheur je te protĂšgerai, de par delĂ les ocĂ©ansSi tu penses encore Ă moi. Peut-ĂȘtre pourrais-je toujour t'aider ? PrĂ©sente, dans ton coeur, tout comme tu le seras dans le ne t'abandonnerai plus, ne t'abandonnerai plus, et respecterai toujours tes choix,Comme ce que je te le fais comprendre, Ă t'enlacer encore un instant auprĂšs de ? Je ne la ressens pas. Peut-ĂȘtre juste une tendre torture, au fond du ventre, alors que je te mon sourire, sincĂšre, profond, intense, passe par dessus tout, pour t'offrir ces Ă©lans sereins qui me tiennent Ă coeur Ne t'en fais pas, je n'oserai jamais mettre en doute tes choix au point de te faire du mal, tu peux me faire confiance, croire en seulement encore quelque chose en commun, dans nos vies ?Si tu en as besoin, je serai lĂ pour ne sommes plus du mĂȘme monde, mais je pourrai faire des efforts. Ne m'imposes seulement pas ton mode de vie, les pensĂ©es de celui qui se rĂȘve dĂ©jĂ mari et pĂšre. S'il te plait, fais moi l'honneur de compter pour toi, et je rĂ©pondrai Ă tes attentes, quelles qu'elles soient. Tout cela, sans doutes,Car je t'aime encore, du plus profond de mon grĂ© ?Pour mon ses mains sur le visage de Ludmila, l'encadrant en laissant passer ses doigts sur ses joues pĂąles, Dominura sourit davantage, chalereuse et rassurante, tandis qu'elle laissait entendre, Ă nouveau, son harmonieuse voix en quelques paroles "Tu n'as pas Ă t'en vouloir pour quoi que ce soit, petit chat"Les Ă©vĂšnements sont ce qu'ils sontJe n'en veux pas Ă celui que tu je te souris encore, t'en sourire, et je garde mes yeux sur toi."Si tu as besoin de quoi que ce soit d'autre, je suis lĂ ."Et, soudainement, elle passa Ă nouveau ses bras autour des Ă©paules de son ancienne conjointe, l'attirant contre elle et la maintenant en une Ă©treinte rassurante, positive, avant de se reculer, tout sourire, comme euphorique, presque sur-Ă©mue de retrouver son aimĂ©e, malgrĂ© les Ă©tranges serai te le la grande femme se dĂ©tacha dĂ©finitivement de Ludmila, laissant simplement glisser ses doigts contre son bras. En suivant, un baiser, bref et vif, sur sa joue, ses lĂšvres fines claquant adorablement en un contact enjouĂ© et amical, plein d'optimisme. Et un regard, alors qu'elle tournait les talons Allez, viens ! Je sais que Grace est toujours au salonEt qu'elle a besoin de moi, Ă©galement. Je ne veux pas la laisser dans cette situation, aussi bien sois-je en ta sourire, euphorique, enjouĂ©, amoureux, les yeux brillants, Et la grande femme laissa entendre"Je suis ravie d'ĂȘtre lĂ !"Un sourire, montrant ses dents blanches et parfaites, et Ludmila put voir sa charmante ex-conjointe, la belle française, tourner les talons et disparaitre du palier de la porte en un clinquement de perles et de breloques encore attachĂ©es Ă ses tresses persistantes. Grace, Gracie, me voilĂ de retour !Ne restes donc pas ici seule, alors que je vois ton regard reconnaissant et amoureux se poser sur moi tandis que je te rejoins et me rassis Ă tes cĂŽtĂ©s, suivant ton regard qui me demande de ne pas t'embrasser devant la belle française laissa ses yeux se poser sur le fervent catholique, sans rancunes ni nĂ©gativitĂ©, au contraire. Souriant faiblement, dĂ©sireuse de rĂ©tablir quelque peu la situation Ă son Ă©gard, elle lui adressa alors la parole, calme et plus douce"Veuillez m'excuser~ Vous ĂȘtes adorables de nous avoir conviĂ©es Ă cet apĂ©ritif"SourireRenforcĂ© par la prĂ©sence de Grace, charmante et ces instantsLe soirĂ©e se dĂ©roulera sans doutes plus calmementSans d'autres tensions ?Je l'espereNos coeurs sont encore fragilesJe ne veux pas te laisserJe ne veux pas partirSans avoir pu te dire encore une foisA quel point je tiens Ă toiA quel point j'ai Ă©tĂ© heureuseDe te revoir,Ma Ludmila,Petit chat.<3 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Dim 28 FĂ©v - 1955 Tandis que Nathaniel prenait peine Ă tenter de convaincre Grace de revenir sur le droit chemin â en insinuant sans doute quâelle devait quitter Dominura au plus vite â nâĂ©coutant guĂšre les diverses contestations de cette derniĂšre, Ludmilla quand Ă elle ne pouvait sâempĂȘcher de chercher Ă dĂ©fendre son conjoint face Ă Dominura. NâĂ©tait-il pas toujours comme ça ? En effet. Nathaniel pouvait ĂȘtre des plus adorables, sâil ne savait pas les personnes en face de lui dĂ©fier ce quâil pensait ĂȘtre la suprĂ©matie de la vie La religion. Evidemment, le charmant blond savait bien â lorsquâil avait acceptĂ© de convier ces deux jeunes femmes chez lui â que ces derniĂšres Ă©taient non seulement non-croyantes, mais aussi en un couple qui dĂ©fiait selon lui la nature des choses. Ainsi avait-il du mal Ă sây faire, malgrĂ© tous les efforts quâil pouvait faire pour se comporter comme si de rien croirait tâentendre ? Oh â Oui, avec Grace, nâest-ce pas ? Je me souviens, lâavoir entendu te crier dessus, au tĂ©lĂ©phone. Je me souviens ta peine, et comprenait â au fond â quâelle avait sans doute de bonnes raisons dâĂȘtre en colĂšre. Mais la colĂšre suffisait-elle Ă justifier cet emportement ? Peu importait, puisque tu ne lui en voulais pas, et la dĂ©fendait, lâexcusant de cette attitude envers moi. Je tâai fais confiance, et suis passĂ©e outre cela. En ferais-tu de mĂȘme pour mon prĂ©sent conjoint ?Etrangement, Ludmilla se sentie tout Ă coup bien mieux, ressentant la bonne humeur et lâenthousiasme de Dominura avec soulagement, lâambiance se faisant tout Ă coup bien moins lourde quâelle nâavait pu lâĂȘtre au salon. Etait-ce la prĂ©sence de leurs conjoints respectifs, qui la troublait tant ? Ludmilla nâen savait trop rien, nâayant Ă vrai dire pour lâinstant absolument rien Ă reprocher Ă Grace. Mais ⊠Nathaniel ? Il semblait Ă©trangement trop parfait, et ce plus encore quâĂ lâhabitude, pour finalement se montrer odieux Ă lâĂ©gard de leurs invitĂ©es ? Je lâaime, lâaime, mĂȘme si ses croyances me rendent folles. Jâaimerai quâil comprenne, que tout cela est stupide. Jâaimerai quâil parvienne Ă sâen dĂ©tacher, Ă croire plus en la vraie vie quâen Dieu. Cette vie que jâai pu vivre, et que je vis encore, malgrĂ© ces limites quâil mâimpose. Peut-ĂȘtre en avais-je seulement besoin ? Peut-ĂȘtre pourrais-je me faire Ă cette nouvelle vie, emmĂ©nager dans une grande et belle maison au bord de la mer, et avoir des enfants blonds et tout aussi parfaits que tout le reste ? Je ne sais pas â ce que je veux. Se ressourçant un instant de lâodeur et de la chaleur de la belle française, Ludmilla se retrouva alors Ă nouveau face Ă elle, esquissant un sourire en coin adorable et attentif Ă Dominura. Tu es belle, TrĂ©sor. Tu es tellement tu as lâair si heureuse, que je ne peux quâen avoir le cĆur dâĂȘtre venue me rejoindre. Je suis prĂȘte Ă y retourner â plus dĂ©tendue, tu les mains de son ex-conjointe venir se poser dĂ©licatement sur ses joues, Ludmilla sentie son ventre se nouer quelque peu dâune dĂ©licieuse torture, son regard se faisant plus intense encore en celui de la belle brune. Sentir ses doigts contre sa peau Ă©tait toujours si agrĂ©able â et pourtant, tellement douloureux, en ces circonstances. Esquissant nĂ©anmoins un lĂ©ger sourire â quoi quâen un fond indĂ©niablement triste, de part la rĂ©sistance dont devait faire preuve Ludmilla pour ne pas craquer et se rapprocher plus encore de la belle française. Comme lâappel de ses lĂšvres, lĂ , si belles, si attirantes. Mhm. <3Finalement, Dominura laissa entendre Ă nouveau sa si jolie voix, en quelques mots qui ne manquĂšrent pas de faire sourire plus chaleureusement la belle blonde. Je nâai pas Ă mâen vouloir ? Je sais. Ou bien, non ? Je crains que tout cela soit ma faute, au fond Si je nâavais pas Ă©tĂ© si tendue dĂšs le dĂ©part, sans doute tout aurait pu paraĂźtre bien plus naturel, bien plus conviviale ? Nathaniel est quelquâun de bien, tu verras. Si tu as besoin de quoi que ce soit d'autre, je suis lĂ . »Et cette Ă©treinte, Ă nouveau. Fermant les yeux, passant ses mains dans le dos de son aimĂ©e tout en y appuyant doucement â et sensuellement, malgrĂ© elle â le bout de ses doigts, Ludmilla ne pu sâempĂȘcher de sourire, rĂ©ellement heureuse de pouvoir encore compter que Dominura, entretenir quelques liens dâamitiĂ© avec elle, malgrĂ© tout ce qui avait dĂ©jĂ pu se passer entre elle par le Dominura ⊠Ne me lâavais-tu pas dĂ©jĂ promis, avant que tu ne disparaisses en Australie ? Oh, je sais que nous nous dĂ©testions, pour tout ce que nous avons pu nous faire. Je sais, que je ne voulais plus entendre parler de toi. Mais je me suis sentie si seule â abandonnĂ©e â lorsque tu es partie avec Grace. Tu es partie, sans nous laisser la moindre chance de nous retrouver, de nous expliquer, peut-ĂȘtre ? Mais au fond, je sais bien que nous ne lâaurions pas fait, nâest-ce pas ? Nous serions restĂ©es Ă©loignĂ©es lâune de lâautre, et nâaurions jamais pu ĂȘtre lĂ aujourdâhui, souviens-tu, de ce jour oĂč tu mâas promis, de ne plus jamais laisser personne me faire du mal ? Je venais de me cĂ©der Ă ton agresseur, pour que jamais il ne te touche. Avais-tu compris cela ainsi ? Je ne sais pas, mais ai retenu tes mots. Pourtant, tu as sans doute Ă©tĂ© celle qui mâa faite le plus souffrir depuis ce moment. Jâai souffert de trop tâaimer, de ton incomprĂ©hension, de notre manque de communication. Jâai rĂ©ellement souffert de tout cela, de notre relation. Et pourtant, je la regrette encore, au plus profond de voudrai pouvoir recommencer Ă zĂ©ro, retrouver la confiance que jâavais en toi, et qui me semble Ă prĂ©sent si floue. Penses-tu que je puisse te croire, lorsque tu me dis que tu seras lĂ pour moi ?Je ne te crois pas, si ces mots me touchent, je ne peux mâempĂȘcher de croire que tu ne dis cela sans rĂ©ellement le mesurer. Car tu ne seras plus lĂ , dans quelques semaines. Et te savoir penser Ă moi ne suffira pas Ă me rassurer, Ă me faire avancer. Je veux de cette amitiĂ©, mais ne parviens pas Ă y croire. Ma confiance en toi â mon Dieu, je ne me rendais pas compte â est terriblement diminuĂ©e, depuis le jour de notre sĂ©paration. Tu mâas trompĂ©, mâa frappĂ©. Et je devrais songer que cela ne se reproduira jamais ? Ce genre de trahison, tu sais. Ce genre dâhorreurs, qui mâont tant blessĂ©. Je ne veux pas souffrir encore de toi. Et pourtant, jâaime tant te sentir contre moi, tes doigts, glissant sur mon bras, et tes si jolies lĂšvres, dĂ©poser ce baiser sur ma joue. Je souris, et ne montre en rien mes doutes quand Ă ta sincĂ©ritĂ©. Car je sais, que tu es sincĂšre. Mais je ne suis pas sĂ»re, que tout cela ait exactement le mĂȘme sens pour toi, que pour Ludmilla laissa-t-elle ses bras revenir Ă elle, adressant un adorable sourire Ă son ex-conjointe, passant le bout de ses doigts sur son poignet en un mouvement bref mais significatif, tandis que cette derniĂšre disait ĂȘtre ravie dâĂȘtre lĂ . Oh, et la jeune Russe Ă©tait tout Ă fait ravie, elle aussi, de pouvoir passer ces moments avec son ex-conjointe. MĂȘme si sans doute aurait-elle prĂ©fĂ©rĂ© que cela se passe en de meilleures conditions ! Autre part que chez Nathaniel ? Sans doute, oui. ClacClacClacIl fallait retourner au salon, Ă prĂ©sent. Et Ludmilla suivit Dominura sans un mot, gardant seulement un lĂ©ger sourire, tandis que son regard ne pouvait sâempĂȘcher de passer sur les formes de la belle française avec envie, tant quâelles nâĂ©taient pas visibles de Nathaniel et Grace. Finalement, toutes deux retournĂšrent sâasseoir auprĂšs de leur conjoint respectif, Ludmilla sentant une vague de chaleur enthousiaste la traverser tandis que son regard se posait sur un Nathaniel souriant et visiblement dâune meilleure humeur que lorsquâelle avait quittĂ© le salon. Passant son bras autours du ventre de se dernier, Ludmilla ne tarda pas Ă dĂ©poser un tendre et amoureux baiser sur sa joue pĂąle, avant de reposer son regard sur Dominura, qui venait alors de sâexcuser. Lui adressant un sourire complice et reconnaissant, la jeune Russe se redressa par la suite, se tournant vers Grace en un sourire plus sincĂšre que tout ceux quâelle avait pu lui offrir depuis le dĂ©but de la soirĂ©e. De toute Ă©vidence, ce petit interlude avec Dominura Ă la cuisine nâavait pu que lui faire du bien, Ludmilla Ă©tant tout Ă coup plus rayonnante, visiblement plus dĂ©tendue et prĂȘte Ă accepter la situation telle quâelle de sourires, ni de compliments forcĂ©s, nâest-ce pas ? Et ma main prend celle de mon homme, mon pouce caressant sa peau en une douceur fĂ©minine adorable, avant que je ne me retourne vers lui, lâembrassant Ă nouveau sur la joue, quoi que plus vivement, avant de lui adresser un regard tendre et finalement sa coupe de champagne entre ses doigts, Ludmilla eut alors le plaisir de voir que les conversations reprenaient plus calmement, en une ambiance plus conviviale entre les deux couples, chacun Ă©tant visiblement trĂšs liĂ© â Ă leur maniĂšre. Les gĂąteaux apĂ©ritifs filaient Ă une vitesse folle, tout comme le champagne sâĂ©coulait rapidement des bouteilles que Nathaniel avait sorti de sa cave, spĂ©cialement pour lâoccasion.~- Ohouiiii ! Je me souviiiens !Nathaniel sâĂ©tait levĂ©, tandis que Ludmilla restait en compagnie de ses invitĂ©es, bien plus naturelle et dĂ©tendue quâen dĂ©but de soirĂ©e. La conversation passait Ă prĂ©sent sur quelques souvenirs communs entre Dominura et elle, toutes deux sâenthousiasmant Ă raconter quelques petites anecdotes Ă Grace â et Nathaniel, avant quâil ne parte - Ludmilla sâamusant rĂ©ellement. Finalement, plus le temps passait, et plus la scientifique lui semblait ĂȘtre quelquâun dâintĂ©ressant, bien quâelle ne pouvait sâempĂȘcher â a sa maniĂšre â dâappuyer quelques faits qui pouvaient lui montrer Ă quel point Dominura et elle avait pu ĂȘtre proches, Ă lâĂ©poque. Et ⊠Comme elles lâĂ©taient toujours ? En effet, sans doute les regards que la jeune Russe posait sur lâillustratrice nâĂ©taient-ils pas si innocents. Pourtant, la jeune femme ne faisait rien de plus, gardant cette bonne humeur et participant avec plaisir Ă cette ambiance bon Tadaaa ! Cookies fait maison â Garantis sans serpent ! âDLĂ©ger rire - amusĂ© et amoureux - de la part de Ludmilla, qui se tournait alors vers son conjoint, visiblement on ne peut plus fier du plateau quâil ramenait alors au salon, le prĂ©sentant tout dâabord Ă Dominura et Grace, avant dâen proposer Ă Ludmilla et de prendre un cookie pour lui-mĂȘme. La plateau fĂ»t ensuite posĂ© sur la table, Ludmilla goĂ»tant Ă ce dessert avant de laisser entendre, admirative des talents de cuisinier de son aimĂ©, lui offrant un baiser enjouĂ© et fou amoureux - Mhmm ! Ils sont dĂ©licieux mon Amouur ! Tout chauds ~ Miam ! <3Un lĂ©ger rire Ă nouveau, et le jeune homme la remercia, avant de se tourner une nouvelle fois vers leurs invitĂ©es, leur adressant un sourire enthousiaste, avant de laisser entendre, parvenant visiblement Ă mettre de cĂŽtĂ© pour lâinstant lâorientation sexuelle de ces deux charmantes femmes - Je faisais ces cookies lorsque jâĂ©tais scout ! Nous devions les vendre, mais mes compagnons passaient leur temps Ă tout manger avant que nous nâayons le temps de les prĂ©senter ! Ah Ah ! Les enfants en raffolent !Le jeune homme Ă©tait visiblement ravi de raconter cette petite anecdote de sa vie, ne manquant pas dâadresser un regard significatif Ă Ludmilla, comme sous-entendant que â sâils en avaient â leurs propres enfants seraient eux aussi trĂšs heureux, dâavoir de tels cookies. Finalement, Ludmilla lui adressant un sourire craquant, son regard brillant dâamour et de fascination, le jeune homme prit davantage confiance, et â dans lâoptique de partager Ă davantage son travail en cuisine â laissa alors entendre, enthousiaste - Vous pourrez en ramener, il en reste encore trois plats comme celui-ci !Un sourire, et une question, enjouĂ©e - Vous avez des enfants ? âŠLudmilla senti son cĆur faire un lĂ©ger blocage Ă ces mots, ses lĂšvres se pinçant une seconde, avant quâelle ne lance un regard furtif Ă Nathaniel Je tâai dis, que son fils Ă©tait mort. Finalement, la jolie blonde laissa ses yeux se poser sur Dominura et Grace, son sourire se faisant plus hĂ©sitant, tandis quâelle ne savait guĂšre si ce sujet Ă©tait Ă Ă©viter, ou si son ex-conjointe Ă©tait Ă prĂ©sent plus sereine vis-Ă -vis de son dĂ©funt te te suis heureuse, que tu sois suis heureuse, de connaĂźtre enfin un peu plus celle que tu suis heureuse pour vous, pour pour moi. <3 InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Dim 28 FĂ©v - 2135 A vrai dire, Dominura n'Ă©tait guĂšre au courant des elucubrations particuliĂšres de Nathaniel vis Ă vis de son couple et plus encore au sujet de sa conjointe. Ainsi ne prit-elle pas la peine d'intervenir au salon, laissant sans mal Grace rĂ©tablir la situation, voire s'excuser pour elle le temps qu'elle ailles chercher Ludmila et la rassure quelque peu, ne serait-ce que pour son les courts moments partagĂ©s entre la belle blonde et la charmante française furent quelque peu courts mais non moins ressourçants pour l'une comme pour l'autre. Oh, qu'importait, en cet instants, si Ludmila n'avait plus grande confiance en l'illustratrice et ses propos, tant qu'ils faisaient leurs effets. AprĂšs tout, n'Ă©taient-elles pas vouĂ©es Ă ĂȘtre sĂ©parĂ©es ? De toutes façons, la charmante russe Ă©tait Ă prĂ©sent en compagnie d'un homme parfait, merveilleux, sans dĂ©fauts, et surtout sans doutes extrĂȘmement digne de la plus grande confiance au monde. Ainsi la trentenaire ne prit pas rĂ©ellement en compte le fait que Ludmila puisse ĂȘtre contrariĂ©e par ses propos Ă l'en n'en pas croire, mais se contenta, souriante et euphorique en apparence, de se satisfaire de la bonne humeur et de la reconnaissance de cette es rassurĂ©e, dĂ©tendue ?Tant si tu n'as pas confiance en moi, il n'y a pas de n'aurons plus Ă vivre ensemble, je te laisse Ă Nathaniel, s'il le toutes façons, je ne resterai pas. Que tu aies confiance en moi ou non n'y changera rien, que tu veuilles de moi ou non n'aura d'ailleurs pas plus d'importance. Dans trois semaines, je serai repartie en Australie. J'y serai repartie, et tu n'auras plus Ă craindre que je t'abandonne, ainsi. Tout ira pour le mieux, et tu seras vouĂ©e Ă continuer ta vie comme tu l'entends, de ton charmant amour me crois m'importe, dĂ©sormais, si tu prĂ©fĂšres suivre tes pensĂ©es plutĂŽt que mes paroles pourtant plus que sincĂšres.~ Les conjoints furent rapidement rejoints, pour le plus grand bonheur de Grace Ă qui Dominura avait diablement manquĂ©. Evidemment, la compagnie de Nathaniel ne lui avait pas fonciĂšrement dĂ©plue, mais ne partageant pas tout Ă fait les mĂȘmes types de pensĂ©es, ni les mĂȘmes buts dans la vie, le malaise avait fini par se rĂ©imposer entre eux, ne lui permettant pas tout Ă fait de garder sa bonne figure le temps de toute la conversation. Dieu merci, les deux jeunes femmes avaient fait leur retour dans le salon, et Dominura s'Ă©tait rassise Ă ses cĂŽtĂ©s, partageant Ă nouveau le plaisir de la les mots de l'illustratrice avaient refait surface, la grande femme s'Ă©parpillant en quelques excuses qui semblĂšrent plaire Ă Ludmila, en surface. Qu'en pensait donc Nathaniel ? Oh, au fond, qu'importait. Elle l'avait dit, et c'Ă©tait le plus important. Ses efforts n'avaient pas Ă©tĂ©s tout Ă fait vains. De son cĂŽtĂ©, Grace Ă©tait relativement satisfaite des efforts de sa conjointe, tout autant que surprise du regard qu'elle put capter de Ludmila, qui lui offrit alors un sourire plus sincĂšre et plus calme que tous ceux qu'elle avait pu lui laisser voir depuis le dĂ©but de la soirĂ©e. Sourire auquel elle lui rĂ©pondit de mĂȘme, evidemment, charmante, polie, se dĂ©tendait de minute en mnute, et la conversation reprit de plus belle, dans une athmonsphĂšre plus bonenfant. Oui, les mots passaient sur les lĂšvres, non sans que Dominura et la scientifique SidnĂ«ather ne remarquent le rayonnement renaissant de Ludmila, tout autant que la niaiserie brillant autour de son couple avec le charmant homme qui lui tenait compagnie. Regards tendres, amoureux, caresses sur la main ou du bord des yeux, ce Ken et sa jolie poupĂ©e d'amante ne semblaient que pouvoir s'avaler de leurs expressions, buvant les paroles l'un de l'autre, tout autant que se dĂ©lectant de leurs visages respectifs. En gros, aussi amusant que dĂ©solant spĂ©ctacle, tout autant que celui de leurs baisers amoureux et passionnĂ©s, lĂ , entre quelques oui,Charmants,Tout a fait autant que les regards de Grace sur eux,AssociĂ©s Ă quelques airs sceptiques,Et sourires posĂ©s.~ Nathaniel s'absenta quelques instants -certainement Ă la cuisine- et les conversations allĂšrent bon train entre les trois jeunes femmes, dont les tensions s'Ă©taient complĂštement Ă©vanouies, sous les petites anecdotes de Dominura et Ludmila, pour lesquelles les rires entrecoupaient les propos. Finalement, l'homme de maison fit son retour fracassant, absolument adorable, un plateau de cookies faits de sa main dans les bras. Apparemment bien fier de ses oeuvres, il laissa entendre sa voix en quelques paroles qui ne manquĂšrent pas de faire s'exclamer de rire Dominura tout autant que sans serpents ?Ooooh, Nathaniel ! La voix de Dominura profita de cet instant pour s'Ă©lancĂ©e, amusĂ©e, entre un Ă©clat de rire "Encore heureux ! Qu'en auriez-vous fait ? Des pĂ©pites ??"Hmmmh, des pĂ©pites de serpent !Ahhaah ! Et les conversations allaient, d'une bonne humeur transcendante. Les cookies furent prits, goĂ»tĂ©s, et Grace ne manqua pas de laisser entendre, d'une voix enthousiaste"Vraiment dĂ©licieux !"Alors que Dominura se contentait, d'une bonne humeur Ă©vidente, de laisser entendre un son de contentement dĂ©licieux Il est vrai que ces cookies sont trĂšs bons !En revanche, un silence tout aussi amusĂ© que consternĂ© se fit de mise, aux propos de Ludmila vis Ă vis de son conjoint. Les regards de Dominura et Grace se croisĂšrent, un haussement de sourcils significatif Ă©galement mais qu'eeeeeeest-ce que c'est que ça ? Mon dieu, mais cela pue le monde des petits poneys ! OlĂ lĂ lĂ lĂ lĂ Ă Ă Ă ... Et cela ne va pas non plus en s'arrangeant. Se retenant d'en rire, par respect sans doutes, alors que Ludmila serait prĂȘte Ă avaler le moindre des mots de son conjoint aux yeux des deux jeunes femmes qui Ă©taient ses hĂŽtes, ces derniĂšres croisĂšrent leurs jambes, attentives Ă la suite de la conversation, si tant est qu'il y en ait une en enchainement direct avec ces propos de la vie de Nathaniel,A laquelle les deux femmes sourirent, voyant parfaitement le jeune homme petit, dans les circonstances dĂ©crites, Ă faire des cookies pour son assemblĂ©e de scouts catholiques pratiquants Ă l' de partage de Cookies, Ă laquelle Dominura rĂ©pondit positivement, soulignant que ce serait avec joie qu'elle participerait Ă ce partage fort la suite ne fut pas aussi ravissante. Nathaniel, croyant sans doutes bien faire, posa une question d'emblĂ©e paraissant des plus banales mais ne l'Ă©tant pas exactement pour tout le monde. Aux propos, demandant si elles avaient des enfants -sans doutes chacune de leur cĂŽtĂ©, donc- Dominura, tout comme Grace, perdirent aussitĂŽt leurs sourires, sans pouvoir rĂ©ellement cacher que ce n'Ă©tait pas rĂ©ellement un terrain Ă aborder avec tant de enfants ?Les deux rĂ©actions ne furent pas exactement les de son cĂŽtĂ©, bienheureuse d'avoir pu tout de mĂȘme faire le deuil de son fils grace Ă son voyage en Australie et ses choix de nouvelle vie loin de son passĂ© douloureux, jeta un regard bref Ă Ludmila, non sans remarquer que cette derniĂšre lui souriait alors, inexplicablement. Pourquoi ce sourire, Ludmila ? Pourquoi ce regard sur moi, aux allures positives, comme complĂštement en dehors de ce que tu devrais me laisser voir en ces instants ?Se raclant un instant la gorge, la grande femme fuya alors les yeux de sa conjointe pour passer les siens sur Nathaniel, et lui laissa finalement voir un sourire, calme, posĂ©, rĂ©pondant d'une toute classe, tout en refermant ses doigts sur la main de Grace, le coeur battant quoiqu'elle veuille bien en dire "J'eus un fils. Il est dĂ©cĂ©dĂ© il y a 8 ans maintenant."Et son sourire se fit plus mĂ©lancolique, sans tension cependant. Vous ne m'avez pas posĂ© la bonne question, mais je ne vous en veux pas. J'ai fait mon deuil, et n'ai rien Ă vous cependant, fut moins Ă l'aise. Et si elle avait gardĂ© jusqu'Ă prĂ©sent un faciĂšs de calme et de bonne humeur pour garder ses politesses et ses bons Ă©tats d'esprit, sembla bien plus troublĂ©e Ă la question du jeune homme, son coeur se tordant tout autant que son ventre, alors qu'elle fuyait du regard, le posant en biais, ni sur Dominura, ni sur Ludmila, et encore moins sur le jeune homme, peut-ĂȘtre le temps de rassembler ses question n'Ă©tait en effet pas la comprennant bien le malaise de sa conjointe, pinça les lĂšvres, et attrappa -sans doutes trop violemment pour ĂȘtre naturelle- sa coupe de champagne, la finissant d'une traite, y noyant ses soudains doutes et malĂȘtres. La scientifique releva finalement les yeux, accordant un nouveau regard Ă l'homme de maison. Un sourire, puis un autre, comme hĂ©sitant, s'accentuant et se rĂ©trĂ©cissant au rythme de sa respiration tout autant que son Ă©tat d'esprit quelque peu troublĂ©, puis elle tenta de rĂ©pondre"..."Non, elle ne put rien laisser entendre, les yeux brillants, le sourire persistant, sans rĂ©el bonheur mais non sans une intense nervositĂ© dans son expression incertaine. Un souffle, deux, puis les mots virent Ă propos, ses mains se liant entre elles en un frottement irrĂ©gulier Ă tendances rassurantes pour elle-mĂȘme"J'ai Ă©galement un fils..."Puis, aprĂšs un rire, lĂ©ger mais rĂ©el, fuyant, elle ajouta"... Mais je ne suis plus pour lui sa mĂšre"Finalement, son sourire redevint plus franc, doux, comme une recherche de changement de sujet. Oh, qu'est-ce que cela pouvait leur importer, au fond ? Il y avait beaucoup de raisons pour lesquelles son fils ne verrait plus en elle une mĂšre. Etait-ce son travail ? Quelque chose comme cela ? Pas exactement. Non, si son fils ne la considĂ©rait plus comme sa mĂšre, c'Ă©tait, tout comme Nathaniel, Ă cause de son orientation son fils l'avait reniĂ©e de son ce trouble Ă©tait persistant, fils de 21 ansPerduPour des choixChoix de vieChoix d' vous ? Vos enfants ?Vous en aurez peut-ĂȘtre,Le dĂ©sir se lit dans vos yeux, jeune dieu merci, Dominura vint Ă la charge, adressant Ă Grace un repos certain, prennant Ă nouveau sa main dans la sienne, retrouvant faiblement un sourire cherchant Ă dĂ©tendre l'athmosphĂšre"Et vous Nathaniel, qu'en est-il de vous ?"Pas avant le marriage, j'imagine ?Ah, ahNous vous souhaitons bien du bonheur,Nous, hĂ©rĂ©tiquesSans nos fils, nos deux fils, Morts pour nous et nos ĂąmesPuissiez-vous assez vous lier pour trouver le bonheur d'un enfant gardĂ© Ă que le malaise ne vous Ă©gare enfantsA l'insousciance des jolies perfectionSe lisant dans vos viesSans la terne douleur De nos extravagances. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Lun 1 Mar - 1742 La soirĂ©e se faisait donc bien plus dĂ©tendue quâĂ ses dĂ©buts, Nathaniel et Ludmilla parvenant finalement â chacun dâune maniĂšre diffĂ©rente â Ă se faire Ă la situation, et Ă optimiser les choses. Ainsi, le jeune homme oubliait la dĂ©rive de ces femmes vis-Ă -vis du christianisme, et la jeune Russe cessait de sans arrĂȘt faire attention aux mains liĂ©es de ces derniĂšres, Ă leur amour certain, qui ne faisait que la faire brĂ»ler de jalousie. Au contraire, Ludmilla semblait Ă prĂ©sent plus sereine, profitant de son propre conjoint et ne cachant rien de son amour pour lui. Se rendait-elle compte de ce que pouvait en penser leurs deux invitĂ©es ? Oui, sans doute. Mais au fond, cela importait peu. Quâelle semble niaise et aveugle Ă leurs yeux ? Je sais, que ça nâest pas le lâaime, et il mâ mal, que de le mettre en avant pour lâautre ?Sans doute mieux valait-il que tout soit ainsi, au fond. Au moins, Nathaniel savait lâamour de sa conjointe, et vice versa, nâest-ce pas ? Sur ce, lâambiance avait Ă©tĂ© des plus conviviales, et ce jusquâĂ ce que le jeune homme pose finalement une question qui lança un lĂ©ger froid dans la piĂšce. Avaient-elles des enfants ? Concernant Grace, Ludmilla nâen avait pas la moindre idĂ©e, et en Ă©tait au fond bien curieuse. Mais ⊠Dominura ? Oh â Je te souris, car ne sait pas rĂ©ellement comment rĂ©agir. Je te souris, comme un encouragement, ou un doute de ma part Comment ressens-tu la mort de ton enfant, aprĂšs ces deux annĂ©es de dĂ©paysement en Australie ?Je nâai jamais su te faire te sentir mieux, vis-Ă -vis de sais, que je nâai pas Ă©tĂ© Ă la hauteur â et pire encore, je tâai enfoncĂ©, en insinuant, rageuse, que tu avais pu le tuer, comme tu le redoutais tant Ă lâĂ©poque. Mais je ne le pensais pas, tu sais ? Jâaurai dĂ» ĂȘtre plus comprĂ©hensive, plus calme. Moi qui suis pourtant capable dâaider bien des clients Ă faire leur deuil, nâai pas su prendre soin de la femme que jâ que Grace a rĂ©ussi, elle ?Le regard de Dominura fuyant le sien, le sourire de la jeune Russe sâeffaça rapidement, elle-mĂȘme dĂ©tournant les yeux, non sans sentir son ventre se nouer dâune Ă©trange culpabilitĂ©, ou peut-ĂȘtre Ă©tait-ce de la gĂȘne ? Ce sentiment se renforça sans doute, Ă la rĂ©ponse de la belle brune, Ă laquelle Nathaniel quand Ă lui pinça lĂ©gĂšrement les lĂšvres, sâexcusant poliment et doucement pour sa curiositĂ© et la peine quâavait dĂ» avoir Dominura Ă perdre son fils. De son cĂŽtĂ©, Ludmilla Ă©tait tout Ă fait incapable de regarder Ă nouveau son ex-conjointe, buvant une gorgĂ©e de champagne en pinçant lĂ©gĂšrement ses lĂšvres sur le verre de la coupe, son regard scrutant un point au sol de la piĂšce pendant quelques ne fut que lorsque Dominura attrapa sa coupe de champagne avec vivacitĂ© que Ludmilla leva les yeux sur elle, haussant lĂ©gĂšrement les sourcils avec interrogation en la voyant boire le liquide pĂ©tillant dâune traite. Pinçant ses lĂšvres entre elles, reposant sa propre coupe, la jeune femme laissa alors son regard passer sur Grace, non sans sentir une Ă©trange bouffĂ©e de chaleur en ressentant son mal-ĂȘtre. Pourquoi semblait-elle si lointaine, troublĂ©e, tout Ă coup ? Et ces sourires, dont Ludmilla devinait lâhĂ©sitation Ă rĂ©pondre ? La jeune Russe fronça lĂ©gĂšrement les sourcils, adaptant sans doute cette fois-ci bien plus une attitude normale vis-Ă -vis de Grace, quâelle nâavait pu en avoir au tour de rĂ©ponse de son ex-conjointe. Sans doute Ă©tait-ce parce que la rĂ©ponse lui Ă©tait cette fois-ci inconnue ? Quoi quâil en soit, Ludmilla restait interrogative, perplexe quand Ă la soudaine attitude de Grace, bien loin de son calme serein habituel. Jâai Ă©galement un fils ⊠»Ah oui ? Mais pourquoi cette incertitude nerveuse, que je puis lire dans vos yeux, Grace ? Dans vos sourires, et les frottements de vos mains ? Se redressant lĂ©gĂšrement Ă ces mots, Ludmilla resserra doucement sa main dans celle de Nathaniel, ce dernier gardant un trĂšs lĂ©ger sourire jusquâĂ prĂ©sent, non sans ĂȘtre lui aussi bien curieux dâentendre la suite. Finalement, quelques mots sortirent Ă nouveau de la bouche de la scientifique, qui laissait alors entendre quâelle nâĂ©tait plus pour lui sa mĂšre. Ah oui ?! Comment ça ? ⊠De son cĂŽtĂ©, Nathaniel ne pu sâempĂȘcher de garder un lĂ©ger sourire en coin, non sans rire intĂ©rieurement de ce quâil dĂ©duisait lui-mĂȘme de ces paroles. De toute Ă©vidence, sâil avait Ă©tĂ© Ă la place du fils de Grace, sans doute lâaurait-il lui-mĂȘme reniĂ©, pour ce quâelle faisait Ă lâencontre de Dieu. Ces pĂȘchĂ©s, bien trop grands Ă ses yeux pour ĂȘtre pardonnables. En tant que connaissance ? Pourquoi pas. Mais en tant que mĂšre ? Jamais. âŠLudmilla quand Ă elle restait trĂšs perplexe, son regard Ă prĂ©sent fixĂ© et on ne peut plus interrogatif posĂ© sur Grace, sans tout de fois semble impoli. De simples questionnements, tandis quâelle ne comprenait guĂšre comment quelquâun pouvait renier une femme comme elle en tant que mĂšre. Quâavait-elle bien pu lui faire ? Elle qui semblait pourtant si sage, droite et juste ? Elle qui avait une vie des plus respectables, de part son travail et ⊠tout le reste ? Grace ne semblait rien avoir Ă se reprocher, et pourtant, dĂ©jĂ Dominura prenait-elle la parole pour lui permettre de fuir ce pour la scientifique, Ludmilla fĂ»t tout aussi rapide que son ex-conjointe, ses lĂšvres sâentrouvrant rapidement, tandis quâune interrogation vive, spontanĂ©e et sans aucune nĂ©gativitĂ© venait sâen Ă©chapper, sur la voix de la belle française - ⊠Pourquoi ?Pourquoi, nâĂȘtes-vous plus pour lui sa mĂšre, Grace ? Oh â Cette question se pose en moi si naturellement, que je ne peux mâempĂȘcher de vous la poser, malgrĂ© votre gĂȘne quand Ă ce sujet. Suis-je trop curieuse ? Oui â Sans doute. Et mon regard se tourne vivement sur la femme que jâaime â encore â tandis que ses mots Ă lâĂ©gard de Nathaniel me coupent dans mon dernier, par ailleurs, passa alors son regard de Dominura Ă Ludmilla, puis inversement, esquissant un lĂ©ger sourire troublĂ©, ne sachant guĂšre qâil devait rĂ©pondre Ă lâillustratrice, oĂč laisser Grace rĂ©pondre Ă Ludmilla. Finalement, il prĂ©fĂ©ra ne rien dire, Ă©tant dâailleurs bien trop lent Ă la dĂ©tente, puisque sa conjointe se reprenait, confuse, en quelques mots adressĂ©s Ă Grace, aprĂšs un furtif regard Ă Dominura â donc - Oh-euh ! Je ~ Excusez-moi Grace âŠRougissant lĂ©gĂšrement, la jeune femme pinça Ă nouveau ses lĂšvres entre elle - gĂȘnĂ©e dâavoir Ă©tĂ© si impulsivement curieuse â avant de reposer Ă nouveau son regard sur Dominura, sâexcusant Ă nouveau, cette fois-ci de par ses yeux seulement, les rĂ©servant Ă son ex-conjointe Est-ce que câest grave ? Puis, plus discrĂštement, la jeune femme exerça une lĂ©gĂšre pression sur la main de son conjoint afin de lâinciter Ă rĂ©pondre Ă Dominura, et ainsi lâaider Ă changer le sujet de conversation. De son autre main, la jeune femme reprit sa coupe, ayant dĂ©cidemment bien besoin dâalcool pour se calmer â quoi quâen ayant dĂ©jĂ bien trop dans le sang pour avoir les idĂ©es Nathaniel reprit, reprenant un sourire de façade â quoi que non moins sincĂšre â laissant entendre ce qui lui brĂ»lait les lĂšvres depuis le dĂ©but de la soirĂ©e - Et bien, nous nâavons pas encore dâenfants, mais cela ne saurait tarder !Une lĂ©gĂšre pause, et il laissa entendre, rayonnant - Ludmilla a dâailleurs arrĂȘtĂ© de prendre la pilule, rĂ©cemment. Et lorsquâelle sera enfin enceinte, nous nous marierons ! â Nâest-ce pas ma chĂ©rie ? Se tournant donc vers Ludmilla, le jeune homme ne tarda pas Ă lâembrasser tendrement sur les lĂšvres, tandis que cette derniĂšre ne pu sâempĂȘcher de rosir davantage, une bouffĂ©e de chaleur dĂ©sagrĂ©able venant sâemparer dâelle, alors quâelle ne sâattendait pas Ă ce que son conjoint laisse entendre tout cela. Lui adressant nĂ©anmoins un lĂ©ger sourire, la jeune femme ne rĂ©pondit que dâun simple hochement de tĂȘte positif, accompagnĂ© dâun lĂ©ger rire nerveux qui ne pouvait que sonner faux, pour quiconque sachant ne serait-ce quâun peu les comprendre. Evidemment, Nathaniel nây voyait que du feu, bien trop euphorique Ă lâidĂ©e de voir sa conjointe tomber quâen Ă©tait-il de la rĂ©alitĂ© ?Mmh. En effet, tout comme elle nâavait jamais Ă©tĂ© se confesser â et encore moins se repentir â pour sa bisexualitĂ©, Ludmilla nâavait pas rĂ©ellement arrĂȘtĂ© de prendre la pilule, continuant Ă la prendre en cachette de son conjoint, ne se sentant pas encore prĂȘte Ă avoir des enfants, et nâosant pas lui avouer. Evidemment, elle qui nâen avait jamais voulu, devait faire un effort Ă©norme pour ne serait-ce quâimaginer en avoir. Mais en voulait-elle, avec lui ? La jolie blonde nâen savait rien. Et finalement, son regard vint se poser sur Dominura, avant quâelle nâesquisse un lĂ©ger sourire en coin des plus significatifs Petite confidence complice, nâa pas Ă le nâen sommes pas vraiment lĂ , tu ⊠Chut ~ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 2 Mar - 158 En rĂ©pondant Ă la question de Nataniel, la scientifique ne fit pas rĂ©ellement attention Ă ce qui pouvait vraiment se passer autour d'elle dans la piĂšce, jusqu'Ă ce qu'elle sente la main de Dominura dans la sienne, ses doigts se liant aux siens dans un Ă©lan rassurant, et qu'elle se rende compte du regard de Ludmila sur elle. Ainsi, revenant peu Ă peu Ă une coordination de ses pensĂ©es quant Ă la rĂ©alitĂ©, elle put voir les expressions Ă la fois curieuses, perplexes et interrogatives au fond de ses yeux brillants. Etrangement, cette image ne put que la faire sourire quelque peu, mĂȘme si elle se doutait bien, au fond, que Ludmila n'en aurait pas grand chose Ă faire de connaitre les profondeurs de cette douloureuse rĂ©ellement, de connaitre les dĂ©tails de la vie d'une scientifique comme elle ?AprĂšs tout, elle n'Ă©tait connue et apprĂ©ciĂ©e qu'en particulier pour son travail, et peu de gens se penchaient sur ce qui pouvait se passer derriĂšre, dans ses esprits, ou son ces faits, un lĂ©ger sourire, sans sentiments, perla sur les lĂšvres maquillĂ©es de la grande femme, sourire offert Ă Ludmila, directement, comme pour lui certifier que la question n'Ă©tait pas grave mais qu'il eut Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable de ne pas s'Ă©terniser sur le sujet. Cependant, cette expression de visage s'effaça aussitĂŽt qu'elle eut posĂ© ses yeux sombres sur Nathaniel, le fervent dĂ©fenseur de sa cause tout comme de son appartement. Cet homme ne serait-il pas en train de sourire ? Ne serait-ce pas... Un sourire en coin qui perlait au coin de ses lĂšvres ecoeurantes qui ne laissaient rien entendre d'autre que d'hypocrites paroles Ă ses invitĂ©es, lorsqu'elles ne se perdaient pas en priĂšres ou pardons Ă dieu ? Soudainement, sans prĂ©venir, les pomettes de la grande femme se mirent Ă frĂ©mir, tandis qu'elle serrait les dents, presque prĂȘte Ă se redresser, se lever, et directement s'Ă©lancer vers Nathaniel et lui offrir le geste le plus humiliant au monde, celui de la baffe d'une femme, frappe divine tout autant que puissante de sens et de profondeur. Heureusement pour l'homme de maison tout comme pour le faciĂšs agrĂ©able de la grande scientifique, Dominura avait laissĂ© entendre ses mots justement Ă ce moment lĂ , tout en retenant les Ă©lans de la belle russe en refermant la main sur son bras, comme devinant sa soudaine perte de conscience vis Ă vis du Ă©tait-il de Nathaniel, donc ?Ses paroles se mĂ©lĂšrent Ă celles de Ludmila, sans dout d'abord quelle ne s'en rende vraiment compte. Elan coupĂ©, par la mĂȘme occasion, avant que les regards des deux anciennes amantes ne se croisent, Dominura esquissant un lĂ©ger sourire quelque peu quoi pourrait bien se tourner la conversation, maintenant ?Je ne veux pas que nous parlions de s'il te plait. S'il te plait, s'il te plait...Etrangement, et pour le plus grand bonheur de l'illustratrice, Ludmila, qui avait tout d'abord demandĂ© de plus amples informations Ă l'ethnologue se ravisa presque aussitĂŽt, aprĂšs un lĂ©ger instant de silence, finissant par s'excuser auprĂšs d'elle, sans doutes de sa curiositĂ©, peut-ĂȘtre pour le fait en Excusez-moi Grace...Quelques mots, un rougissement Adorable ?Grace ne put qu'en ĂȘtre dĂ©tendue, sachant Ă partir de cet instant que le sujet serait clos, ou du moins sur une pente certifiant qu'il ne serait plus remis sur le plateau. Ainsi se permit-elle un sourire, plus calme, Ă Ludmila, lui assurant d'une voix posĂ©e, recroisant les jambes avec une douceur extrĂȘmement bien dĂ©clarĂ©e "Il n'y a pas de mal Ludmila, je vous en prie"Sourire assurant, curiositĂ© Ă©tait adorableMĂȘme si votre conjoint ne me plait plus guĂšreJe sais bien, aux dires de Dominura, que vous n'ĂȘtes pas mauvaiseVous n'aviez pas l'intention de m'en blesserAlors je ne fais que vous sourire, apaisĂ©e. Je sais que nous n'en parlerons son cĂŽtĂ©, Dominura croisa le regard de la belle blonde, Ă nouveau, remarquant non sans une joie interieure qu'elle ne souriait plus tant, mais se prĂ©occupait plutĂŽt de l'Ă©tat des choses, s'hĂ©sitant Ă une question du regard Est-ce que cela est grave ? Assurant Ă son tour une expression apaisante du fond de ses yeux sombres, Dominura ne lui laissa comprendre qu'une chose Oui, pour elle, mais ne t'en fais donc pas, elle est un regard Ă la coupe de la charmante russe. Encore une de vidĂ©e ? Prends garde, petit chat. Il se pourrait que tes pensĂ©es finissent par se troubler. Et dieu sait si le ciel s'assombrit, au dehors, ne risquant pas d'amĂ©liorer ton Ă©tat, si les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques s'avĂšrent n'ai pas osĂ© t'en soir, il y aura de l' chaudes et loin de se calmer,Exterieur tout aussi oppressant que nos liens ce doucement Ă l'entente de la voix de Nathaniel, Dominura ne tarda pas Ă laisser ses yeux se river sur lui, entrouvrant les lĂšvres, s'attendant tout en ne s'y attendant pas Ă la rĂ©ponse qu'il partagea avec tous autour de la table Cela ne saurait le choc, niant sans doutes la rĂ©alitĂ© de ce que cet homme osait leur laisser entendre tandis qu'il avait a peine six mois derriĂšre lui aen compagnie d'une femme autrefois libre et jeune dans sa tĂȘte Ă prĂ©sent oppressĂ©e dans un carcan des plus sombres, Dominura laissa un sourire Ă©trange trembler sur ses lĂšvres, dĂ©voilant nerveusement ses dents parfaites N-Non... Nathaniel, je ne vous crois pas. Cela est les paroles s'enchainĂšrent, tandis que le catholique semblait fermement croire Ă ce qu'il disait, affirmant aux oreilles de Dominura un cauchemard sans avait cessĂ© de prendre la piluleDĂšs qu'elle serait enceinteIls se marieraientAhHaHaHahhaHaahaaaahhhaaahH... Non !!Laissant devant ses yeux Ă©bahis le jeune homme se pencher vers sa future femme pour l'embrasser tendrement, Dominura se crut un instant sur le point de vomir, devant tant d'amour mielleux et terriblement niais, associĂ© Ă ces promesses de familles qui semblaient plus que lointaines, lorsque l'on regardait Ludmila. C-Comment Ă©tait-ce possible ? Se rendait-elle seulement compte de ce qu'elle Ă©tait en train d'avancer ?Et, alors que Grace, pour combler le manque de rĂ©action positive de Ludmila, haussait les sourcils, elle laissa entendre quelques mots, d'une voix comblĂ©e"Oh, dĂ©jĂ bien des projets en effet"Quelle originalitĂ©, Ă©galement. Ironie certaine, au fond du fallait bien cela, pour passer sous silence le manque d'enthousiasme de la part de l'illustratrice, qui aurait pourtant bien laissĂ© entendre, d'une amertume masquĂ©e d'hypocrisie rosĂ©e, qu'elle aurait Ă©tĂ© absolument raaaaavie de dessiner les faire-part de naissance ainsi que les invitations au mariage, moyennant quelques sourires et marques d'amitiĂ© de la part des deux tourteraux apparemment dĂ©jĂ bien partis vers leur monde de sucre et de finalement, les mots ne virent pas, sans doutes grace au nouveau regard que lui porta son ex-conjointe. Un rire nerveux ? Un acquiescemment incertain et plutĂŽt imparfait ? Dominura, Ă cette entente, ne put s'empĂȘcher de hausser lĂ©gĂšrement les sourcils, pinçant les lĂšvres, les yeux pĂ©tillants Ludmila ? Ne me dis pas que tu lui laisses croire Ă de telles fabulations, tandis que tu m'accordes le droit de croire que tu ne fais pas partie des Ă©vĂšnements qu'il ose Ă©taler devant nous ?Que puis-je croire,Alors que tout semble s'agencer pour le meilleur comme pour le pire, entre nous ?Quelle soirĂ©e Ă©trangeQuels regards bizarrements je laisse mes yeux sombres se poser sur ma n'ai rien Ă ajouter, n'est-ce pas ?Il ne faut pas que j'entrouvre les un sourire passe sur mon visage, comme rĂ©pondant Ă Nathaniel comme Ă toi, petit chat Ah, t-trĂšs bien. Vous aurez donc des enfants ? J'en suis mot, de toute Ă©vidence, ne put sortir des lĂšvres de la grande un lĂ©ger sourire de gĂȘne, Dominura tenta bien de trouver ses mots, mais Grace fut plus rapide, d'un sourire, demandant oĂč se trouvaient les toilettes. Evidemment, Nathaniel s'empressa de lui rĂ©pondre, et, le remerciant gracieusement, elle s'eclipsa donc, sans doutes plus pour trouver quelque peu le repos et la solitude que pour rĂ©ellement soulager son corps de quelques besoins. AprĂšs avoir suivi son aimĂ©e du regard, Dominura repporta ses yeux vert sombre sur Ludmila, mais alors qu'elle passait ses pensĂ©es en revue afin de lui laisser entendre quelques mots~KRAWH-BROOOOOOOOOWMMMMMhH~ !!Puissant coup de tonnerre,D'un coup,Sans sursautant sur le coup, lança immĂ©diatement un regard Ă Ludmila, les yeux Ă©quarquillĂ©s Je te te t'ai basEn FranceEt tous ses souvenirs me reviennentTandis que toiIls te guettentAu tournant de ces Ă©clairs Effrayants Ă tes yeuxCĂ©dant Ă l'effroi au lieu d'amour. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Mar 2 Mar - 1917 Aux paroles de Nathaniel, Ludmilla nâavait pu que redouter la rĂ©action de Dominura. Au fond, elle savait bien ce que cette derniĂšre pouvait penser de tout cela, la connaissant sans doute bien mieux que son prĂ©sent conjoint lui-mĂȘme. Comment pouvait-elle prendre ces annonces, tandis que son engagement vis-Ă -vis dâelle par le passĂ© semblait sâĂȘtre fait bien plus difficilement, et en plus de temps ? Sans doute ceci Ă©tait-il seulement dĂ» au fait quâĂ lâĂ©poque, la jeune Russe ne connaissait pas encore le bonheur dâune vie Ă deux, y prĂ©fĂ©rant sa libertĂ© et son autonomie vis-Ă -vis de tout ce qui lâentourait. Evidemment, la force de son amour pour Dominura avait fini par la faire naturellement cĂ©der Ă une relation relativement stable, jusquâĂ ce quâelle y prenne finalement goĂ»t. Et maintenant ? Nathaniel Ă©tait lĂ , et lui promettait de lâĂȘtre toujours. Pourquoi ne pas concrĂ©tiser tout cela ?Non. Je ne suis pas prĂȘte. Pourtant, tout le monde autours de moi semble absolument ravi, comme sâil sâagissait de la meilleure chose quâil puisse mâarriver. Suis-je influençable au point de les croire, tandis que mon cĆur ne me demande que de fuir cette situation, allant jusquâĂ mâen faire mentir, nier certaines choses, Ă lâĂ©gard de lâhomme que jâaime ? Je ne lui dis pas tout, pour ne pas le blesser. Je ne lui dis pas ce quâil ne voudrait pas entendre, par peur de le perdre â Et de tout perdre, Ă mots, de la part de Grace, tandis que Ludmilla continuait Ă regarder son ex-conjointe, lui faisant donc part du fait quâelle nâĂ©tait guĂšre sur la mĂȘme longueur dâonde que Nathaniel sur ce sujet-ci. Que faire dâautre, tandis que son ventre se nouait dâune nouvelle apprĂ©hension, comme si â en quelque sorte â elle avait encore des comptes Ă rendre Ă la belle française concernant sa vie amoureuse. De toute Ă©vidence â mais inconsciemment â Ludmilla avait encore besoin de montrer Ă cette derniĂšre quâelle nâĂ©tait pas aussi liĂ© Ă cet homme quâelle nâen avait lâair, et quâil Ă©tait encore hors de question pour elle de prendre le moindre risque de tomber enceinte pour lâinstant. Comme pour lui laisser une sorte ⊠dâouverture ? Oh, et ce, mĂȘme si la jeune femme nâavait pas plus dâintention Ă ce sujet quâen dĂ©but de des projets, oui, Grace. Des projets, que Ludmilla nâĂ©taient pas prĂȘte Ă accomplir, malgrĂ© lâenthousiasme de son adorable conjoint. Car il lâĂ©tait, tandis que ces belles perspectives le rendaient plus beaux, rayonnant dâun bonheur pur et sincĂšre, rĂ©ellement fou amoureux de la jeune Russe, et dĂ©vouĂ©e Ă son propre la jolie blonde ne pu que fuir Dominura du regard, incapable de supporter cette nouvelle tension en elle une seconde de plus. Pourquoi en venait-elle Ă culpabiliser, pour ces projets qui nâĂ©taient pas mĂȘme les siens ? Oh, peut-ĂȘtre parce quâelle mentait consciemment Ă cet homme qui y croyait pourtant dur comme fer ? Ou Ă©tait-ce seulement vis-Ă -vis de la belle française, qui restait pour elle la femme de sa vie, quoi quâil sây passe par la suite ? Je nâai toujours voulu que toi, malgrĂ© moi. Mais les choses en sont autrement Ă prĂ©sent, et je dois mâen contenter, sans plus mĂȘme ressentir ce que je ressens pourtant Ă prĂ©sent, nâest-ce pas ?Jâai voudrai ne pas vous avoir voudrai ne pas tâavoir vu avec surtout, que tu ne mâais pas vu avec que jâaime, mais qui nâest sans doute pas Ă ton Grace quitta Ă son tour le salon pour se rendre aux toilettes, sous les indications avisĂ©es du maĂźtre de maison, retrouvant politesse et joie de vivre. Contrairement Ă Ludmilla, Nathaniel ne songeait absolument plus Ă ce quâavait pu rĂ©pondre leurs invitĂ©es Ă propos de leurs fils, y prĂ©fĂ©rant sans doute son bonheur. La jeune Russe quant Ă elle se demandait toujours si ce sujet nâavait pas finalement Ă©tĂ© la part de gĂȘne en trop entre eux, lâambiance se trouvant ĂȘtre bien moins dĂ©tendue Ă prĂ©sent. Ou peut-ĂȘtre Ă©tait-ce elle ?Ou encore, lâambiance qui rĂ©gnait au dehors, lui promettant quelques terreurs sans quâelle ne sây attende ? Car Ludmilla ne sây attendait pas, nâayant absolument pas pris la peine de regarder la mĂ©tĂ©o, puisquâil nâĂ©tait pas prĂ©vu quâils sortent ce soir. Ainsi, terminant une nouvelle coupe de champagne â non sans se rendre compte quâelle exagĂ©rait quelque peu â pour le coup â la jeune femme ne pu quâĂȘtre on ne peut plus surprise lorsque quâun coup de tonnerre vint retentir au dessus de lâ !!Sursautant plus violemment encore que son ex-conjointe, la jeune Russe sentie son monde sâeffondrer, comme cela lui arrivait Ă chaque orage, donc. Son cĆur sâemballa bien rapidement, battant Ă une vitesse folle, et dâune force presque douloureuse, tandis que son regard se troublait dâune certaine inquiĂ©tude, dĂ©jĂ proche de la terreur. Sentant le regard de Dominura sur elle, Ludmilla ne pu que le lui rendre, ses lĂšvres sâentrouvrant tandis que Nathaniel â prĂ©venant â passaient tendrement â se voulant rassurant â ses bras autours dâelle. Le laissant faire, ses mains sâaccrochant par la mĂȘme occasion au tissu sophistiquĂ© de sa chemise, la jolie blonde ne pu nĂ©anmoins que continuer Ă fixer lâillustratrice, sentant les gĂ©missements de peur lui venir malgrĂ© elle, tout comme les tremblement qui les accompagnaient. Evidemment, la jeune femme tenta bien de se calmer, espĂ©rant que ce coup soit unique, quâelle nâaurait pas Ă sâisoler brusquement pour le pas sâafficher, comme elle le redoutait tant, dans ces cas lĂ . De son cĂŽtĂ©, Nathaniel pinçait les lĂšvres, redoutant sans doute tout autant lâorage que sa conjointe Ă prĂ©sent, quoi que pour de diffĂ©rentes raisons. Evidemment, le jeune homme craignait sans doute de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur, de ne pas savoir rassurer et calmer la belle Russe, comme cela Ă©tait dĂ©jĂ arrivĂ© bien des fois. Oh, il avait beau ĂȘtre attentif, dĂ©vouĂ© ⊠Rien avait suffit Ă dĂ©tendre la jeune femme, qui entrait en ces cas lĂ en une sorte de transe paranoĂŻaque incontrĂŽlable, la rendant on ne peut plus nerveuse et violente. Les hurlements seraient-ils de mise, cette fois-ci ?KRAAAAAAAWH-BROOOOOOOOOOOOOOOOWMMMMMhH~ !!!Plus fort encore que le prĂ©cĂ©dent, ce coup fit se lever brusquement Ludmilla, cette derniĂšre repoussant violemment son conjoint, tandis que ses gestes se faisaient plus flous, relativement brutaux. Etouffant un cri de terreur, la jeune femme dĂ©tourna finalement son regard de celui de Dominura, non sans toutefois lui ayant laisser voir quelques signes de dĂ©tresse et de dĂ©boussolent, avant de fuir le salon, ses pas tremblant la menant jusquâĂ la chambre de Nathaniel, en quelques maladresses effrayĂ©es. ClacClacClacEt la porte claqua derriĂšre elle, avant que lâon entende un cri, sans doute Ă©touffĂ© par une couverture, que devait mordre la jeune femme. Ainsi se recroquevilla-t-elle sur elle-mĂȘme, lĂ , sur ce lit aux draps dâun blanc parfait, tremblante et pleine dâapprĂ©hension quant au prochain son qui viendrait lâatteindre dâau dehors. Malheureusement pour elle, le rideau de la chambre nâĂ©tait pas mĂȘme fermĂ©, lui laissant entrevoir quelques flashs lumineux â de trĂšs loin encore â ainsi que lâeffet du vent sur les arbres aux son cĂŽtĂ©, Nathaniel Ă©tait restĂ© assis, son regard se posant alors sur Dominura, avant quâil ne laisse entendre, un lĂ©ger sourire aux lĂšvres, comme sâil Ă©tait le seul Ă savoir rĂ©ellement ce quâil se passait Ă prĂ©sent dans la tĂȘte de la jeune Russe - Excusez-lĂ , cela devrait oui, et comment ? Cela ne passera pas, tant que lâorage sera lĂ , Nathaniel. Heureusement pour lui, Ludmilla ne pouvait rien entendre de cela, Ă©tant bien trop refermĂ©e sur elle-mĂȘme pour tenter dâĂ©couter ce quâil pouvait se dire au salon. Dâautant plus que â rapidement â le tonnerre vint Ă nouveau la faire frĂ©mir dâhorreur, plus encore que les fois prĂ©cĂ©dentes. Un coup plus fort, violent, qui ne manqua pas de la faire hurler de terreur. Finalement, quelques appels vinrent entrecouper ses cris, relativement calmes encore, presque ordonnĂ©s - Nathaniel ! ~ NATH. !Jâai besoin dâune larmes vinrent perler le long de ses joues, bien pĂąles depuis le premier coup de tonnerre. En effet, on ne pouvait nier que Ludmilla Ă©tait Ă prĂ©sent livide, malgrĂ© lâobscuritĂ© de la chambre dans laquelle elle se trouvait actuellement. Finalement, ses cris se calmĂšrent un instant, tandis quâau salon, Nathaniel se levait, prĂȘt Ă sâexcuser pour rejoindre sa conjointe â bien trop heureuse que cette derniĂšre fasse appel Ă lui. Mais il fut soudainement coupĂ© par un nouveau coup de tonnerre, qui eut cette fois-ci pour suite quelques appels auxquels le jeune homme ne sâattendait pas - HHHHHHHHHAAHHHHIIAHHHHHHHHH !!! DOMINURAAAAAAAAAAA !Cris dĂ©chirant, bien plus suppliants que les appels portĂ©s Ă Nathaniel. Quelques appels, qui continuĂšrent, Ludmilla entrant visiblement dans une phase de panique irrĂ©versible, son cĆur battant Ă tout rompre tandis quâelle se dĂ©battait seule sur le lit, sâaccrochant aux couvertures, aux oreillers, en vain. - DOMIIIIIIIHhHHh !! DOMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHhH ! AAHHAHhahhAAHHHHHHHHHH !!Le jeune femme ne semblait plus pouvoir sâarrĂȘter de hurler, ne rĂ©alisant sans doute pas elle-mĂȘme quâelle Ă©tait en train dâappeler son ex-conjointe plutĂŽt que lâactuel. Ce dernier, par ailleurs, sembla tout Ă cou bien moins chaleureux, se mettant dors et dĂ©jĂ sur le passage de lâillustratrice, prĂȘt Ă la retenir au cas oĂč elle oserait rĂ©pondre aux appels de Ludmilla. Finalement, son regard se fit quelque peu plus dur, tandis quâil laissait entendre, faussement dĂ©solĂ©, et comme si cela allait de soi - Je suis dĂ©solĂ©, vous devriez vais mâoccuper dâ ne veux pas de ne sait plus ce quâelle dit.~Mais oui, je sais, ce que je sais, que jâai besoin dâ je tâen tu es la seule Ă pouvoir me es la seule, rĂ©ellement capable de me rassurer, importe que cela ne lui plaise hurlerai ton nom, jusquâĂ sentir son besoin de de toi,Mon Jamais. Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Serait-ce possible alors ? ~ [PV Dominura] Page 1 sur 2Aller Ă la page 1, 2 Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille
Plusil y aura de la surface Ă nettoyer, plus il faudra de temps pour le nettoyer.. Le nombre de piĂšces et la surface dont vous disposez influenceront le nombre dâheures dĂ©diĂ©es au mĂ©nage.. En gĂ©nĂ©ral, nettoyer un studio de 20m2 est estimĂ© Ă 1h30, et 1h de plus par tranche de 25 m2 jusque 100m2, et ensuite 1h par tranche de 40m2. Et câest uniquement pour les tĂąches mĂ©nagĂšres
La gestation dâun chat dure approximativement entre 58 et 66 jours . Nous voulons expliquer dans cet article, les Ă©tapes quâun chat vit depuis quâil est enceinte, jusquâĂ la naissance de ses chatons et les changements quâils signifient pour elle. Restez avec nous dans cette belle lâaccouplement, qui est un processus parfois douloureux pour le chat , le sperme atteint lâoeuf, oĂč la fĂ©condation commence et un processus gestation qui dure entre 63 et 68 jours . LâĆuf fĂ©condĂ© va cĂ©der la place Ă une sĂ©rie de divisions, formant une immense rĂ©plication des cellules, qui donnera naissance Ă lâembryon des futurs chatons . A dĂ©couvrir Ă©galement La stĂ©rilisation du chat pour quoi faire ?5 jours aprĂšs la fĂ©condation de lâovule, lâembryon commence un lent voyage vers lâutĂ©rus de notre chat protagoniste. Une fois quâil atteindra lâutĂ©rus au dixiĂšme jour de grossesse, il sâattachera Ă ses parois pour continuer son dĂ©veloppement. Comment savoir si une chatte est enceinte Notre chat est agitĂ©, elle est plus affectueuse que dâhabitude et nous cherche, il y a longtemps quâelle ne sâest pas couchĂ©e Ă vos cĂŽtĂ©s, mais maintenant elle le fait encore. Lâun des premiers changements que vous pouvez facilement dĂ©tecter est que les mamelons commencent Ă gonfler et prennent un ton plus foncĂ© que la normale. A voir aussi Comment prendre soin de son chat enceinte ?Votre ventre montre maintenant un peu bourrĂ© . Le changement hormonal entraĂźne habituellement des changements de comportement et peut sâaccompagner de vomissements occasionnels. Dans dâautres cas, le chat peut montrer arisca et mĂȘme passer plus de temps seul. Vous devez observer ces changements et lui accorder une attention le changement hormonal produit des changements de comportement . Chaque chat rĂ©agit diffĂ©remment Ă ces changements. Certains chats recherchent la proximitĂ© du membre de la famille en qui ils ont le plus confiance. Dans dâautres cas, câest lâinverse et vous vous sentirez seul, Ă la recherche dâendroits dans la maison pour ĂȘtre plus la pĂ©riode gestation du chat , il est recommandĂ© dâavoir une alimentation aussi Ă©quilibrĂ©e que possible et riche en protĂ©ines de haute qualitĂ© . Dans certains cas, il peut ĂȘtre complĂ©tĂ© par des supplĂ©ments vitaminiques supplĂ©mentaires, mais il est prĂ©fĂ©rable dâen discuter avec votre vĂ©tĂ©rinaire. Assurez-vous que la nourriture que vous fournissez rĂ©pond Ă tous les besoins nutritionnels et quâelle est adaptĂ©e Ă la pĂ©riode de en fin de grossesseQuand le moment de lâaccouchement approche, le chat montrera quelque chose de nerveux , plus actif que la normale. Vous remarquerez peut-ĂȘtre quâil peut manger moins et miauler plus que dâhabitude. Votre poitrine seins sera gonflĂ©e lorsque le lait commence Ă sâaccumuler. Lorsque le moment de la livraison arrive, il est possible que les sons et le miaulement augmentent. Les chatons qui commencent Ă partir, auront leur petit placenta et sâil ne se casse pas, la mĂšre sâen dans ces moments de la part du chat, vers ses petits, est maximale et permettra de passer de bons moments avec eux et de leur procurer la lactation et la chaleur dont ils ont besoin dans les premiers peut gĂ©nĂ©ralement durer entre 10 minutes et une demi-heure et le chat donnera naissance, entre 1 et 8 chatons s. Occasionnellement, le travail peut durer plusieurs les petits chatons commencent Ă bouger, lâinstinct leur fera chercher les mamelons de la mĂšre, pour les nourrir et tĂ©ter. Grossesses non dĂ©sirĂ©es chez un chat MalgrĂ© le fait que la naissance de ces chatons est toujours quelque chose de beau, si ce sont des chats qui peuvent avoir un avenir avec toute lâattention quâils mĂ©ritent, la vĂ©ritĂ© est que si ils sont chats de rue, on les condamne Ă une vie difficile, avec une espĂ©rance de vie trĂšs rĂ©duite . Souffrir de maladies, ĂȘtre attaquĂ© ou Ă©crasĂ©, ou mĂȘme mourir empoisonnĂ© ou par une mauvaise protecteurs et associations dâanimaux qui vivent la rĂ©alitĂ© du jour au jour le jour et le problĂšme des adoptions, avertissent de valoriser ces raisons lourdes au moment du prendre la dĂ©cision de stĂ©riliser un chat . Ăvitez la souffrance de nombreux chats, qui ne pourront pas sâen sortir en toute sĂ©curitĂ©. Mais il faut aussi tenir compte des effets positifs sur la santĂ© des femmes lors de la rĂ©duit considĂ©rablement le cancer du sein , lâun des plus courants chez le chat. Le cancer de lâutĂ©rus, des ovaires ou du col de lâutĂ©rus, qui sont moins courants, diminue vous avez vĂ©cu lâexpĂ©rience que votre chaton donne naissance Ă des chatons et que vous savez combien de temps dure la gestation dâun chat et toutes les phases que vous avez vĂ©cues avec elle, jusquâĂ la naissance, partagez-la avec notre grande communautĂ© de chatonnes, dans les commentaires.
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