Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Bernard Antony, prĂ©sident de l'Institut d'action culturelle du Front national, responsable de l'universitĂ© d'Ă©tĂ© du parti d'extrĂȘme droite, avait anticipĂ© sur les questions des journalistes. Une copie de son Ă©ditorial Ă paraĂźtre dans le prochain numĂ©ro de son mensuel La Griffe avait Ă©tĂ© glissĂ©e dans le dossier de presse de cette rencontre toulonnaise. Le thĂšme l'immigration. S'il s'y livre Ă une dĂ©nonciation des immigrationnistes » qui participent au gĂ©nocide français » et mĂšnent une guerre contre notre civilisation, contre notre peuple de France, contre le christianisme » il y prĂ©cise Ă©galement Non, nous ne voulons pas rĂ©soudre l'immense dĂ©fi de l'immigration par des camps de concentration ». Le reprĂ©sentant des catholiques traditionalistes du Front souhaite probablement ainsi faire oublier le dĂ©plorable effet produit par les violentes dĂ©clarations, ce mois-ci, de Martin Peltier, le directeur de la rĂ©daction de National Hebdo hebdomadaire proche du Front national sur la nĂ©cessitĂ© d'organiser des rafles » et de crĂ©er des camps de concentration » pour rĂ©soudre le problĂšme des sans-papiers. J'ai bien Ă©crit rafles et camps de concentration », prĂ©cisait mĂȘme M. Peltier aux journalistes de gauche », dans une note Ă son Ă©ditorial du numĂ©ro datĂ© 6-12 aoĂ»t. Il ajoutait Vous notez l'intention pĂ©dagogique Il s'agit de rappeler que l'exploitation Ă©hontĂ©e de la Shoah sert entre autres d'abord ? aujourd'hui Ă rendre impensables certains moyens indispensables d'une juste cause, la lutte contre l'invasion-immigration. » La semaine suivante, il rĂ©cidivait en Ă©crivant Notre devoir est de briser l'interdit, de dissiper l'hypnose, de libĂ©rer nos compatriotes, pour que de vains fantĂŽmes ne les empĂȘchent plus de faire leur devoir de patriote. Cette bataille de mots est dĂ©terminante. Nous devons faire admettre aux Français qu'il y a de bonnes rafles. » Pourquoi apporter de l'eau au moulin de nos ennemis ? », demande M. Antony dans son texte Ă La Griffe. Pourquoi leur permettre de dire ``Voyez, ces gens-lĂ sont bien ce que nous disons, des racistes, des nazis, des sadiques, ils prĂŽnent, encore aujourd'hui, des camps de concentration`` » ? Apparemment, M. Antony n'est pas le seul au Front national Ă penser que, cette fois, Martin Peltier aurait gagnĂ© Ă ne pas dire tout haut ce qu'il pense. Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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Livres PubliĂ© le 09/09/17 mis Ă jour le 08/12/20 Partager © NORMAND/Leextra via Leemage Berlin 1945, un bunker, la Pologne, les camps de concentration⊠Pour son premier roman, âCes rĂȘves quâon piĂ©tineâ, SĂ©bastien Spitzer nâa pas cherchĂ© la facilitĂ©. Et derriĂšre la grande Histoire, se niche une fiction autobiographique⊠Dans lâhĂŽtel particulier appartenant Ă sa grand-mĂšre, au cĆur du 16e arrondissement parisien, il nây avait pas de livres â la richesse nâest donc pas forcĂ©ment synonyme de culture⊠En revanche, on rappelait volontiers que Maurice Leblanc, le crĂ©ateur dâArsĂšne Lupin, et la Belle OtĂ©ro y avaient sĂ©journĂ©. SĂ©bastien Spitzer y a passĂ© son enfance et sa jeunesse, entre sa mĂšre, sa grand-mĂšre et son jeune frĂšre Romain, devenu directeur gĂ©nĂ©ral chez Givenchy. Du pĂšre, on ne parlait guĂšre. Ce grand absent faisait alors de nombreux sĂ©jours en prison, escroc un jour, escroc toujours⊠Aujourdâhui encore, cet homme de lâombre reste la faille principale de SĂ©bastien Spitzer, qui ne cache pas son trouble en lâĂ©voquant. Et va jusquâĂ confier quâĂ sa façon, son premier roman, Ces rĂȘves quâon piĂ©tine, parle de lui. Cette fiction est pourtant Ă mille lieues de lâautobiographie. Elle se dĂ©roule en 1945, dans un bunker berlinois, en compagnie de Magda Goebbels et de ses enfants, mais aussi sur les routes des camps de concentration, avec la jeune et mutique Ava. La fillette, Ă peine sauvĂ©e de la mort, tient serrĂ©es entre ses mains les lettres dâun certain Richard FriedlĂ€nder, le pĂšre oubliĂ© de Magda Goebbels. Câest lĂ , dans cette liasse de papiers, que se cache une clĂ© du livre. Le romancier a inventĂ© ces lettres que Richard FriedlĂ€nder Ă©crivit Ă sa fille, faisant de cet homme mystĂ©rieux un hĂ©ros en creux ». Une façon de brouiller les pistes et de se sentir libre dâĂ©crire ce quâil voulait. âJe savais que je ne devais pas trahir leur mĂ©moireâ Vous savez, prĂ©cise-t-il, lorsque jâĂ©tais en train dâĂ©crire, je suis allĂ© souvent marcher au MĂ©morial de la Shoah, et les murs oĂč sont inscrits les noms des morts Ă©taient pour moi comme des garde-fous. Je savais que je ne devais pas trahir leur mĂ©moire. » Emu, il parle de fiction encapsulĂ©e dans lâHistoire », puis se met Ă sourire en affirmant quâil a pris conscience tout rĂ©cemment que ce sont les initiales de son nom. Un ami lâa calmĂ© en lui faisant remarquer que câĂ©tait pareil pour Steven Spielberg â lâhumour trĂšs noir⊠du hasard. La quĂȘte des origines est donc le ferment de son travail dâĂ©crivain dĂ©butant. Auparavant, SĂ©bastien Spitzer fut journaliste, Ă Jeune Afrique en particulier, avant de parcourir le Proche et le Moyen Orient. Aujourdâhui, il vient de reprendre la route des reportages, travaille pour des maisons de production audiovisuelle, aprĂšs deux longues annĂ©es passĂ©es enfermĂ© chez lui, entre son ordinateur et ses notes. Une obsession qui lâa laissĂ© des nuits entiĂšres sans dormir, mais il ne regrette rien. A 12 ans dĂ©jĂ , je savais que je deviendrai, un jour, Ă©crivain ». Il a 47 ans aujourdâhui, et termine un second livre sur le thĂšme de⊠lâargent. En attendant, Ces rĂȘves quâon piĂ©tine recevra ce week-end Ă Nancy, lors du festival Le Livre sur la Place, le prix Stanislas, qui rĂ©compense le meilleur premier roman de la rentrĂ©e littĂ©raire ». Il est aussi lâun des cinq livres finalistes du prix Fnac, dont le laurĂ©at sera connu le 14 septembre 2017. A lire Ces rĂȘves quâon piĂ©tine, de SĂ©bastien Spitzer, Ă©d. de lâObservatoire, 304 p., 20 âŹ. Premier roman Ă©crivain français RentrĂ©e littĂ©raire Ădition SĂ©bastien Spitzer Partager Contribuer Sur le mĂȘme thĂšmeNotĂ©/5. Retrouvez Livre Blanc Sur Les Camps De Concentration Sovietiques : (Session Publique Tenue a Bruxelles Du 21 Au 26 Mai 1951) / International Commission Against Concentration Camp Practices et des millions de livres
QuatriÚmede couverture. Femmes en déportation. Les déportées de répression dans les camps nazis 1940-1945. à l'occasion du 70 e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, La contemporaine-BDIC et l'université Paris Nanterre organisaient en décembre 2015 le premier colloque consacré à l'étude des femmes déportées par mesure de
Regarder maintenant NoteGenresDocumentaire , Histoire Réalisateur Casting RésuméCe documentaire américain officiel présente les images troublantes des camps de concentration aprÚs la regarder Les camps de concentrations nazis en streaming complet et légal ?En ce moment, vous pouvez regarder "Les camps de concentrations nazis" en streaming sur Cultpix. Ca pourrait aussi vous intéresser Prochains films populaires Prochains films de Documentaire
SophieNahum est rĂ©alisatrice de documentaires depuis plus de vingt ans. AprĂšs une dizaine de films pour les grandes chaĂźnes principalement Arte, elle dĂ©cide de produire ses films de maniĂšre totalement indĂ©pendante. Young et moi (2015, primĂ© au Figra) sera le premier. Depuis cinq ans, elle se consacre entiĂšrement Ă lâambitieux projet « Les Derniers ».
Comparer le sort des non vaccinĂ©s Ă celui des juifs sous le rĂ©gime nazi ? Didier Raoult lâa fait. Et Ivan Rioufol lâa appuyĂ©, tandis que Pascal Praud cĂ©lĂ©brait le âdiscours haut de gammeâ du professeur selon lequel la vaccination est dangereuse. Bonsoir Ă tous, bonsoir Ă Ivan Rioufol qui va ĂȘtre aux anges », salue Pascal Praud mardi dernier sur CNews. Lâanimateur de Lâheure des pros sâadresse Ă lâĂ©ditorialiste du Figaro, farouche militant antivax Monsieur Raoult, votre ami, a Ă©levĂ© un peu le niveau de ses interventions. » Plus haut que le plus haut des scientifiques ? Je pense que ça va faire rĂ©agir parce que je ne sais pas si sa comparaison est heureuse. » Le bandeau proclame D. Raoult âune sociĂ©tĂ© totalitaireâ. » Quelle sociĂ©tĂ© ? LâIHU de Marseille ? Pascal Praud ajoute Je suis sensible au discours haut de gamme de Didier Raoult. » Ă sa dĂ©sinformation haut de gamme, qui a toute sa place sur une chaĂźne info. Ecoutez-le, câest trĂšs intĂ©ressant le pourcentage de contaminĂ©s non vaccinĂ©s est le mĂȘme que le pourcentage des contaminĂ©s vaccinĂ©s. Le mĂȘme ! Ăcoutez. » Vous allez dĂ©couvrir que la vaccination ne sert Ă rien, comme on le rĂ©pĂšte depuis des mois sur CNews et sur C8. © CNews Didier Raoult confirme Le pourcentage de vaccinĂ©s positifs est le mĂȘme que le pourcentage de non vaccinĂ©s. Avec des donnĂ©es de cette nature, vous pouvez pas foutre des gens en camp de concentration pasquâils ne vous obĂ©issent pas. » Tiens, jâignorais que notre gouvernement avait construit des camps de concentration pour les non vaccinĂ©s. Sinon, vous tombez dans des choses qui rappellent la DeuxiĂšme Guerre mondiale. » On enfermait les non-vaccinĂ©s, pendant la Seconde Guerre mondiale ? Quand on veut que les gens vous obĂ©issent alors que ça nâa plus de sens, ça sâappelle le totalitarisme. » Pas de doute, ce Didier Raoult est aussi haut de gamme en science politique quâen infectiologie. Y a le fond et la forme, rĂ©agit Pascal Praud en plateau. La comparaison nâest pas heureuse. » Mais le fond est indiscutable les non vaccinĂ©s ont raison de ne pas se faire vacciner puisque cela ne sert Ă rien. On ne peut pas faire un parallĂšle entre la condition des non vaccinĂ©s et celle des juifs, si câest ce que vous voulez me faire dire, se dĂ©fend Ivan Rioufol. Câest pas ce quâil dit non plus. » Ăvidemment. Quand on parle de camps de concentration et de DeuxiĂšme Guerre mondiale, ce nâest jamais pour Ă©voquer le sort des juifs. Il dit quâil faut faire attention Ă la sĂ©grĂ©gation hygiĂ©niste. Parce que dans la sĂ©grĂ©gation hygiĂ©niste, on a connu ça sous le nazisme notamment, oĂč ils cherchaient lâhomme sain, lâhomme parfait. » Comme les macronistes, ces nazis des temps modernes. Rappelez-vous quand mĂȘme que quand le ghetto de Varsovie a Ă©tĂ© créé en 1940, câĂ©tait un lieu de contaminĂ©s. CâĂ©tait dâabord un lieu hygiĂ©niste. Le ghetto, câĂ©tait un lieu fait pour prĂ©server du typhus. » Et les douches au Zylon B, câĂ©tait pour Ă©liminer les poux ? En tout cas, lâĂ©ditorialiste du Figaro prouve quâil connaĂźt assez bien la propagande nazie pour continuer Ă la propager quatre-vingts ans plus tard. © CNews Personne ne rĂ©agit sauf lâavocate Sophie Obadia, qui clame Câest vrai ! Câest vrai ! » Ivan Rioufol poursuit Cette sĂ©grĂ©gation qui sâest installĂ©e au nom dâun hygiĂ©nisme dâĂtat est tout Ă fait totalitaire. » Pas de doute, le gouvernement a planifiĂ© le gĂ©nocide des non vaccinĂ©s. Ivan Rioufol salue le discours de Didier Raoult Je suis content quâil emploie ce mot de totalitaire. » Et quâil alerte sur lâimminence dâun gĂ©nocide. Je persiste Ă dire que nous avons vĂ©cu une dictature sanitaire. » Une dictature qui finance Didier Raoult avec nos impĂŽts, câest vous dire si elle est impitoyable. Pascal Praud annonce le deuxiĂšme passage » du discours haut de gamme de Didier Raoult. Qui dĂ©clare Allez voir le site de [lâuniversitĂ©] John Hopkins, on est quasiment Ă dix milliards de vaccins et y a jamais eu autant de cas. Aux Etats-Unis, la situation explose, en France, la situation est exactement la mĂȘme. » Preuve que le vaccin est source de contaminations. Ce qui est intĂ©ressant, câest la volontĂ© dâaugmenter la couverture vaccinale dont on a la preuve sous les yeux quâil ne marche absolument pas. » Le bandeau de CNews confirme, un vaccin qui âne marche absolument pasâ. » Câest extrĂȘmement intĂ©ressant, poursuit le charlatan â pardon, le professeur haut de gamme. Il nây a aucun intĂ©rĂȘt dĂ©montrĂ© Ă vacciner une population qui nâest pas Ă risque. Plus on fait de vaccins, plus lâĂ©pidĂ©mie flambe. » Câest bien la preuve que la vaccination multiplie les contaminations. En plateau, Pascal Praud rĂ©agit Qui contestera la justesse de ce raisonnement ? » Impossible de nier que le vaccin engendre les contaminations. JĂ©rĂŽme BĂ©glĂ©, ancien du Point tout juste nommĂ© Ă la direction du Journal du dimanche par Vincent BollorĂ©, prĂ©cise Câest une Ă©pidĂ©mie de nez qui coulent, câest pas la mĂȘme quâil y a deux ans quand on finissait en rĂ©animation. » Les patients qui meurent dâOmicron sont des simulateurs Martin Blachier et David Pujadas lâont dĂ©montrĂ© sur LCI. A ce moment-lĂ , rĂ©agit Pascal Praud, le ministre de la SantĂ© doit dire âOn arrĂȘte la vaccination.â » JĂ©rĂŽme BĂ©glĂ© insiste On peut pas dire que lâĂ©pidĂ©mie de formes extrĂȘmement bĂ©nignes dâaujourdâhui ressemble Ă celle dâil y a un an et demi. » Les patients hospitalisĂ©s, qui vont en rĂ©animation, qui meurent ou qui souffrent de Covid longs sont des comĂ©diens payĂ©s pour maintenir la population dans la terreur. © CNews Pascal Praud salue encore la clairvoyance de Raoult Son raisonnement est juste. » Juste inepte. LâabsurditĂ© quâil dĂ©nonce, il faut sây arrĂȘter, rĂ©clame Ivan Rioufol. Le prĂ©sident ne cesse de nous dire âvacciner, vacciner, vaccinerâ alors mĂȘme que lâon sait que les vaccins ne fonctionnent pas. » Pire, on sait grĂące Ă Didier Raoult quâils favorisent les contaminations. JĂ©rĂŽme BĂ©glĂ© nuance Ils fonctionnent contre les cas graves.â La France est un des pays qui a le plus vaccinĂ© et câest le pays dâEurope qui connaĂźt le plus de cas, objecte Ivan Rioufol. â Mais des cas bĂ©nins, maintient JĂ©rĂŽme BĂ©glĂ©. â Alors pourquoi voulez-vous continuer Ă vacciner puisque ce sont des cas bĂ©nins ? », sâinsurge Ivan Rioufol, conscient que la non-vaccination protĂšge de la contamination mĂȘme si elle expose Ă lâenfermement dans des ghettos, antichambres de lâextermination. Sophie Obadia se lance Il fait de la politique, M. Raoult. â Nan, il fait pas de la politique, proteste Pascal Praud, il fait de lâanalyse scientifique. » FondĂ©e sur des faits historiques. Il explique une chose extrĂȘmement simple. Ce vaccin protĂšge des cas graves, mais y en a plus, de cas graves ! » Donc rien ne sert dâĂȘtre vaccinĂ©. Pascal Praud consulte son tĂ©lĂ©phone Je reçois des messages, je nâose mĂȘme pas vous dire. Y a quelquâun qui mâinsulte. » Un ennemi de la science, certainement. Des cinglĂ©s, y en a beaucoup, assure Ivan Rioufol. Parce que ça a rendu cinglĂ©, cette histoire. » Tout le monde nâest pas restĂ© aussi sain dâesprit que lâĂ©ditorialiste. Pascal Praud sâĂ©tonne Je reste fascinĂ© par ce monde. » Et moi, par CNews. © CNews Dans cette logique totalitaire, se dĂ©sole Ivan Rioufol, vous avez des terreurs hygiĂ©nistes qui se sont installĂ©es. Il y a eu une crĂ©ation de sous-citoyens qui ont Ă©tĂ© amenĂ©s dans des ghettos. » OĂč ils meurent de faim, de froid, du typhus, câest largement documentĂ©. Ce qui devrait nous animer, câest la vĂ©ritĂ©, conclut Pascal Praud. Et câest pour ça quâIvan Rioufol nâa pas tout Ă fait tort. » De comparer les non vaccinĂ©s aux juifs sous le rĂ©gime nazi. On referme le sujet, enchaĂźne lâanimateur, et on ouvre la politique avec deux sondages. Ăric Zemmour, que jâai eu hier sur le plateau, pense quâil y a un effet Zemmour⊠» Sur CNews, ça fait longtemps. ⊠Que ce qui se passe sur le terrain est tout Ă fait Ă©tonnant. Câest dâailleurs vrai. Il a des fans, il y a un enthousiasme, il y a des salles pleines comme aucun autre candidat aujourdâhui. » Il pourrait ĂȘtre Ă©lu prĂ©sident par acclamation. Ăa ne se traduit pas encore dans les sondages. » Mais ça se traduit dans le bandeau Ăric Zemmour remonte dans les sondages. » LĂ , vous avez Le Pen et Zemmour Ă Ă©galitĂ© donc vous ĂȘtes dans une dynamique Zemmour qui monte et dans une dynamique baissiĂšre chez PĂ©cresse. » Le sondage montre en effet une fantastique progression de 0,5 point dâĂric Zemmour donc dans la marge dâerreur. Je suis Ă©lu Ă Pau, je connais bien les gens, tĂ©moigne Olivier Dartigolles. Je me rends compte quâĂric Zemmour est sous-estimĂ© dans les sondages parce que les Ă©lecteurs de la droite sont prĂ©occupĂ©s par la campagne de ValĂ©rie PĂ©cresse et ont une tentation Zemmour. » Si les sondeurs faisaient bien leur travail, Zemmour serait Ă 30 % dâintentions de vote. © CNews La thĂ©orie du vote cachĂ©, nuance JĂ©rĂŽme BĂ©glĂ©, on la dĂ©couvre quâaprĂšs, elle est compliquĂ©e Ă voir aujourdâhui. » Pascal Praud conteste Vous avez pas besoin dâavoir un vote cachĂ© pour aller dans la rue et rencontrer une bourgeoise culturelle, intellectuelle qui votait RĂ©publicain et qui est tentĂ©e par Zemmour. Vous avez juste Ă Ă©couter des commerçants, des professions libĂ©rales. » Bien mieux que les sondeurs, lâanimateur de CNews est en prise avec le peuple dâextrĂȘme droite. Pascal Praud continue Ă explorer lâactualitĂ© de lâextrĂȘme droite â pardon, lâactualitĂ© politique, mais il est difficile de les distinguer sur CNews â avec Marine Le Pen huĂ©e Ă Brest ». Ivan Rioufol commente Y a une radicalisation de lâextrĂȘme gauche voire mĂȘme de la gauche puisque Martine Aubry elle-mĂȘme a appelĂ© Ă manifester samedi parce que Zemmour va aller faire un meeting Ă Lille. » Tandis que lâextrĂȘme droite, elle, se dĂ©radicalise. Donc les fascistes, vous voyez bien oĂč ils sont aujourdâhui, naturellement ils ne sont pas Ă lâextrĂȘme droite. » Les fascistes sont au PS, comme les non vaccinĂ©s sont dans des ghettos. Les nouveaux fachos, ce sont eux ! » Mais il reste un Ăźlot de rĂ©sistance CNews, la chaĂźne antifasciste. Ma vie au poste, la chronique de Samuel Gontier CNews extrĂȘme droite Coronavirus ĂpidĂ©mie Partager Contribuer
Jai luTerminus auschwitz : journal d'un survivant d'Eddy de Wind, un médecin juif hollan - Topic Les camps de concentration du 08-04-2020 19:38:03 sur les forums de
Par JoĂ«l Chatreau âą Mise Ă jour 26/01/2015 Le camp dâAuschwitz-Birkenau, libĂ©rĂ© par lâArmĂ©e rouge il y a 75 ans â le 27 janvier 1945 â est le plus fort symbole de lâextermination des Juifs, des Tziganes, des Polonais, des SoviĂ©tiques et autres une vingtaine de nationalitĂ©s, orchestrĂ©e par le rĂ©gime nazi Ă lâĂ©chelle industrielle. Il est Ă©galement le seul camp de concentration Ă avoir instituĂ© la plus ignoble des mĂ©thodes dâidentification de ses prisonniers, en les marquant dans leur chair de maniĂšre indĂ©lĂ©bile avec un tatouage. Dans les autres camps Ă©tablis sous le IIIe Reich, les dĂ©portĂ©s avaient leur numĂ©ro de matricule cousu sur le vĂȘtement au niveau de la poitrine. Câest au dĂ©but de lâannĂ©e 1943 que le commandant dâAuschwitz, Rudolf Höss, dĂ©cida de faire tatouer tous les dĂ©tenus, hommes et femmes, Ă lâexception des seuls 14 juin 1940 est la date qui est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant celle du tout dĂ©but de lâactivitĂ© du camp, installĂ© dans des quartiers vidĂ©s de leurs habitants de la ville dâOswiecim, dans le sud de la Pologne. Ce jour lĂ y arriva un premier convoi de 728 prisonniers politiques polonais. Mais ce nâest quâĂ partir de dĂ©cembre 1941 que le tatouage fut âtestĂ©â avant tout sur des dĂ©tenus soviĂ©tiques. ParticuliĂšrement maltraitĂ©s par les gardiens SS, ils mouraient en grand nombre sur 15 000 internĂ©s, seulement mille survĂ©curent et il devenait impossible de les recenser. La premiĂšre mĂ©thode de tatouage se transforma en torture une plaque, percĂ©e dâaiguilles qui formaient les chiffres du matricule, Ă©tait brutalement enfoncĂ©e dans la poitrine du dĂ©portĂ©, puis de lâencre Ă©tait apposĂ©e sur la peau incisĂ©e. A partir du printemps 1942, les Polonais seront soumis au mĂȘme cruel traitement. šTatouage systĂ©matique sur l'avant-bras gaucheCe nâest que le 22 fĂ©vrier 1943, comme lâindique une fiche rĂ©digĂ©e par la Kommandantur dâAuschwitz, que commence le tatouage systĂ©matique des dĂ©portĂ©s, Juifs ou non, qui ont Ă©chappĂ© Ă la mort dans les chambres Ă gaz car ils avaient Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s par les SS comme aptes au travail. A cause de lâimmensitĂ© du camp qui, avec ses 47 annexes, finit par sâĂ©tendre sur 40 km2, les nazis estiment que câest le meilleur moyen dâidentifier tous les prisonniers, y compris quand ils meurent. Le numĂ©ro de matricule sera dĂ©sormais tatouĂ© sur lâavant-bras gauche, en gĂ©nĂ©ral sur la partie externe mais aussi, Ă certaines pĂ©riodes, Ă lâintĂ©rieur de lâavant-bras. Ce sont des âschreiberâ, notamment des dĂ©tenus forcĂ©s Ă le faire, qui tatouent chiffre par chiffre Ă lâaide dâ le livre âMĂ©decin Ă Auschwitzâ, le mĂ©decin lĂ©giste Miklos Nyiszli, un Juif Hongrois, raconte âUn prisonnier pratique avec un instrument rempli dâencre un grand nombre de petites piqĂ»res sur mon bras. A la place de ces derniĂšres apparaissent des tĂąches bleutĂ©es et floues. Il me rassure, la peau va sâenflammer un peu, mais cela passera aprĂšs une semaine et les numĂ©ros apparaĂźtront nettement dĂ©tachĂ©sâ. A sa descente du train, si le dĂ©portĂ© est jugĂ© assez bien portant pour travailler, il est gĂ©nĂ©ralement tatouĂ© le lendemain, mais la rĂšgle nâest pas toujours respectĂ©e. Auparavant, il devra passer par un bĂątiment dit de dĂ©sinfection, surnommĂ© âle saunaâ Ă Auschwitz. Il y sera enregistrĂ©, dĂ©pouillĂ© de tous ses vĂȘtements, de ses Ă©ventuels objets de valeur et du moindre papier ou photographie, puis on lui rasera la tĂȘte et le pubis. AprĂšs une douche, il recevra la tristement cĂ©lĂšbre tenue Ă un simple numĂ©roLe numĂ©ro incrustĂ© dans la peau Ă©tait lâaboutissement de ce systĂšme parfaitement rĂ©flĂ©chi de dĂ©shumanisation. Le prisonnier nâavait mĂȘme plus de nom mais une âimmatriculationâ quâil Ă©tait obligĂ© dâapprendre par coeur afin de la rĂ©citer, en allemand, Ă chaque appel ou convocation. Pour les Juifs croyants, lâoffense sâajoutait Ă la souffrance puisque la Torah interdit toute modification irrĂ©versible du corps, donc les tatouages notamment. On sait nĂ©anmoins que lâĂȘtre humain est capable de sâadapter Ă tout, y compris Ă lâenfer sur Terre. Dans son livre emblĂ©matique âSi câest un hommeâ, lâItalien Primo Levi, rescapĂ© dâAuschwitz, explique comment certains dĂ©portĂ©s arrivĂšrent Ă trouver un brin dâhumanitĂ© derriĂšre chaque matricule. âCertains dâentre nous se sont peu Ă peu familiarisĂ©s avec la funĂšbre science des numĂ©ros dâAuschwitz, qui rĂ©sument Ă eux seuls les Ă©tapes de la destruction de lâHĂ©braĂŻsme en Europeâ, Ă©crit Primo Levi. âPour les anciens du camp, poursuit-il, le numĂ©ro dit tout la date dâarrivĂ©e au camp, le convoi dont on faisait partie, la nationalitĂ©. On traitera toujours avec respect un numĂ©ro compris entre 30 000 et 80 000, il nâen reste que quelques centainesâ. Selon plusieurs tĂ©moignages, des gardiens SS semblaient Ă©galement Ă©prouver un certain respect pour les prisonniers qui portaient les numĂ©ros les moins Ă©levĂ©s, preuve de leur endurance Ă survivre. Parfois, ils leur donnaient une corvĂ©e moins importante ou la faisaient faire par des dĂ©tenus arrivĂ©s plus rĂ©cemment. Environ 400 000 personnes ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es et rĂ©duites Ă un simple numĂ©ro dans le plus grand camp de la mort mis en place par les nazis, plus de la moitiĂ© y a pĂ©ri. Mais ce bilan effrayant est encore loin de montrer toute lâampleur de lâextermination, car au total, 1,3 million dâhommes, de femmes et dâenfants sont arrivĂ©s un jour Ă Auschwitz⊠1,1 million nâen sont jamais ressortis vivants. 90% des victimes Ă©taient des Juifs venus de toute lâEurope. Le camp dâAuschwitz nâest quâun exemple de la monstruositĂ© nazie qui visait Ă la destruction du peuple juif, appelĂ©e en hĂ©breu la Shoah, la âcatastropheâ. La Shoah a fait disparaĂźtre prĂšs de 6 millions de MusĂ©e dâAuschwitz-Birkenau et
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